Spoiler:

Le bal. Non sérieusement, c'était quoi cette idée de bal ? Franks avait trouvé ça juste complètement débile parce que de toute manière, voilà quoi, c'était un bal. Un bal c'est vraiment n'importe quoi, mais bon, elle doit faire bonne figure et y aller parce qu'elle est une Hemingway et si les copains de la haute venait dire qu'il manquait l'un des jumeaux, c'était foutu. Surtout si leur nouveau ''petit frère'' allait être dans le coup aussi. Bon dieu. Franky aurait juste donné tout ce qu'elle avait pour rester enfermer dans son dortoir, dans son lit avec une tasse de thé et un livre hop. Sauf que non, voilà, il y avait ce bal. Alors la Poufsouffle n'a pas vraiment le choix, et la voilà, une heure avant le début du bal, se dire que merde, à force de faire l'antisociale, elle était la Queen de Poudlard et se retrouvait sans cavalier. Putain quoi. C'était tellement la honte qu'elle n'avait aucune envie de sortir de sa chambre, vraiment aucune.
Et finalement Franks se prépare, parce qu'elle se dit que quitte à y aller seule, autant être une bonnasse. Et puis vaut mieux être seule que mal accompagnée. Alors elle lisse ses cheveux et se maquille avant d'enfiler une robe/pull d'un grand couturier. Merci papa. Parce que oui, même monsieur Hemingway a tout prévu pour le bal. La Poufsouffle enfile des chaussures à talons et la voilà partie direction la Grande Salle. Sauf que sans trop savoir pourquoi, son cœur s'emballe bêtement, parce qu'elle se dit que c'est quand même tellement la loose qu'elle soit là sans cavalier. Sans que personne ne l'ai réellement invité en fait. En même temps vu sa réaction au bal, et le soin qu'elle avait mit à éviter tout le monde le jour de la rentrée, il ne fallait pas s'étonner que le soir elle se retrouvait seule.
Franky regarde de loin les deux portes ouvertes de la Grande Salle et attend un peu. Elle hésite encore à faire demi-tour. Et puis d'un coup, elle voit l'ombre familière de son frère arrivé au bas des escaliers, et elle sort un peu de l'ombre, quitte les escaliers des cachots qui auraient pu la ramener encore à sa maison. Tant pis. '' Phoenix. '' lâche-t-elle finalement dans un murmure avant de gagner les quelques mètres qui les séparent et elle finit par sourire un peu. '' Pas de cavalière, tu t'es pris combien de râteaux ? '' Phoenix ou le mec qui demande à toute les meufs de Poudlard, tsais. Et Franky ou la meuf qui a joué l'antisociale jusqu'à une heure avant le bal. Bien la famille, sérieusement.

Spoiler:

Le bal la bonne blague se dit Ruds dans son dortoir. Lui qui était censé être en pleine Amérique du Sud là il se sent un peu con à se débattre avec ses chemises. C’est difficile, il aime pas ce genre d’uniformes officiels le King, déjà qu’à Noel il doit faire des efforts ça le blase un peu de s’habiller à nouveau comme un mouton de la haute. Enfin bon ils se sont dits avec Cooper qu’ils y iraient ensemble, parce qu’ils ont envie un peu de faire péter la soirée. Donc pour l’occasion le King a les poches remplies de cachets. Déjà qu’il a mille idées pour trafiquer les ponchs avec Coop ils vont un peu s’amuser avant de rentrer dans la salle. Ruds termine de se boutonner sa chemise puis s’allonge deux minutes dans son lit. Il attrape le joint qui traîne là à côté et va ouvrir la fenêtre. Il se fout là quelques minutes accoudé à mater le ciel, manches retroussées, joint en incandescence entre ses doigts. Il espère un peu que la soirée passera vite parce que même s’il est content d’y aller avec Cooper, Ruds n’a pas franchement la sensation d’y être à sa place. Y’a quelques jours il était sur le point de partir et vlam voilà qu’on leur balance ça dans la gueule. Doux retour au château. Enfin bon Ruds râle un peu parce que ça lui fait bizarre d’être ici et puis il écrase le joint et ça va un peu mieux quand il se redresse. Il se sent un peu mou mais prêt à faire sauter la salle. Alors il ajuste bien sa chemise blanche, enfile sa veste noire et rajoute le nœud pap. Il est anti costumes de sorciers Rudy, il les boycotte complètement même, c’est trop vieux jeu et trop chiant à porter. Et en plus ça va pas avec les nœuds pap, or ça l’a toujours fait rire les nœuds pap le King. Du coup un peu en bon galérien il ajuste le tout et puis sort du dortoir. Il se sent un peu comme un lourd dealeur avec ses mille trucs dans les poches mais tout va bien, il faut être HIGH tonight. Ruds remonte tranquillement les escaliers des cachots et puis va se caler près de la grande porte de sortie du château. C’est là ou ils ont rendez-vous avec Coop. Un peu à l’écart pour évaluer un peu la situation avant de faire leur entrée cinglante. Le King est en train de faire mumuse avec les petits paquets dans sa poche quand il voit la Gryffondor s’approcher, et oh my god il n’en revient pas. Il ne l’avait plus vue aussi élégante depuis la dernière fois que papa et maman Wakefield l’avaient forcée à enfiler une robe. Alors il la laisse s’approcher et quand elle arrive il la prend dans ses bras. En plus ça fait genre mille ans qu’ils se sont pas vus et c’est vrai que ça lui fait grave plaisir d’être là Ruds. « Coop ! Quelle bonasse. J’ai vraiment de la chance » il est un peu dans son monde déjà le King, mais bon son sourire ça vaut mille étoiles et les étoiles il compte bien les faire exploser ce soir !

Le Costume de Phoenix:

La Robe de Macha:

Spoiler:

Quand Maëlan a vu son enveloppe le matin du 25 avec toute la tribu Dashwood, il s'est dit que c'était certainement une grosse blague, parce que voilà, il danse comme un pingouin aveugle tsais, mais après il s'est dit que ça allait être la méga teuf et qu'ils allaient manger à fond. Et quand on parle de manger, Maëlan il est toujours là. Vraiment toujours là. Et en plus de ça il fallait inviter une meuf, genre ni vu ni connu, il fallait que Maëlan trouve une grognasse et l'invite. Ca, ça allait être le plus dur, parce qu'il voyait pas vraiment de gens à sa hauteur. Non pas que Maëlan Dashwood soit le mec sang-pur blindé de thunes que personne ne doit approcher, c'est juste que voilà, il fallait quand même une meuf un peu canon pour l'inviter à cet événement. Et surtout s'il doit se la trimbaler accrochée au bras toute la soirée. L'espace d'un instant il a hésité à inviter sa Nessie.
Le soir du bal est donc venu et Maëlan a mit un pantalon noir avec une chemise blanche et un blazer noir aussi. Voilà, tout simplement, pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Il est presque sûr qu'il va voir Jude débarquer en costume six pièces en marbre incrusté de pierres précieuses. Enfin dans une autre vie, celle où ils auraient de l'argent. Le Serpentard finit par s'étirer et puis il regarde l'heure et puis il se rappelle de la Serpentarde blonde qu'il a invité, et puis il a envie de se tirer une balle. Alors voilà, il se penche au-dessus de son lit et prend un peu de farine dans un sachet transparent. La farine pour aider à passer cette soirée. Maëlan en prend une ligne, puis deux, et finalement quatre. Et là il se dit qu'il a abusé un peu, mais tant pis, au moins ça lui fera la soirée. Et quand il va récupérer la blonde dans la Salle Commune, il pousse un léger soupir avant de se mettre en marche.
C'est lui ou elle lui enfonce ses ongles à moitié dans le bras tellement elle s'accroche comme un pékinois ? Tiens, elle ressemble aussi à un pékinois. Mais matte son cul, putain, elle est bien foutue quand même. '' … ëlan. '' Il cligne un peu des yeux et détache son regard de son postérieur pour la regarder dans les yeux, merde ça fait tout de suite moins le même effet. Il a même pas vraiment envie de lui répondre en fait, et puis d'un coup il voit une forme bougée derrière, une forme paniquée, une forme qu'il connaît. '' Macha ! '' qu'il lâche un peu comme ça, avant de se rendre compte que la Serpentarde le regarde toujours. '' Euh... ouais, attends, va dans la salle, va voir si j'y suis pas déjà entrain de boire un verre.'' Et il s'approche de la Serdaigle, ne faisant même plus vraiment gaffe à l'autre fille, et puis il enfonce ses mains dans ses poches, un sourire moqueur aux lèvres. '' Son altesse se mêle donc à la populasse, se risque-t-elle à rencontrer des paysans dans ce pauvre bal ? " Son altesse est aussi super canon dans sa robe en coton.

« Mais non qu'est-ce que tu racontes, je ne me suis pas pris un seul rateau. J'ai juste fait semblant de demander à 15 personnes. Je les ai trollé t'sais. » Franky se retient de lui dire que la seule personne trollé ici, en vrai, c'est lui, parce que bon c'est mieux de rester dans l'ambiance avec son frangin. Genre c'est le plus beau de la terre tout le monde veut de lui, si quelqu'un dit le contraire elle lui casse la gueule. « Mon pauvre chaton. » qu'elle lui répond avant de rigoler un peu et sa main se glisse dans ses cheveux pour qu'elle les ébouriffe un peu, parce que merde, il fait trop flippé dans son ensemble de pingouins là. Ca aussi ça vient du père Hemingway et c'est vraiment dégueulasse putain, Franks fronce un peu les sourcils et se dit que ça aurait été mieux si elle lui avait offert une robe à Phoenix.
« Bon. Sinon. Toi et Moi. Le Roi et la Reine, y avait pas à chercher plus loin en fait. » C'est vrai en fait, c'est la putain d'évidence, lui et son frère adoré, son Roi. Elle aurait dû s'en douter un peu quand même, elle est trop bête. Et Franky laisse son frère la prendre par la main pour l'entraîner à l'intérieur de la Grande Salle, et là c'est la chanson qui commence et Franky la connaît. Franks elle connaît toute les musiques du monde, c'est un jukebox, même si c'est de la musique moldue. Alors voilà, la Poufsouffle a prit son air de bitch please, celui qu'elle a constamment à Poudlard, celui de la Queen. Parce que ouais, en fait quoi de mieux que les terreurs Hemingway pour tout casser au bal ? Courage, bande de loosers.
Et puis elle marche, et ses talons claquent sur le sol, et elle est trop fabulous. Bouge, y a les Hemingway dans la place. So crazy in love. Mais les Hemingway sont crazy tout simplement en fait, et quand les autres les regarde avec des yeux de merlan fris, bah Franky elle s'en va en mode Queen entouré de PEASANTS se chercher un verre. Cool de la téquila, meilleur alcool de la vie, et sans attendre Franky sert deux shooters, attrape deux rondelles de citron et du sel et se lèche la main avant d'en mettre dessus. « Okay fais pas ta tapette ma petite licorne, on va se faire des shooters. » Jusqu'à ne plus pouvoir. Et elle met le sel chez son frère avant de prendre son verre et de lécher le sel, de boire hop cul sec la téquila et de mordre dans le citron. « Azy on s'en refait. » Et une, deux, trois. Neuf-cent quatre-vingt-dix-neuf shooters même.

Un bal, non mais sérieusement. Moi qui croyait pouvoir profiter de mes vacances jusqu'au dernier jour ! Et puis évidemment, il a fallu inviter quelqu'un. Un cavalier. Brrr. Alors j'ai choisi un inconnu de Poufsouffle. Enfin, inconnu, pas vraiment. C'est juste qu'on s'est rencontrés récemment. J'aurais pu choisir quelqu'un de plus proche, mais finalement, c'est sur Evan que mon choix s'est porté. Mais avec ma tête un peu à l'envers, j'ai juste oublié de lui donner rendez vous à une heure et un endroit précis. C'est du Loreleï tout craché, ça.

Ensuite il a fallu trouver une robe. Et là, c'est la vraie bataille de ce bal, parce que selon moi, trop de tissu tue le tissu, et trop de tissu rime avec CHUTE. Aïe. Mais c'est finalement, et à mon propre étonnement que mon choix s'est porté sur une robe assez ... aérienne. Avec du tissu partout et des volants. J'aurais préféré y aller nue que de devoir mettre ce truc. Et pour couronner mon suicide, j'ai bien sûr mit des talons hauts. Faites que je n'aie pas à danser, je veux tuer personne ce soir ! Mais il faut se faire à la dure réalité : il y aura des morts ce soir, par ma faute. Oh oui, parce que j’espère bien que Rudy aura apporté de quoi s'éclater, et que, indéniablement, ses pilules me donnent toujours l'illusion que je peux danser.

Dans le grand escalier, je tente tant bien que mal de me faire discrète. Mais avec cette ... robe, c'est pas gagné. Déjà d'ici, j'entend Beyonce chanter à pleins poumons. Je ne sais pas qui est le DJ, mais je sens que ce bal promet d'être parfait, musicalement parlant. Arrivée dans la Grande Salle, je m'arrête un instant, pour admirer la décoration. Waw C'est tout ce qui me vient à l'esprit. Je me mets sur la pointe des pieds, en quête de visages familiers. J'aperçois les membres de la Chouette Fêlée, tous aussi cool que d'habitude. J'y peux rien, c'est comme ça, on est tellement classes, tmtc ! C'est naturel. Plus loin, les Hemingway sont en mode IN DA PLACE. Et moi, frôlant l'accident, je me déplace rapidement entre les invités. Je crois avoir vu une chevelure rousse. Luka ? Et plus loin, ce ne serait pas Evan ? Pourquoi je ne lui ai pas donné rendez-vous quelque part, comme tous les autres ? Oh et puis ... "EVAAAAAN" ça ira plus vite, non ?

le suicide vestimentaire de Lore:

Spoiler:

En tant que professeur, je ne pouvais pas me permettre d'inviter une des jeunes filles de Poudlard. C'est donc avec une ancienne élève de Poudlard et amie que je me met en route pour le bal. Je sais bien que plusieurs élèves voulaient m'inviter, à cause de mon physique avantageux, mais je crois que ce n'aurait pas été une très bonne idée, car je n'ai pas envie qu'elles se battent pour moi. C'est dur, parfois d'être beau. Et puis cette idée de bal ne peut que me faire perdre ma crédibilité, car une fois la musique lancée, plus rien ne me contrôle. Tant soit peu qu'il y ai de l'alcool, je suis perdu !

Ma cavalière rit, à cause de ma démarche un peu dégingandée, que même un costume ne peut rendre élégante. Nous entrons dans la Grande Salle, magnifiquement décorée, et nous nous dirigeons vers le groupe d'adultes qui s'est formé au fond de la salle. Je présente mon amie et salue Abraxas Longfellow, notre cher directeur. "Tu veux danser ?" bien sûr que oui, elle veut danser. Alors nous nous dirigeons vers la piste de danse, et au rythme de la musique, nous nous trémoussons comme nous le faisions il y a encore quelques années. Si je dois perdre ma crédibilité, autant bien faire les choses ! Du coin de l'oeil, je vois Zeppelin, mon collègue, entrer dans la salle. Il est plus vieux, mais il doit avoir mon âge mental. Je lui fait signe et il nous rejoint, sous les yeux des élèves. Ça y est, ils doivent nous prendre pour des dingues, ou avoir pitié de nous. J'm'en fous, ce soir, je danse et je bois.

je suis beau:

Tu t'souviens la lueur dans les yeux, la flamme qui brillait et que t'étais le seul à voir ? Maintenant tout le monde la voit coco, ton secret tu vas le perdre, ton mystère ça sera plus le tien, et c'est ta faute.
T'es belle Austin, pourquoi tu te mets pas en valeur ? Franky il l'aurait pas vue, il y aurait juste eu toi et ta lumière, qui est loin derrière maintenant. L'enfer a remplacé le paradis, laissez moi kiffer, encore un peu, juste le temps de tout foutre en l'air.

C'est facile de te changer, de moduler ton visage et tes expressions. Si tu savais ce que ça fait d'enfin passer devant alors que toutes ces années j'ai jamais pu en placer une. Je t'aime Austin, mais j'en ai marre de t'aimer dans le vide, j'en ai marre que mon cœur fasse du vent, je veux que les autres souffrent aussi, qu'ils pleurent, qu'ils aiment sans être aimés en retour.

C'est la première fois en sept ans que je descends ces escaliers, que les gens me regardent moi, et le plus fou c'est qu'ils me regardent plus qu'ils ne te regardaient, et je sais que ça te tue et te plaît, qu'au fond tu m'envies, et c'est la première fois pour toi aussi pas vrai ? La première fois qu'ça t'arrache le cœur comme ça.

Tu le vois là-bas ? Ça te fait mal qu'il soit avec une autre, pas vrai, même si c'est juste une amie. Parce que toi, est-ce que t'es toujours son amie ? Non, hein. Mais regarde comme je t'aime. Je pourrais t'en donner mille des « Je te l'avais dis ! ». Mais non. A la place je vais t'aider. Je vais te venger.

Le plus drôle c'est que quand il nous verra, il pensera que c'est toi. Sauf que ça sera moi.

- Salut Rudy.

Le temps qu'il réalise, qu'il réagisse, je l'ai déjà emmené dans un coin. C'est le moment de te venger Austin, c'est ton moment.

Elle est là et elle voit ses deux yeux bleus et elle le déteste, mais qu'est-ce qu'elle peut bien faire ? Elle est paralysée, parce qu'elle l'aime putain, et c'est peut-être bien la première fois qu'elle en prend pleinement conscience. Elle voudrait le blesser, le tuer même, mais elle ne peut pas. Alors elle reste là, sans bouger, avec ses grands yeux paniqués, elle peut rien faire, rien dire, juste le regarder et prier pour qu'il parle, parce que ça fait bien trop longtemps qu'elle n'a pas entendu sa voix.

Imbécile ! Je te donne une opportunité et t'es pas foutue de la saisir.

- Alors, vous en êtes où avec Franky ? Bientôt les gosses ? Prévenez moi pour le mariage, je voudrais pas manquer ça. Désolée de pas pouvoir rester plus longtemps, mais j'ai un rendez-vous.

C'était pas très compliqué si ?
En parlant du rendez-vous... Le voilà, fier et beau devant la Grande Salle. Il va en prendre plein les yeux.

Spoiler:

Fauve doit sûrement être la seule personne contente qu'il y ai un bal, parce que c'est une raison pour s'amuser et puis pour bien commencer la rentrée, c'est dur d'être Préfète l'air de rien. Alors Fauve est la première ravit, celle qui a trouvé une belle robe pour le bal, celle qui savait déjà comment se coiffer et tout ça. Le cavalier ? Nikita, une évidence. Mais plus le bal approche, plus elle doute vraiment, est-ce que Nikita voudrait y aller avec elle vraiment, ou bien aurait-il préféré autre chose ? Fauve ne sait pas, alors quand elle se maquille ce soir là, elle a comme un léger pincement au cœur, et puis finalement elle oublie parce qu'elle veut s'amuser ce soir, on lui a parlé d'un buffet d'enfer.
La Gryffondor descend alors les escaliers qui mènent jusqu'à la Grande Salle et se rend compte qu'en fait, elle est en retard d'au moins trente minutes déjà, parce que Fauve elle est comme ça, elle ne sait pas vraiment être à l'heure. Oui, elle se demande encore pourquoi elle est devenue Préfète, elle. Et finalement elle marche parmi les autres et en peut s'empêcher de penser que certaines personnes sont vraiment élégantes, qu'ils ont sortit les grandes robes de bal et tout, et du coup elle se demande si elle en a pas fait assez elle ? Sa robe noire lui suffit en fait, mais c'est qu'elle va presque me mettre à complexer la pauvre. Et son regard tombe sur Cooper, un peu en retrait, un peu agacée. Qu'est ce qu'elle a ? Fauve n'aime pas voir les personnes de sa maison tirer une telle tête, surtout un jour de fête, et encore plus lorsque, wow, elle est habillée en robe quoi. Cooper en robe. Impossible.
Fauve s'approche alors de la brune et lui sourit un peu. " Coop', t'es trop trop mignonne comme ça, ça te va tellement bien les robes... Je désespérais de te voir un jour habillée en fille. " Elle sourit un peu et vient l'embrasser sur la joue, Fauve elle est un peu comme ça, elle aime les gens et elle distribue un peu son amitié à tout va, ça ne la dérange pas plus que ça. Elle sait se faire une opinion rapidement sur les gens, et Cooper c'est le genre de fille avec qui on s'amuse, alors ça suffit au côté enfant de Fauve. " Ca va pas, tu tires une tête un peu bizarre. Tu sais qu'il y a un max d'alcool ce soir ? Et un méga buffet ? " Ouais parce que Fauve ne tient pas l'alcool alors bon voilà, elle préfère se concentrer sur le buffet, tmtc.

Rudy bombe un instant le torse en haussant un sourcil. Genre eh t’as vu nœud pap’ la classe et tout. Normal, petit couple de beaux gosses pour ce bal. Il sourit un peu le King, parce que c’est sympa d’être là avec Cooper, c’est innocent et c’est ça qui est cool. Ils vont juste se marrer et basta. Il fait un petit air outré quand la Wakefield lui ébouriffe ses bouclettes. « Bon alors, le programme de la soirée ? Parce qu'il est hors de question que j'ai mis cette chose pour rien ! » Un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme parce que t’inquiètes qu’ils vont la kiffer leur soirée. Il a tout prévu et il va pour sortir les pilules pour les lui montrer mais là il voit la silhouette s’approcher et son cœur frémit un peu. « Attends deux secondes Coop’ » Sa voix tremble un peu et quand Austin se plante devant lui Ruds se mord la lèvre « Salut Rudy » Il a envie de répondre mais y’a juste un énorme vide au fond de sa tête qui l’empêche de réagir, et alors il pense à rien quand Austin le traîne plus loin dans un coin. Il pense seulement qu’il est sacrément dans la merde en fait. Son cœur bat un peu trop fort et ça le panique. Ca fait mille ans qu’ils se sont pas vus avec Austin, et là à son regard il sait qu’il ne va rien se passer de bon. Qu’elle n’est pas elle, où en tout cas pas complètement. « Alors, vous en êtes où avec Franky ? Bientôt les gosses ? Prévenez-moi pour le mariage, je voudrais pas manquer ça. Désolée de pas pouvoir rester plus longtemps, mais j'ai un rendez-vous. » Il voit la flamme au fond de ses yeux et puis elle claque des talons et s’éloigne alors Ruds murmure un « Austin ! » assez vain parce qu’elle est déjà aux portes de la grande salle. Et quand Ruds voit qui est à son bras son sang se glace. Isaak. Il sait d’un coup que tout ça était complètement prémédité, qu’elle a tout compris. Alors il aimerait la rattraper pour lui expliquer mais y’a le Serment. Y’a le Serment et Franky et ça le bouffe un peu Ruds. Il sait qu’Austin est en train de faire une connerie, pas avec Isaak, non ça il s’en fout un peu. Mais c’est surtout qu’il sait qu’elle se fait rattraper par l’autre, et ça Rudy ça le brûle un peu. Il la regarde entrer dans la salle fièrement, magnifique, dans sa robe longue, aux bras de l’autre débile. Et il se retourne. Ruds se passe une main sur le visage et ça y’est ça le fait chier. Alors il retourne vers Cooper et fait un signe de tête à Fauve Delaroque qui discute avec son amie. Il se mord la lèvre un instant et il n’a qu’une certitude c’est qu’il veut s’en foutre plein la gueule, parce que là tout de suite Rudy est à nouveau perdu. Enfin non, pas vraiment, mais il s’est pris une claque surtout. Alors pour faire passer la douleur il dit simplement « Bon on se lance ? » en sortant un petit sachet avec quelques pilules dedans. On s’explose la tête ? Il faut qu’ils rentrent dans la salle et qu’ils affrontent.

« AY CARAMBA ! » Franky éclate de rire parce que Phoenix la fait rire, il est devenu mexicain alors elle l'imagine tellement avec un sombrero et une moustache d'un coup. Punaise obligé qu'il serait trop un BG de folie en fait son frangin ! Et elle ne fait pas vraiment attention Franky, elle enchaîne téquila sur téquila, elle compte même plus, c'est la combientième là ? Au moins la huitième obligé. Et alors qu'elle tend la main vers le sel pour en prendre à nouveau, Phoenix lui demande d'attendre. Attendre quoi ? Que le sel fonde ? Et elle reste la main tendue dans le vide. « ...dans un rêve ? Hein c'est ça, ça peut être que ça. Regarde là bas. Cooper, une robe. Non. Ils ont mis quoi dans la Tequila ? » Et alors qu'elle se retourne en buvant son autre shot avec Phoenix, Franky hausse un sourcil et voit Cooper dans la robe. En fait elle y croit pas, elle se sent déjà un peu bourrée, et comme elle est loin, elle croit limite pas que c'est elle. « Putain elle est grave bonne. »
Et Franky se retourne, un autre shot hop, faut bien faire passer la soirée, et comme la téquila et elle c'est genre une vraie histoire d'amour, elle veut pas lâcher cette bouteille de si tôt. Mais Phoenix matte toujours la scène, mode comère on, alors Franks l'imite aussitôt, deux Hemingway vaut mieux qu'un. Et là c'est Austin qui débarque et Franky sent son ventre se tordre d'un coup, parce que voilà, Austin est là et elle parle avec Rudy. Et Austin est super belle dans sa robe blanche. Et alors Franky et Phoenix se regardent, un peu avec la même expression, en mode jumeaux hop. La Poufsouffle sent alors la main de son frère dans la sienne et elle ne peut s'empêcher de se sentir toujours aussi étrange, elle à la téquila qui remue dans tout son ventre. Non, elle va pas vomir, c'est pire que ça. « Tu veux qu'on aille voir ce qui se passe ? ...ou tu préfères aller danser ? »
Aucun des deux, Franky veut boire. Sa main se resserre un peu plus dans celle de Phoenix et elle observe la scène, elle observe les portes de la Grande Salle, personne. Si, Isaak. Austin et Isaak en fait. La Queen finit par se tourner vers son frère et hoche un peu la tête avant de se refaire un shot mais cette fois sans citron et sel, juste comme ça. « J'ai bien envie de danser, après tout t'es ma moitié, je dois bien t'accorder ma première danse, t'en penses quoi frangin ? » Et elle détourne le regard de la scène, offre un sourire à Phoenix. Après tout elle est là pour se mettre minable, elle commence bien, et elle s'en fiche après tout. Franky lui tend un verre et trinque avec lui avant de sourire. « Shot ! » Et elle boit cul sec avant de commencer à marcher vers la piste de danse, tenant toujours Phoenix par la main.

Spoiler:

Le temps de s’en griller une et il lui faudrait rentrer dans la fausse au lion. Il pouvait sentir s’insinuer dans ses bronches le poison de cette fumée âcre, cette même fumée qui emportait sur son chemin tous ces résidus de colère, et d’appréhension qui l’avait habité depuis cette altercation dont on entendait encore parler dans les couloirs de l’école. On aurait après cela pu penser qu’on l’aurait regardé comme une victime, la victime d’une fille sans cœur et d’un profond abruti, mais au lieu de ça on le voyait plutôt comme un enragé. Un mec qui se faisait les poings sur les gens sans crier gare, et même si ça lui coutait de l’avouer, ils avaient raison.
Seulement, ça ne suffisait pas d’avouer ses propres bêtises, il fallait encore pouvoir pardonner celle des autres, et ça c’était une toute autre histoire. Oui. C’était tout bonnement impossible. Alors quand elle était venue lui demander de venir au bal en sa compagnie, il n’avait pas vraiment réfléchi, il avait tout simplement dit oui. La colère plus que l’envie réelle avait une nouvelle fois parlé, et maintenant, sans vraiment regretter, il en était venu à se demander si ça en valait vraiment la peine.

Il avait alors écrasé sa cigarette sur la marche du perron avec une certaine lassitude, avant de rentrer se mettre à l’abri. La musique résonnait au travers des murs, ébranlant les fondations de l’immense château au rythme du beat, et il pouvait sentir sous ses doigts la poignée de la porte de la grande salle vibrer en rythme avec le reste la bâtisse.
De l’autre côté, c’était un tout autre monde qui s’étalait à ses pieds, on pouvait sentir la bonne humeur dans tous les coins, et certains s’ébrouaient déjà sur la musique. Ce n’était pas vraiment joli à voir, mais pouvait on le leur reprocher alors qu’ils s’amusaient ? Certes non. Encore dans l’entrée, il s’évertuait à passer en revue tout le monde, la cherchant des yeux, et la trouvant auprès de Rudy. Son regard croisa le sien, et c’est ce moment-là qu’elle choisit pour le rejoindre. Tout dans son allure laissait à penser qu’elle était en colère, et bien décidée à faire payer à l’assemblée tout le mal qu’on lui avait fait.

C’est à ce moment-là qu’il se dit qu’il avait fait le bon choix, que s’il devait s’allier à quelqu’un pour faire régner le chaos dans cette charmante petite bande d’amis réunit, il n’y avait certainement pas mieux qu’elle. Et il fit quelque pas à l’intérieure de la pièce afin de la rejoindre. Glissant son bras sous le sien, il vint lui murmurer quelques mots à l’oreille afin de passer outre le tintamarre qui les rendrait certainement tous sourd. « Je vois que tu commences sans moi ! ». Tout en faisant, il n’avait pas quitté des yeux Franky, qui se trouvait un peu plus loin. Il avait sur les lèvres ce sourire un peu cruel qu’il avait de nombreuses fois vu sur illuminé le visage de son père.

Spoiler:

« Ce soir risque d’être epic ! » qu’elle lance. Et Rudy tente un semblant de sourire. Oui évidemment. Ca a d’ailleurs déjà bien commencé se dit-il en ronchonnant intérieurement. Mais en attendant ils sont rentrés dans la salle et Cooper les a tout de suite amenés un peu en retrait, vers une fenêtre, un espèce de balconnet qui a été ouvert pour l’occasion. L’air glacial le saisit jusqu’à la moelle mais Ruds n’y pense pas trop. Il taxe une clope à Cooper et se la glisse entre les lèvres avant de l’allumer d’un coup de briquet. Rudy jette un coup d’œil sur la salle et quand il voit l’alignement des bouteilles il se dit que tout ça va pas tarder à finir dans son ventre. Oui parce que le King a un peu décidé de se murger la gueule ce soir, et surtout après ce qu’il vient de se passer. Son regard croise un instant celui de Phoenix et il lui adresse un signe de main avant de passer rapidement sur Franky qui semble plutôt chaude pour vider la tequila. C’est vrai qu’ils se sont donnés du mal au château pour leur faire un truc pas trop culculrangnangnan, et ça c’est plutôt cool. Enfin, en scret Rudy s’en fout et tandis qu’il tente d’éviter de poser son regard à certains endroits stratégiques (suivez les russes tmtc), il fouille lui aussi dans son sachet et avale une pilule. « T’en veux ? » qu’il propose à Fauve, un mince sourire sur les lèvres. Allez, fait vite effet se dit Ruds. Quand il pense qu’il a failli partir et rater ça Rudy se sent bizarre. C’aurait peut-être été pour le mieux au final. Mais après il pense à sa promesse et il pense à cette soirée de Noël et ça lui vole un peu au-dessus de la tête. Il se dit juste que ça va pas être facile tous les jours, mais qu’en tout cas s’il peut pas gambader en Amazonie il va partir dans les étoiles. Il veut que dans sa tête ça soit les feux d’artifices. « Eh Coop j’crois que ton entrée a été remarquée » il lance en blaguant. Son regard amusé cherche celui de la Gryffondor et il ajoute un peu provocateur « Je crois que Phoenix en a perdu ses moyens »
Le Serpentard fume encore quelques taffes avant de renfiler le paquet de pilules dans sa poche et de s’ébouriffer un instant les cheveux. Il cligne des yeux un peu comme s’il cherchait à se sortir de sa torpeur et puis desserre un peu son nœud pap’, parce qu’il va commencer à falloir faire les chauds pour s’amuser un peu là. « On s’fait un sky-fiz ? » Le nouveau cocktail trop à la mode t’sais. En fait il attend pas trop de réponse et s’avance vers la table. Franks et Phoenix semblent être déjà partis sur la piste et Rudy les regarde un instant amusé avant de prendre la bouteille de pur-feu et de s’en verser un trois-quart de verre qu’il complète par du sirop de fizwizbiz. Et quand Cooper (et Fauve ? il sait pas trop si elle les suit ou pas, il y fait pas trop attention en fait) en fait de même il lance « Bon alors on fait quoi pour faire péter la soirée ? » Des feux d’artifices ? On trafique les cocktails ? Oui tiens pourquoi pas. Alors il jette deux trois mille pilules dans le ponch.

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Le bal, il avait lieux tous les ans, et tous les ans c’était le même tralala, tout le monde se précipitait dans les magasins pour acheter la plus jolie robe, et tout le monde cherchait un cavalier. Tout le monde sauf quelques irréductibles dont elle faisait partie, elle était de ceux qui n’allaient jamais au bal trouvant toujours un prétexte, justifié et justifiable ou non, pour ne pas y aller. Bien sûr elle y pensait, elle se disait avec une innocence des plus certaines « cette année j’y vais ! » et chaque année la date passait sans qu’elle ne s’y soit rendu. Néanmoins les années passées, et il n’en restait désormais plus beaucoup pour participer ne serait-ce qu’une fois à ce type de festivité, voir même de débauche sociétale.

Alors cette année, elle avait pris son courage à deux mains, et bien sagement elle était montée dans le train armée de sa grosse valise, elle avait fait comme les autres, ceux-là même qu’elle critiquait tous les ans. Et comme tous ceux qui participaient au bal, elle avait descendu les escaliers pour se rendre à la grande salle dans sa belle robe noire. Elle avait manqué de se casser le figure en marchant dessus, et elle ne se sentait pas vraiment à l’aise perchée sur ses hauts talons, qui d’ailleurs, commençait déjà à la faire souffrir.

Il y avait déjà beaucoup de monde dans la salle, et elle dû jouer des coudes pour réussir à passer le pas de la porte. Elle avait bousculé un grand gars sur son chemin, elle s’était alors rependue en excuse, et avait continué son chemin, rouge de confusion. Ce n’était vraiment pas fait pour elle ce genre de lieux, absolument pas fait pour elle ce type de réception pleine de monde. Certes personne ne faisait vraiment attention à elle, elle n’était au final qu’un pion parmi les pions, mais elle avait l’impression que tous les yeux étaient tout de même braqués sur elle.

Alors elle avait pris cette drôle de résolution, et c’était carrément planquée derrière le buffet. Elle avait prit une assiette qu’elle avait rempli à ras-bord de choses en tout genre, elle avait gouté à tout, et c’était même presque étranglé avec un toast sur lequel on avait étalé des œufs de poissons multicolores. Ça c’était absolument dégoutant, alors elle avait bu d’une traite un verre de punch pour faire passer le tout. Et si le morceau de pain n’obstruait plus sa gorge, elle sentait tout de même l’alcool commencer à agir sur elle. Elle qui n’était absolument pas habituée à boire, elle qui ne buvait d’ailleurs jamais… Elle pouvait dès lors sentir ses joues devenir brulantes et sa vue se troubler un peu. Alors pour palier à ça, elle s’était jeté une nouvelle fois sur la nourriture comme une véritable morfale sous les yeux écarquillés de ces camarades.

Pour le coup, on la regardait vraiment, et ce n’était pas vraiment beau à voir.

'' Merci Fauve, mais j'suis pas encore convaincue que ce soit mon truc. J'me sens vachement enfermée, la dedans. '' La Gryffondor sourit un peu en entendant Cooper lui parler de sa robe et elle ne peut s'empêcher d'approuver, parce que les robes c'est bien joli, mais c'est vrai que traîner en jogging c'était carrément mieux. Fauve adore tellement mettre des habits larges lorsqu'elle reste dans le dortoir des Rouges, et surtout le dimanche lorsqu'elle se met en mode warrior pour apprendre ses cours. '' Non c'est rien, aucune importance. Tu as raison, avec tout ce qu'on a pour nous ce soir, on ne peut rien faire d'autre que de s'éclater. '' Fauve approuve largement alors avec un sourire alors que le cavalier de Cooper revient, un Serpentard de la même année que la Delaroque, et qu'elle connaissait simplement de vue. Et la politesse de base aussi.
Ni une, ni deux, la Gryffondor se retrouve sur un balconnet où il fait bien froid avec les deux compères et elle se sent un peu étrangère, heureusement que Cooper est cool. D'ailleurs Fauve lui pique une cigarette et l'allume, ce soir c'est la fête alors elle se laisse aller, voilà. '' T'en veux ? '' Elle fronce un peu ses sourcils en voyant les pilules et hésite un instant, se contredisant elle même avec son envie de fête et son laissé aller. Finalement, hop, elle plonge sa main dans le sac et en tire une pilule tigré. '' Merci Rouky. '' qu'elle lâche un peu comme ça au hasard, persuadé que c'est ça son prénom. Fauve a pas toujours tout suivit la vie, alors du coup si elle loupe quelques noms voilà, faut pas trop lui en vouloir. Mais sur le coup elle y croit dur comme fer, Rouky.
Et elle ne fait pas trop gaffe en fait, Fauve, elle termine sa cigarette et rentre à nouveau dans la salle, elle suit un peu Rudy et Cooper en regardant autour d'elle en avalant sa pilule. Et voilà, alors que Rudy sert à boire, elle se sent d'un coup surexcité, en mode pile électrique, et si elle ne l'a pas remarqué, sur sa tête des oreilles de chat ont poussées. '' Bon alors on fait quoi pour faire péter la soirée ? '' Fauve arrive aux côtés de Rudy, bondissante, elle sent que ses dents ont un peu poussés, un peu comme des crocs et elle hausse un sourcil. '' Tes pilules sont marrantes Rouky. Je me sens un peu bizarre. '' Narmol, la meuf elle a une queue de chat qui vient de lui pousser maintenant. '' Elles sont trop cools, fais moi goûter d'autre trucs, allez, toi aussi Cooper. D'habitude je peux pas trop m'amuser mais j'ai envie de faire la fête, alors vous voulez pas m'aider hein ? '' Et elle relève vers eux des grands yeux, un sourire aux lèvres.