Raiponce avait huit ans lorsqu'elle frappa pour la première fois quelqu'un. C'était une fille, enfin bon, la petite blonde était plus forte qu'elle, mais moin méchante, du coup ça changeait la donne. C'était un jeudi après-midi tout à fait normal dans l'école primaire de Londres, endroit où la petite blonde passait sa vie depuis ses cinq ans. Son école, ce fameux endroit où elle mourrait d'envie de se jeter par la fenêtre pour ne plus entendre la voix de sa professeur lui crier qu'elle devait arrêter de dessiner sur la table ou sur les murs. Enfin bref, des journées de gachées alors qu'elle pouvait sortir et s'amuser, mais non elle était clouée à ce siège jusqu'à l'âge de dix ans, où elle allait devoir entrer dans un collège, puis le lycée. Enfin un avenir déjà tout tracé. Bref, ce jeudi là, Raiponce était d'humeur massacante, elle avait toujours ces sautes d'humeurs qui la rendaient vraiment très désagréables, les autres enfants ne l'aimaient pas vraiment la trouvant bizarre. Elle rigolait souvent toute seule, juste parce qu'elle pensait à une blague ou quelque chose comme ça, mais aparemment c'était mal vu. Puis ils n'aimaient pas ses crises, elle était franchement colérique, un petit monstre quand quelque chose ne lui plaisait pas. Mais elle assumait cette facette d'elle, même si plus d'amis ne l'aurait pas gêné à l'époque. Enfin bon, la petit blonde était sortie de classe pour profter de la pause dans la cours de récré, solitaire comme toujours. Il faisait beau, le soleil brillait, aucun nuages à l'horizon, bleu comme de l'eau de mer. Elle s'assit sur un banc et sortit le goûter que sa mère lui avait préparé avec amour. Bizarrement la seule chose qu'elle aimait dans ce monde était sûrement sa sœur et ses parents. Ils étaient les seuls à l'aimer pour ce qu'elle était et n'avait pas peur de la petite lunatique et bizarre Raiponce que tout le monde pointait du doigts à l'école. Bien sûr qu'ils s'inquiétaient, ayant peur que leur fille ait un problème d'intégration, mais tout au contraire, depuis toujours la jeune fille avait envie de voir le monde, ouvrir les yeux et surtout parler aux autres, c'était plutôt eux qui avait tendance à la repousser. Bref, elle était donc assise tranquillement sur ce banc, à manger son petit repas, puis arriva un groupe de filles. Raiponce ne craignait personne, elle était comme elle était après tout, et même si ces regards acusateurs ne lui plaisaient vraiment pas du tout, elle savait qui elle était et n'avait pas peur de montrer qu'elle aussi avait du caractère. Mais les filles qui venaient de de s'arrêter devant elle lui faisait vraiment peur. Elle les observa, ayant peur de ce qu'elle allait lui dire. La blonde baissa les yeux. Mais la chef du groupe de pimbêches s'avança et lança à l'encontre de Raiponce « Tu manges encore ? T'as pas l'impression d'être trop grosse ? » C'était quoi ça ? Offensant ? Pour Olympe oui. Même très. Soudain elle sentit quelque chose s'alumer en elle. De la haine ? Oui. Elle se leva, lança ses biscuits sur la dites petite garce la fusilla du regard. Un commentaire de plus et la main incontrolable de Raiponce était prête à partir. Mais cette fille continua, elle poursuivit avec « Tu es folle ou quoi ? Ah oui j'ai oublié, tu es celle qui parle toute seule dans son coin. Cest triste de ne pas avoir d'amis. » Ca en était trop. Le poing de Raiponce vint s'enfoncer dans le nez de la petite nasillarde en face d'elle. La blonde avait l'avantage, elle était peut-être seule, mais bon sang qu'est-ce qu'elle avait de la force avec l'adrénaline qui lui montait à la tête, cette envie incontrôlable d'étriper cette pauvre petite cruche. Mais elle fut très vite remit sur pied par sa professeur qui alarmée par le bruit était venue. Raiponce s'était prit son vrai, premier savon de sa vie. Ca faisait mal d'être punit pour quelque chose où elle n'était pas la seule fautive, mais c'était le début. Et depuis elle se promit de ne jamais plus baisser les yeux devant des poupées barbies, elle valait mieux que ça.

A l'âge de quatorze ans on diagnistiqua la maladie de bipolarité à Raiponce. Sa façon de très vite s'énerver, de tout jeter par la fenêtre, puis la minute d'après de s'en vouloir énormément, ou encore de faire une chose complètement stupide qui ne le ressemble pas du tout. Harceler quelqu'un, ou encore l'insulter, pleurer pour quelque chose de complètement innofensif. C'était déjà beaucoup trop pour une personne lunatique, ses parents décidèrent donc de l'amener chez le médecin, qui pourrait peut-être éclairer la famille Mac-Adams, un peu perdue et perturbée par leur propre fille ayant peur qu'un jour elle fasse vraiment quelque chose de stupide, incontrôlable. Lorsque la jeune blonde entra dans le cabinet de médecin elle savait qu'on allait lui vouloir du mal, qu'on allait chercher quelque chose qui n'alait pas chez elle. C'était possible qu'elle ai un problème, mais avait-elle vraiment envie qu'on le résout ? Elle avait fait ciel et terre pour empêcher ses parents de prendre ce rendez-vous, mais il était trop tard. Raiponce se trouvait devant le bureau, les jambes croisés, les lèvres plissées et une boule au ventre. Elle avait dût faire plusieurs tests, des radios et des trucs comme ça. Ils attendaient le diagnostic déjà depuis quelques semaines, le temps de chercher ce qui n'allait pas. Lorsque le médecin entra, il avait une mine sérieuse, il serra la main de ses parents et sourit à la jeune blonde qui fit la moue. Elle avait toujours été un peu insolente se fichant bien des règles. Le docteur se racla la gorge. Il dit ensuite « Bon et bien, je n'ai pas de très bonnes nouvelles, mais elles ne sont pas si mauvaises ! » Quel médecin disait ça ? Soit c'était une bonne chose ou une mauvaise, on ne pouvait pas avoir un juste milieu. C'était impossible. Et voilà. Son envie d'exploser revenait, de prendre la tête du médecin et de lui crier dessus. Mais elle ne fit rien, sa mère lui tenait la main, c'était comme une barrière. Il poursuivit d'un ton serein « Votre fille est bipolaire. Rien de grave, ça se soigne avec des médicaments... » La jeune fille n'écoute plus ce qu'il avait à dire. Elle avait donc un problème depuis tant d'années. Elle eut mal au cœur, il fallait qu'elle prenne des médicaments pour ne pas être cette ''tarée'' comme mes autres l'appellent au collège. Elle voulait que tout change au lycée, mais c'était difficile de faire changer d'avis tout