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Peeta, lâche donc Azraël ! » Câline sans complexe, la jeune fille lâcha son cousin. Ses yeux émeraude scintillant, brillèrent d’une lueur de malice. Elle était ainsi, extravertie, volage, douce et incroyablement tendre. Depuis sa plus jeune enfance, Peeta est le genre de jeune fille pleine de joie de vivre, au sourire bienveillant. Elle fronça les sourcils en direction de sa tante, elle était comme-ça, lunatique, colérique et un peu trop grognon. Petite, elle pouvait passer des heures dans un coin à bouder pour un rien. Passant du rire aux larmes sans raison apparente, ultra-sensible, peut-être un peu trop naïve. Peeta fût toujours une folle, un être spécial. Elle passa à côté de sa tante, la tête haute, elle gardait depuis ses premiers pas cette allures altière, hautaine peut-être. Miss Selwyn avait toujours ce qu’elle voulait, fine manipulatrice, elle n’a jamais manipulé pour du mal, peut-être que son égoïsme parfois lui ont fait faire des choix pour assouvir ses ambitions débordantes mais rien de bien cruelle, rien de sadique. Foncièrement bonne ? Peut-être bien, mais l’être humain est doté d’une personnalité étrange, et Miss Selwyn-Bennett a un caractère bien trempé, si elle n’a jamais vraiment été méchante c’est sans doute car elle n’as jamais subit beaucoup de mal. Ses yeux toisèrent sa vieille tante et ellepassa derrière celle-ci pour lui tirer la langue, taquine, joueuse. Azraël rit, il riait toujours des bêtises de la petite princesse. Elle monta dans sa chambre et Azraël ne manqua pas de l’y rejoindre à la vitesse de l’éclair.
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Un jour tu va te faire vraiment punir ! » Un éclat de malice passa dans les yeux de la petite Peeta, du haut de ses 9 ans elle n’avait que faire des punitions incohérentes qu’on pouvait lui faire subir. L’interdire de sortir était chose vaine, la jeune fille devenait trop vite insupportable comme un oiseau qu’on enferme, on ne pouvait la laisser trop longtemps à l’intérieur sous peine de devenir fou. Il y avait peu de punition que Peeta craignait et ses parents étaient trop absents pour la disputer à leurs rares moments avec elle. L’ingérable petite fille, espècle et douce qu’était Peeta ne pouvait être puni très longtemps !
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Ne pleure pas Peeta… » Les bras de Azraël me serrait si fort que j’aurais pu étouffer. Ses parents l’attendaient avec une impatience infinie l’air dur et froid. Mes parents de l’autre côté de la pièce regardaient la scène impassible. La dispute avait été sans doute la plus intense que Peeta est jamais vu et elle savait pertinemment qu’elle ne verrait plus Azrël avant très longtemps. Il le savait aussi. Du hat de ses 10 ans, Peeta pleurait à chaude larmes secoué de sanglots profonds. Azraël pris le menton de la jeune fille entre ses doigts et la fixa droit dans les yeux. Il chuchota alors de façons à n’être entendu que par elle. «
On se reverra je te le promets ! » Il n’avait qu’un an de plus qu’elle mais comprenait beaucoup plus de chose, il était plus mature. Mais elle aperçut briller au fond de ses yeux une tristesse aussi profonde que la sienne. Elle refusait de laisser son cousin partir. Peeta jeta un regard méprisant à son oncle et sa tante puis à ses parents. «
Vous n’avez pas le droit, vous n’avez pas le droit de me retirer Azrël ! » Son Azraël, possessive petite princesse qui se cacha dans le jeune torse de son cousin pour continuer de pleurer à son aise. Mais l’impatience des parents commença à se faire sentir. Le père du jeune homme appela alors son fils pour le départ. Aggravant un peu plus le flot de larmes qui roulaient sur les joues blanches de la jeune fille. Ses yeux rougis se posèrent une dernière fois sur Azraël qui se décolla de la jeune fille avec douceur. Il déposa un dernier baiser sur son front, elle aurait tant aimé que ce baiser n’existe pas, que cet au-revoir ne soit que chimère. Il se détacha d’elle et disparu dans la noirceur de la porte. Elle entendit le transplanage qui emmena Azraël loin du manoir, loin d’elle. Elle sentit alors une main se poser sur son épaule, un vague désolé mais elle était sourde, elle ne voulait pas, ne voulait plus. Comment leurs pardonner ? Elle ne savait pas le pourquoi de cette dispute, elle l’ignorait totalement, elle n’avait que rarement vu son oncle et s a tante. Elle courut se réfugier dans sa chambre et y passa 1 semaine sans sortir.
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Peeta, bordel mais tu va finir par te tuer ! » Trop téméraire, trop folle peut-être. La nuit tombait sur Poudlard. Les années étaient passées sans doute trop vite, 14 ans et toujours aussi douce, espiègle. Le saule cogneur n’était qu’à quelques mètres et elle voulait absolument approché un peu plus encore. La forêt n’était pas loin non plus et la tentation de plus en plus grande. Peeta s’approcha encore un peu mais les cris de ses camarades la firent reculer un peu. «
Bandes de trouillard ! » Son rire enfantin résonna jusqu’au tréfonds de la forêt interdite, elle attarda son regard, pencha la tête et s’avança vers ce lieu étrange et interdit. Asher, Julia et Sasha la suivirent, ils la suivaient toujours même dans les pires bêtises. Un mouvement et Peeta stoppa nette, ils étaient enfoncé loin dans la forêt et la tension commença à monter. Une boule se forma dans son ventre, l’adrénaline, l’une des plus belles sensations. Il y eu un cri, faisant volte-face elle eu juste le temps de voir jaillirent un éclair de lumière verte et un monstre s’écrouler sur le sol près d’elle. Un homme se tenait plus loin, il s’approcha et elle reconnu leurs professeur de défense contre les force du mal. Asher lui prit la main. Ils s’étaient fait prendre comme d’habitude. Ils rentrèrent au château et chacun retrouva son dortoir avec quelques heures de colle en prime. Mais Peeta n’avait pas sommeil, elle prit donc un passage secret et se retrouva sur les toits de Poudlard.
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C’est beau n’est-ce pas ? » La voix d’Asher s’éleva dans le ciel étoilé. Elle n’eut pas de sursaut, pas de frisson. Il posa sa main dans la sienne et ils restèrent ainsi à regarder les étoiles sans dire un mot. Entre eux s’était si étrange, si spéciale. Asher et elle se connaissait depuis la première année. Ils étaient les meilleurs amis du monde. Mais est-ce suffisant ? Peeta se blottit dans les bras d’Asher qui brisa à nouveau le silence. « Peeta
… tu es si insouciante que j’ai peur qu’un jour je te perde à jamais. » Un sourire s’étira le long du visage de la blonde. Il s’inquiétait tant pour elle. Elle lui sourit, se tournant vers lui pour lui faire face. Elle sentait le souffle du jeune homme sur sa peau contraster avec le froid ambiant qui les entourait. «
Ne t’en fais pas Asher, je ne suis jamais morte n’est-ce pas ? » Il eu un sourire résigné puis sans vraiment prévenir posa ses lèvres sur les siennes. Peeta recula, choqué, embrouillé. Elle regarda Asher et disparu. Non pas qu’elle ne l’aimait pas mais l’amour rend les choses compliqués, elle avait aimé très fort Azraël et l’avait perdu enfant, brisant son pauvre cœur. Biensûr elle l’avait retrouvé mais la plaie restée encore ouverte, elle ne pouvait laisser une autre personne prendre trop de place dans son cœur…
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Tu as vu ce que cet homme a fait ? » Peeta eu un large sourire que personne ne comprit. Le drame, où plutôt la grosse bêtise ! Oui parce que c’est ainsi que Peeta l’appelle ! L’espiègle, la joueuse Peeta n’aurait pas pu faire plus grosse farce. L’affaire Fizwizbiz. Donner des pouvoir aux moldus, quel drôle d’idée. Comment peut-on prôner la pureté du sang durant tant d’années et ensuite donner des pouvoirs aux pauvres moldu sans défense ! Peeta ne peut s’empêcher de trouver cette idée drôle. Même si les problèmes qu’ils engendrèrent furent incommensurables. Mais après tout, un monde fait de magie ne serait-il pas plus simple ? Elle quitta la table de sa maison pour partir vers les dortoir un rire presque moqueur aux lèvres, elle trouvait ça drôle comme idée, c’était plutôt bien joué même. .