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 Welcome To Hell >> Phoenix

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MessageSujet: Welcome To Hell >> Phoenix    Welcome To Hell >> Phoenix  EmptySam 24 Nov - 12:00

Welcome To Hell

Asteria & Phoenix



Une croix sur un calendrier. Une simple croix tracée à l’encre rouge sur un calendrier qu’elle s’était offert pour l’occasion. Sous cette croix ne se trouvait pas la date d’un rendez-vous extrêmement important avec des amis perdus de vue par les caprices de la vie, pas même l’heure d’un concert de sorciers hard-rocker, rien de tout cela. Sous cette croix ne se cachaient, ni plus ni moins, que des cours de soutiens qu’on lui avait imposé non pas comme élève mais bien comme professeur. L’idée d’enseigner, ou tout du moins d’expliquer, ce qui lui semblait être d’une facilité déconcertante ne lui avait jamais effleuré l’esprit, et elle avait tenté de dissuader le professeur qui s’était mis en tête cette idée des plus saugrenues. Rien. Il n’avait rien voulu entendre, il s’était alors contenté de sourire avec cet air un peu étrange qu’elle avait alors prit pour du sadisme à l’état pur mêlé à une bonne dose d’amusement. Puis elle avait réfléchi à la situation, elle s’était arraché les cheveux en pensant qu’elle allait devoir supporter ça, et surtout qu’elle allait devoir le supporter lui. Parce qu’au fond, plus que les cours, le problème c’était bel et bien lui.
Lui. L’un des jumeaux Hemingway. Phoenix de son prénom. Ils étaient entré à Poudlard en même temps qu’elle, et étaient donc constamment dans la même classe, pourtant ils étaient aussi différent que le jour et la nuit. Elle le considérait comme un grand macaque entrainé à amuser la galerie avec quelques tours destinés à vous faire sourire. Quant à lui, et bien il ne devait pas la considérer du tout tant elle était insignifiante et absolument étrangère à son petit monde fait de paillettes, de filles, et de dragées surprises baignant dans des litres de vodka, mais assurément pas d’après-midi de révisions. Il était son plus gros problème, elle n’avait cessé de songer à cela durant des jours, elle n’avait pas voulu l’approcher, elle ne lui avait jamais adressé la parole, pas même une simple politesse. Il y avait un fossé abyssal entre eux deux, un fossé dans lequel elle s’apprêtait à sauter les yeux grand ouvert sur ce qu’elle considérait comme une bêtise. Sans lui elle n’aurait jamais eu à donner de cours, sans lui elle n’aurait pas eu besoin de sauter à pied joins sur son orgueil et sa fierté pour supplier ce professeur inconséquent de changer d’avis.
Et tout cela tenait en une simple petite croix rouge tracée avec soin sur un calendrier, juste en dessous d’une photo de tout petits chiots labradors assis sur l’herbe avec sur leur gueule un air abattu. Mais si l’on trouvait les chiots mignons avec ce type d’expression, l’air abattu d’Asteria ne donnait pas du tout le même effet. Une simple petite croix rouge placée sur un jour, un jour qui avait semblé si lointain fut un temps, et qui aujourd’hui ne représentait plus que le jour présent. Elle avait alors grimacé, avant de se tourner vers ses camarades de chambre qui s’étaient moquées gentiment d’elle, et elles lui avaient tapé dans le dos en lui disant que ça n’était pas si terrible, qu’il fallait profiter de cet instant en présence de Phoenix Hemingway que ça lui apporterait peut être quelque chose…
Mais Asteria n’avait pas réussi à voir les choses du bon côté, et c’était totalement résignée qu’elle avait attendu sur son lit toute la journée. Et si d’habitude elle arrivait à faire passer le temps plus rapidement en lisant d’énormes pavés poussiéreux extirpés de la bibliothèque, cette fois ci, le mécontentement jouait avec sa capacité à lire. Toutes les lignes se mélangeaient entre elles, et il n’était possible de passer à la suivante qu’après avoir lu une dizaine de fois la première, si bien que cela avait fait naître une migraine des plus désagréables dans la caboche d’Asteria. Elle pouvait désormais rager et s’énerver seul sur son oreiller, parce que ce dimanche rayé de rouge prenait un tournant particulièrement désagréable. Bien pire que ce qu’elle avait pu imaginer. Puis elle s’était endormie, suite logique à autant d’énervement lié à un ennui profond.
Un sommeil profond qui n’avait été perturbé que par l’arrivée intempestive de Pria, la petite furette immaculée qui avait décidé de quitter son panier pour réclamer quelques friandises à sa propriétaire endormie. L’animal avait alors commencé à mordiller les doigts d’Asteria avant de pousser des petits cris suppliant qui l’avait finalement réveillé en douceur. Elle avait souri, baillé, et s’était étirée dans des bruits de craquements d’articulations particulièrement désagréables à entendre. Asteria avait même trouvé le temps de fouiller dans son énorme male pour trouver la boîte de croquettes qu’elle avait déversé dans un bol posé près du lit, Pria s’était jetée sur la nourriture comme la pauvreté sur le monde sous les yeux de sa propriétaire assise sur son lit.
Cette propriétaire qui avait alors jeté un œil sur sa montre et s’était rendue compte, en ouvrant des yeux aussi rond que des soucoupes. Elle était en retard d’un peu plus d’une dizaine de minutes. Elle avait alors quelque peu paniqué, c’était une chose qui ne lui arrivait jamais à elle qui était toujours ponctuelle, puis elle s’était reprise en se disant que ce n’était que dix minutes et que lui non plus ne serait certainement pas à l’heure, puis elle avait enfilé ses chaussures rapidement, avait attrapé son sac et s’était précipité à l’extérieur de sa salle commune pour dévaler les escaliers. Son habituelle maladresse n’avait pas manqué de se faire sentir alors qu’elle était dans les escaliers mais à chaque fois, sur ses escaliers mouvants, elle s’était rattrapée à la rampe.
Finalement, elle était arrivée dans la bibliothèque complètement échevelée, à bout de souffle, avec encore la marque de son oreiller inscrite dans un rose pâle qui tranchait avec la pâleur de sa peau. Elle qui n’était pas très sportive eut un peu de mal récupérer son souffle, elle se maudissait, elle le maudissait, et surtout elle haïssait cette situation dans laquelle on l’avait mise sans tenir compte de son avis. Elle se mit à tousser, et la bibliothécaire lui lança un regard réprobateur tout en portant à ses lèvres un doigt qui imposait le silence, ce à quoi Asteria répondit par une petite courbette afin de s’excuser de son comportement. C’était la première fois qu’on lui faisait ce type de remarquer, et elle qui était de mauvaise humeur se trouvait être, à présent, en plus vexée. Maintenant, il ne restait plus qu’à trouver cet élève… S’il s’était donné la peine de venir.



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Phoenix N. Hemingway

Phoenix N. Hemingway


▽ date d'inscription   : 06/08/2012
▽ tweets   : 926
▽ âge du personnage   : 16 ans
▽ année/métier   : 6ème année
▽ clubs/associations   : Co-Président de la Mafia & docteur love de la Gay League. et sinon je suis ton père.

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MessageSujet: Re: Welcome To Hell >> Phoenix    Welcome To Hell >> Phoenix  EmptyLun 26 Nov - 22:52




astéria ♈ phoenix
i'm not the kind of fool who's gonna sit
and sing to you about stars, girl.
“ Non mais vous pouvez pas me faire ça ! ” “ Oh si Monsieur Hemingway je peux, et je vais le faire. ” Une moue de dégout déformant sa bouche Phoenix crut voir son petit monde s'effondrer à l'annonce du professeur de Métamorphose. Il ne comprenait pas. C'est quoi cette histoire ? “ Des cours de soutien ? Vous êtes sérieux ? J'ai pas besoin d'aide ! ” “Oh si Monsieur Hemingway, votre dernier devoir, qui est descendu plus bas même que le fond de l'océan prouve le contraire. Vous comptez retourner dans les fonds marins pour le prochain ? Non que j'ai quelque chose contre la plongée sous-marine, mais comme vous n'avez pas l'air d'avoir apporté votre tuba, je vous conseille d'essayer de remonter à la surface. ” Devant tout ce sarcasme, Phoenix n'eut même pas le courage de chercher une répartie. Ce professeur là à pour passion de le martyriser de toute façon, de lui faire subir toutes les tortures auxquelles son esprit dérangé peut songer. Il a déjà dû faire le cobaye humain pour toutes les métamorphoses, et surtout quand le professeur explique ce qu'il ne faut absolument pas faire. Ses sourcils ont brulé ou changé de forme tellement de fois qu'ils osent à peine repousser aujourd'hui. Il doit même s'efforcer de cacher les tachesde couleur bleue qui lui sont apparues sur les fesses dernièrement. Tout ça c'est toujorus de sa faute. Après tout, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne lui impose cette nouvelle torture : Les cours de soutien.
Phoenix imaginait alors déjà toutes les nouvelles transformations désastreuses et douloureuses que le professeur va lui infliger, en tête à tête en plus, là où son sadisme n'aura aucune limite. Je préfèrerais encore être le cobaye des potions de Rudy, se dit-il. Mais bon Rudy c'est un ami encore, même si ses premiers essais de nouvelles substances pour la mafia peuvent le faire finir la tête dans un seau à cracher des salamandres enflammées pendant une semaine. Le professeur de Métamorphose, lui par contre ce n'est pas un ami du tout. “ Miss Byron vous aura la charge de vous repêcher, peu importe les moyens, même s'il faut envoyer les requins. Bonne chance. ” Attends. Marche Arrière. Il s'est passé quoi là ? Phoenix en resta bouche bée, les yeux comme ceux d'un merlan frit - après tout il commence à s'habituer à la vie aquatique, c'est légitime - en entendant la nouvelle. Sidéré, il sentit un peu de sa crainte se soulever. Ce n'est peut-être pas si mal, non ? Tant que ce n'est pas lui, c'est toujorus mieux. Mais quand même, pensa t-il, en parcourant la salle qui se vidait de sorciers à la recherche de celle qu'on nomme Astéria Byron, et qu'il la voit un air glacial et hautain coincé entre son nez et ses lunettes, il se demanda si cette donzelle n'aurait pas quelques tortures de son cru à lui infliger si jamais il se révélait peu coopérant. La pensée le fit frissonner. Mais, seulement de peur ?
Se retournant vers le Professeur, prêt à ajouter quelque chose, celui-ci lui coupa le souffle en imposant son doigt sur ses lèvres. “ Assez de vos jérémiades Hemingway, vous le ferez un point c'est tout, sinon je mettrais votre soeur au courant pour la coloration bleue de votre fessier. ” Plus outré encore, Phoenix ravala sa colère au fond un marasme d'incrédulité. Ce professeur parvient toujorus à l'étonner, et pas dans le meilleur sens du terme.

Cette après-midi, après être rentré dans la salle commune des Gryffondor, il prit le courage d'écrire un hibou rapide à ladite Miss Byron : Salut. Quand pourrons-nous étudier ensemble ? Phoenix. auquel elle lui répond simplement : Dimanche dans deux semaines. Bibliothèque, Treize heures. Et tâche d'être à l'heure. Astéria. L'écriture majestueuse mais nerveuse de la jeune Serdaigle - oui les filles à lunettes sont toutes à Serdaigle c'est un fait - lui fit comme un haut le coeur. Il eut presque l'impression qu'elle le poignardait déjà avec les pointes acérées de ses 't' ou de ses 'l'. Enfin, Phoenix, t'as pris quoi au petit déjeuner ? Ne laisse pas Rudy te le préparer, voyons ! Enfin, c'est juste que l'autorité professorale, que ce soit celle d'un vrai professeur ou d'un professeur d'un jour, ça lui fait toujours l'impression qu'on lui pointe une baguette en pleine tronche. En même temps, si on repense à ses précédentes expériences avec le corps enseignant, presque la moitié de ses professeurs ont fini par le menacer avec leur baguette, ou par lui jeter des mots assassins avec une plume sur du parchemin.
Mais voyons, cette Astéria, ce n'est qu'une élève, qui a le même âge que lui, fait surement les mêmes bêtises que lui, s'amuse surement comme lui. Quoique. Il n'a pas l'impression de l'avoir beaucoup vu - oui parce que dans les cours ça comtpe pas, il est bien plus occupé à échanger des mots avec sa soeur ou avec ses soldats de la mafia, qu'à regarder qui est assis à coté - en tout cas pas au club de lecture, ni aux soirées de la Gay League. Après tout il ne la connait même pas. Et pourtant elle est dans la même année que lui. Il ne l'avait surement jamais vu consciemment jusqu'à l'autre jour où il avait dû l'identifier dans la classe. Non mais sérieux, qu'est-ce qu'on fait de sa vie quand on est pas dans la Mafia ? Ca franchement il se le demande. Mais maintenant qu'il y repense. Ce petit visage de souris, ces cheveux roux incendiaires, il lui semble bien s'en rappeler. Un exposé ? Un travail de groupe ? Non surement pas. Peut-être une histoire récente ? Ou des rumeurs ? Ah oui. Il semble bien que la Gazette ou qui que ce soit d'autre ait un jour dit que cette fille là et ben, elle aimait les filles. Comme Franky, et puis comme lui, ce n'est pas choquant après tout. Mais ça avait fait jaser. Enfin surtout le démenti virulent de la principale intéressée qui avait invoqué que de la bouse de dragon soit jetée dans le slip de ceux qui avaient colporté cette rumeur. Du coup en y repensant, ça le fit rigoler. Il la connaissait un peu cette fille finalement. Il avait pensé la présenter à sa soeur un temps, qui surement l'aurait trouver à son goût. Elle n'est pas si désagréable à regarder. Elle a de jolis yeux, un joli minois, des cheveux roux comme du feu et... ce petit quelque chose d'arrogant, de glacé, de blasé, qui vous donne juste envie de lui courir après jusqu'à ce qu'elle daigne vous regarder. Oh, Phoenix, elle t'a déjà complètement à sa merci.
La tension montait alors que le jour prévu pour l'étude à la Bibliothèque se rapprochait. Quelque chose rendait Phoenix fébrile, autant d'appréhension que d'excitation, craignant encore des heures de tortures scolaires et de tentatives de métamorphoses ratées, et en même temps se sentant émoustillé à l'idée de passer ces heures en la compagnie d'une si charmante tortionnaire.

Le jour-même, Phoenix se leva avant son réveil, chose presque inconnue. Profitant que tout le monde était endormi, il partit prendre son petit dèjeuner dans la grande salle. A le voir débarquer seul, l'air un peu étrange, la concierge eut presque une crise cardiaque et se tient sur ses gardes, flairant un mauvais coup. Mais Phoenix se contenta de manger son bol de céréales, regardant ceux qui se trouvaient autour de lui à manger de si bonne heure. Que des gens qu'il n'a jamais vu. Surement de ces gens qui ne font que se lever tôt et étudier et réussir leurs études et ne connaissent pas les joies de casser le chateau toute la nuit. Même s'il cherchât bien, il ne trouva pas la chevelure rousse de la demoiselle Byron, il; croyait que quand on était dans le club des intellos à lunette, on était toujours la première au petit dèj et la première à la Bibliothèque. Voila qu'elle en serait peut-être surprenante.
Il finit par se rendre à la Bibliothèque, presque déserte. Il fit un signe de tête à la Bibliothécaire, prête à dégainer sa baguette à la moindre escarmouche et préparant déjà son armée de livres assomants sur les guerres des trolls qu'elle lui enverra bien assez tôt. Il s'assit à une table prêt de la fenêtre. C'est nul d'être en avance, il n'y a rien à faire. Peut-être prendre un livre ? Phoenix se risque à un livre ou il a vu le mot 'explosion'. Et bouse de Sombral, c'est sur l'explosion de la présence de Pitiponk en Irlande du Nord entre 1856 et 1861. Passionant... Quelques pages à peine et il s'endormit.

C'est un coup violent sur la tête qui le réveille. La bibliothécaire en question qui a enfin réalisé qu'il dormait et le gratifie d'un magnifique volume sur les différentes façons de remuer un chaudron. Très lourd surtout, on croirait pas qu'il y a tant de subtilités dans cet art. “ Tu vas te dépêcher de sortir de la Bibliothèque toi, si tu crois que tu peux venir ici pour récupérer de tes nuits de débauche, tu t'es trompé de porte ! ” Encore embué, Phoenix tente de marmonner son explication : “ Mais je... je dois retrouver qu... quelqu'un, je suis juste un peu en avance. ” “ Pas de ça chez moi, tu n'iras pas faire des cochonneries avec tes amoureuses ou Merlin-sait-qui dans ma Bibliothèque ! Tu as cinq minutes pour débarrasser le plancher. ” Un autre coup sur le crâne, et elle le laisse en paix. Bouse de Dragon. Il regarde l'heure sur l'horloge. Ah non, il n'est plus du tout en avance, c'est l'heure.
Phoenix ramasse ses affaires et se lève en hâte, prenant la peine de ranger le livre sur lequel il s'est endormi - maintenant plein de bave - mais dans la mauvaise étagère bien sûr - celles sur l'élevage des Véracrasses on dirait. Il faudra trouver une solution et vite. La voila qui vient. Enfin plutôt Astéria. Celle-ci ne le voit pas encore, tournée vers la Bibliothécaire, alors il se plante devant elle et se signale d'un petit : “ Bouh. ” Accompagné de son sourire le plus charmeur. pas le temps de la laisser répondre ou même respirer qu'il lui atrappe le bras et qu'il l'entraine le plus délicatement possible, derrière un rayonnage. “ Bon, je viens de me faire expulser de la Bibliothèque, si on trouve pas une solution d'ici trois minutes, la vieille pie va m'enterrer sous une pile de vieux bouquins. Des idées ? ” Opération cours de soutien enclenchée. Phoenix n'aurait jamais pensé que ce put être si palpitant.
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MessageSujet: Re: Welcome To Hell >> Phoenix    Welcome To Hell >> Phoenix  EmptyMer 5 Déc - 22:15

Welcome To Hell

Asteria & Phoenix



Un regard noir, c’est tout ce que tu trouvas à lancer à cette bibliothécaire qui faisait, à ton humble avis, un excès de zèle dès plus mal placé. Depuis quand toussoter en entrant dans une bibliothèque était un acte délibéré, une chose faite pour rompre le silence qui n’était au finale qu’un mélange disgracieux de murmures et de rires étouffés que l’on camouflés derrière des montagnes de livres. Allons bon, cette femme était juste étrange cachée derrière ses énormes lunettes rouges et sa tignasse brune, elle devait certainement trouver sa vie insipide, et pour tromper l’ennui surement se donnait elle plus d’importance qu’elle n’en avait vraiment. Combien de fois, Asteria, avait-elle entendu sa voix de crécelles s’élever, rompant brusquement l’étonnant silence des lieux pour insister sur le fait que les lieux étaient fait pour travailler et que les fauteurs de troubles étaient invités à quitter les lieux. Ca ne faisait effet que quelques minutes, cinq tout au plus, avant que les choses ne reprennent leur cours, c’était après tout une situation immuable, et puis, même les plus turbulents des élèves se devaient de rendre des devoirs comme les autres. Que devaient-ils faire quand on leur interdisait l’accès à la bibliothèque ? Les professeurs prenaient ils pour argent comptant cette explication quelque peu foireuse comme quoi la bibliothécaire les avait pris en grippe et qu’elle leur avait ordonné, pour un simple rire déplacé, de quitter les lieux ?! Bien sûr que non. Les professeurs se fichaient bien de votre vie personnelle et se rangeaient presque toujours du côté des adultes. Elle avait l’habitude, elle avait toujours vu sa mère agir ainsi en disant à ses étudiants que ce n’était pas son problème, et puis que de toutes façons le zéro pointé ne serait pas le sien mais le leur.

Mais tout ça n’avait fondamentalement pas d’importance, elle n’était pas là pour se mettre à dos tout le monde de l’enseignement parce qu’elle avait quelques problèmes qui n’étaient pas près d’être résolus avec sa mère et que cette bibliothécaire ne lui revenait pas. Elle avait d’autres choses à faire, et trouver cet élève non souhaité restait la première chose à faire. Néanmoins, elle n’eut pas fait un pas en avant qu’il se trouvait face à elle, trop proche à son goût, la poussant instinctivement à enclenché un geste de recule alors que déjà il l’attrape par le bras pour l’emmener dieu sait où. Elle voudrait l’en empêcher, mais elle n’en a pas la force ses membres sont encore engourdis par le sommeil qu’elle a quitté il n’y a pas si longtemps que ça. Il n’est même pas dit que si elle avait été en possession de tous ses moyen ses tentatives auraient été plus fructueuses, il est si grand, et elle si petite, si frêle. Pourtant, une fois cachée derrière les étagères de la bibliothèque, elle trouve les ressources suffisantes pour s’extirper de sa poigne, lui jetant un regard désapprobateur. Elle ne comprend rien. Elle ne se sent pas à sa place, et se demande encore une fois si le monde autour d’elle ne commence sérieusement pas à devenir complétement fou.
Alors elle s’apprête à lui chuchoter tout son mécontentement, mais il est déjà en train de parler. Sagement, elle le laisse finir sa phrase mais déjà elle sent poindre en elle l’envie de le frapper, de lui arracher les cheveux, et de le laisser en plan. La violence n’est pourtant pas la meilleure façon de faire passer un message, mais là, comment y résister alors qu’il lui annonce avec un sourire à en faire tomber à la renverse toutes les nonnes du pays qu’il vient juste de se faire virer de la bibliothèque. Ca n’annonce rien de bon. Absolument rien de bon. Mais au lieu de le frapper, de le pousser, d’éclater dans sa violence, elle ferme les yeux, se laissant aller contre les étagères pleines à craquer de livres poussiéreux, elle a besoin de réfléchir rapidement, très rapidement à une solution qui leur permettrait à tous les deux de trouver leur compte. Il serait si facile de dire merde à tout, et de retourner se coucher, mais c’est tout simplement inenvisageable, ils risqueraient tous deux d’y perdre plus que d’y gagner quoi que ce soit. « Ça aurait été bien plus facile si tu avais été un élève sage et tranquille. ». Mais si ça avait été le cas il aurait certainement eut de meilleurs résultats à ses examens pour la bonne et simple raison qu’il aurait écouté en cours au lieu de faire le pitre en passant pour un vieux gorille dégénéré pour épater la galerie. Un peu de normalité dans un monde totalement chamboulé fait de briques et de broques c’était tout simplement trop demandé. Rien. Rien ne pouvait être banal en ce monde, alors c’était une solution des moins courantes qu’il fallait trouver. « Restes là. ». Elle s’était alors décollé de son étagère, avait posé une main sur son torse pour le repousser un peu, avant de rapidement retiré sa main. Puis elle s’était éloignée de quelques pas avant de se retourner en rajoutant « Ne bouges pas ! »[ /b]. Et s’il souhaitait survivre il avait tout intérêt à ne pas bouger de sa cachette.

Quant à elle, elle était déjà en train de fouiller dans son sac à la recherche de cette foutu autorisation qu’elle avait un jour ensorcelé juste au cas où. On lui avait un jour donné l’autorisation d’aller dans la réserve, elle avait obtenu ce sacro-saint papier qu’on ne donnait qu’à peu de monde, et encore moins aux élèves, mais certains professeurs étaient assez conciliants à ce niveau-là. Malheureusement pour celui qui lui avait signé l’autorisation, il était loin de deviner qu’il était un sort qu’elle maitrisait depuis sa toute première année et qui d’après sa mère se révélait être absolument indispensable. Un simple sort de falsification qu’on n’était pas censé connaître à Poudlard et qui passait d’ailleurs assez bien toutes les rigoureuses attentions des bibliothécaires, comme de son professeur principal quand il s’agissait de fournir des autorisations de sorties que sa mère avait complétement oublié de signer. De toutes façons inutiles de lui demander son avis, elle s’en fichait complétement, beaucoup trop occupé à se maquiller pour charmer ses nouveaux étudiants.
Asteria, tout en continuant à marcher, avait finalement trouvé cette feuille pliée en deux rangée soigneusement dans une poche de son sac, elle n’avait pas l’air très heureuse. A dire vrai elle était même furieuse de devoir régler ce problème qui n’aurait jamais dû exister, et elle était tout aussi mécontente de devoir s’adresser avec presque trop de politesse à cette fille à l’allure de mamie bêcheuse coincée derrière son bureau. Un sourire, c’était peut-être trop demandé, alors elle se contenta des politesses de bases. Un simple bonjour pour commencer avant de tendre la feuille à la bibliothécaire qui la prit du bout des doigts. Surement était elle aussi atteinte de tocs un peu gênant, Asteria n’aurait pas été surprise de la voir se désinfecter les mains avant d’enfiler des gants de chirurgiens pour observer ce simple morceau de parchemin ensorcelé. Les lèvres pincées, ces lunettes rondes et rouges sur le bout du nez, elle scrutait avec attention à la recherche d’une quelconque erreur qui prouverait que ce n’était qu’une copie. Mais rien. Il n’y avait rien qui puisse venir à bout de la supercherie si ce n’était un sort de dé-falsification, sort qu’elle ne lança pas, se contentant de ranger le papier dans un tiroir au grand dam d’Asteria. Pourquoi ne pouvait-elle pas faire comme les autres ? Pourquoi ne pouvait-elle pas lui rendre la feuille en souriant avant de lui tendre les clés ? Qu’importe, Asteria ravala son soupir en affichant un sourire qu’elle attrapait les clés qu’on lui tendait d’un geste quelque peu négligeant.[b] « Vous avez une heure. »
. Une heure c’était largement suffisant, elle aurait surement jeté l’éponge avant ça pensa t’elle tout en récupérant les clés.

Sur ce, elle revint sur ses pas, passant devant Phoenix, s’arrêtant quelques instant juste pour lui indiquer qu’il fallait désormais qu’il la suive. « Maintenant tu peux bouger. Suis moi ! ». Et sans vraiment l’attendre elle avait repris son chemin pour se diriger vers la porte qui menait à la réserve. Les clés en avant, elle ouvrit la porte, la gardant ouverte le temps qu’il passe. Le tout devait se faire dans le plus grand secret. Décidément ces cours se révélaient déjà être difficile à donner.



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Phoenix N. Hemingway

Phoenix N. Hemingway


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MessageSujet: Re: Welcome To Hell >> Phoenix    Welcome To Hell >> Phoenix  EmptyMer 19 Déc - 21:14




astéria ♈ phoenix
and i spent all night stuck on the puzzle.
“ Ça aurait été bien plus facile si tu avais été un élève sage et tranquille. ” La phrase claque sur Phoenix mais il sourit. Combien de fois son père lui a-t'il dit la même chose ? Et sa mère aussi, même si c'était plus sur le ton blasé de la mère débordée ? C'est vrai que sa vie aurait été plus simple. Enfin surtout celle de ses parents et de ses professeurs. Mais bon ce n'est pas le cas, raté, si on avait fait des test avant sa naissance, on se serait peut-être rendu compte de cette anomalie, mais là maintenant, c'est un peu tard. Et la pauvre Astéria se retrouve avec Phoenix sur les bras. “ Raté, je ne suis pas un garçon très sage. C'est ce qui me rend si irrésistible, tu sais. ” En plus d'être ingérable, il est un peu trop charmeur, oui.
Phoenix sent que sa professeur d'un jour est pleine de désapprobation, pleine de colère, surement en train de juger tous ses faits et gestes depuis sa naissance, et surtout les derniers en date qui lui ont valu de se retrouver avec le fardeau de lui donner des cours. Elle est peut-être à plaindre. mais ce n'est pas le genre de Phoenix de plaindre les gens. Il est plutôt du genr à les titiller, les embêter encore plus, et essayer de les foutre dans son lit. Non ce n'est pas un gentil garçon, désolé.

Enfin, ils vont bientôt se faire jeter de la bibliothèque si on ne trouve pas une solution, et Phoenix n'en a pas une seule en tête qui n'implique aps de faire sauter la bibliothèque ou de charmer la bibliothécaire, deux idées vouées à l'échec. “ Reste là. ” Mais voila Astéria qui prend les choses en main, c'est intéressant. j'ai bien envie de voir ça. Enfin pour l'instant la chose qu'elle semble prendre en main c'est le torse de Phoenix, se pressant d'en retirer sa main. “ Ne bouge pas ! ” Mais Phoenix ne bouge déjà plus, comme sonné par ce qui vient de se passer. Il ne s'y attendait vraiment pas.
Phoenix se reprend, à temps pour admirer le spectacle. Qu'avait-il déduit auparavant d'une Serdaigle à lunettes bonne en classe et agréable à regarder ? Ah oui surtout pas le genre à savoir tromper les autres, élaborer des stratagèmes dignes de la mafia. Et surtout pas du genre à le faire taire et se perdre dans un monde plein de guimauve et de fraises tagada en posant juste sa main sur son torse. Il la regarde avec intérêt et admiration, comme un enfant, sortir un bout de papier et l'ensorceler pour aller le présenter à la bibliothécaire. Elle revient vers lui, le visage un peu moins crispé, peut-être, et il se dit à cet instant que si elle a réussi à amadouer la bibliothécaire, il l'aimera pour la vie. Mais bon, cette vieille pie, pas même lui n'a réussi à lui faire les yeux doux, c'est comme si elle était insensible à toutes les avances du monde. A moins que... elle ne préfère les jeunes filles ? C'est un scoop, les gars.

“ Maintenant tu peux bouger. Suis moi ! ” “ Qu'est-ce que... ” commence t'il avant de s'arrêter. Tiens ça ne te ressemble pas de ne pas finir tes phrases. Il la suit sans pouvoir finir sa question. Non, elle doit surement l'emmener dehors, ils se sont fait jeter dehors bien sûr, personne ne peut se jouer du dragon de la Bibliothèque. Allez s'il te plait, sinon il faudra l'aimer pour toujours. Mais Astéria ne se dirige pas vers la sortie, ni vers le reste des rayonnages, et soudain Phoenix se demande si elle ne l'emmène pas dans les entrailles de l'enfer. Il ne connait pas cette partie de la bibliothèque, et pour cause, elle n'est pas autorisée aux élèves. Et Phoenix n'est pas du genre à braver les interdictions dans cet endroit où il ne met que rarement les pieds. Mais bien sûr ! Un souvenir de Première Année lui revient, quand en faisant le tour du chateau on leur avait parlé de cette salle accessible uniquement sous autorisation d'un professeur. Mais bien sûr aucun professeur n'a jamais eu l'occasion de proposer à Phoenix d'y aller. Ce n'est que maintenant, par cette jeune fille qui a plus d'un tour dans son sac qu'il y met enfin les pieds.

A peine a-t'il poussé la porte qu'il se sent envahi de l'odeur des livres anciens, si rarement dérangés. Peu de gens connaissent sa passion pour l'odeur des vieux livres, et il est hors de question que ça se cache. Alors il réprime son envie d'aller tous les sniffer comme de la coke. Il se retourne vers Astéria, comme des étoiles dans les yeux. Il prend son souffle avant de parler mais ne parvient pas à dire quelque chose. C'est vrai qu'il faut l'aimer pour la vie maitnenant. Oups.
Il regarde encore autour de lui, puis revient poser son regard sur Astéria. Un rictus vient de déformer ses lèvres. Un rtictus un peu charmeur, celui qui va avec tout l'attirail de " viens passer ta vie dans mon lit ". “ Tu sais que... pénetrer dans les endroits interdits, c'est un de mes passe-temps favori ? Et d'y mettre le désordre aussi. ” L'âme de la mafia lui est revenu, ou alors, est-ce un gros sous-entendu ? Mystère.
Il se rapproche d'Astéria, dangereusement, jusqu'à ce qu'elle puisse sentir son souffle. “ Alors on se met aux choses sérieuses ? ” dit-il d'une voix qui ne laisse pas penser qu'il parle de travail.
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MessageSujet: Re: Welcome To Hell >> Phoenix    Welcome To Hell >> Phoenix  EmptyDim 30 Déc - 12:39

Welcome To Hell

Asteria & Phoenix



Pour ne pas être sage, il est certain qu’il n’est pas sage, et si ce n’est, selon elle, pas une chose dont on doit être fier, lui en revanche s’en vante sans aucune vergogne. On lui a certainement fait ce reproche un nombre incalculable de fois, et c’était, sans nulle doute, pour cette raison qu’il ne s’en préoccupait pas, tout comme elle avait cessé de s’intéresser à toutes les rumeurs qu’on pouvait bien lancer sur elle. Néanmoins, si les rumeurs qui pouvaient circuler au sujet de l’étrangeté d’Asteria étaient absolument fausses, il était avéré que la plupart des bêtises de Phoenix étaient quant à elle absolument réelles. Combien de fois avait-elle put voir, sur la première page de la gazette de Poudlard, s’étaler toutes les frasques de la famille Hemingway ? Parce qu’il était là le problème, aussi, c’est qu’il n’était pas seul, il avait aussi une sœur, jumelle qui plus est, qui était tout aussi discrète que lui. Oui, il n’était pas sage, particulièrement visible, charmeur aussi au vu du nombre de personnes qui se vantaient de l’avoir approché de très près, et ça ne lui posait aucun problème. Et à elle, de toute façon, on ne lui demandait pas son avis. Mais croire qu’elle était incapable de se faire entendre, et de s’imposer dans ce monde qu’elle avait surtout l’air de fuir, c’était une erreur. Elle pouvait bien mener son petit monde à la baguette si elle le souhaitait vraiment, et ce jour-là, elle était bien décidée à ne pas laisser Phoenix faire ce qu’il voulait. C’était après tout sous sa responsabilité à elle qu’on avait mis la sacro-sainte clé de la réserve. Il était dès lors totalement impensable qu’elle le laisse prendre le dessus, et totalement impensable qu’il vienne mettre le feu à cette situation déjà, plus que, pleine de poudre à canon. Non. Non. Et entre trois fois non, rien ne lui échapperait parce qu’elle l’avait tout simplement décidé, c’était tout simplement irrévocable. Enfin, ça l’était jusqu’à ce que la lourde pote de la réserve ne se referme sur eux.

Parce qu’une fois la porte refermée, l’assurance de Phoenix refit surface comme si la stupeur qu’avait fait naître Asteria par sa résolution des problèmes avait subitement disparue. Elle tente de ne pas y prêter attention, partant du principe qu’il est un peu comme un animal. Une sorte de petit chien, ou un fauve pas vraiment dangereux, juste beaucoup trop joueur, à qui il ne faut pas montrer ses doutes ou bien mêmes ses craintes si l’on ne veut pas le laisser gagner du terrain. En somme, il faut qu’elle reste comme d’habitude, froide, presque frigide, imperturbable face à ces monstre qu’il est, car il en est fini du temps où il ne terminait pas ses phrases, où il pouvait bégayait ou tout simplement se taire quand elle le lui disait. “ Tu sais que... pénétrer dans les endroits interdits, c'est un de mes passe-temps favori ? Et d'y mettre le désordre aussi. ”. Oh oui, c’est bel et bien fini. Et face à ce trop-plein d’assurance qui déverse sans vergogne sur ses craintes, elle se contente de soupirer, de fermer les yeux d’un air ennuyé sans rien rajouter. Se laissant aller contre les étagères pleines de ses vieux livres dont l’odeur enivre qui conque rentre dans cette réserve, son assurance fond à mesure que la sienne, à lui, reprend de la vigueur. “ Alors on se met aux choses sérieuses ? ”. Elle peut sentir la chaleur d’un corps près du sien, le souffle chaud de Phoenix venant se mêler aux mèches rousses de ses cheveux, lui chatouillant alors le visage. C’est le moment qu’elle choisit pour ouvrir les yeux, l’air un peu contrarié, les bras croisés sur sa poitrine. Elle est assurément troublée par cette soudaine proximité, un peu comme quand elle avait posé sa main sur son torse, mais elle n’en dit rien, elle aimerait ne rien en laisser paraitre. Il ne faut pas, sinon, elle aura perdu ce jeu et Asteria n’a jamais vraiment aimé perdre. Mais il est pourtant impossible de cacher la rougeur qui colore légèrement ses joues, diable soit les réactions physiques incontrôlables.

Alors elle se décide enfin à bouger, à reprendre des forces, à manger du lion, et c’est sous la forme d’un sourire qu’elle se décide à l’extérioriser. Un sourire taquin qu’on ne lui voit pas souvent, si il faut jouer sur son terrain alors elle doit se montrer capable de contrer son charme par le sien. Quoi qu’en matière de charme, elle est certainement moins pourvu que Phoenix, et elle sait assurément moins bien s’en servir, mais un sourire lui semble être sur l’instant une assez bonne idée. « Moi qui pensais que tu n’avais jamais de bonnes idées, aurais-je été en présence de la toute première ?! ». Le ton est volontairement amusé, et ironique, cela va s’en dire. Sans oublier que pour accompagner le ton, elle se met à taper silencieusement dans ses mains. « Etre a mon contact te fait déjà progresser ! Ce n’est déjà pas si mal non ?! ». Et elle le pousse un peu afin de se frayer un passage entre lui et l’étagère. Coup manqué. Tout son corps le frôle quand même alors qu’elle se dégage de cet étroit passage, elle n’avait pas imaginé qu’il fut aussi près, et elle réprime un soupir mais ne peut que ressentir ces étranges picotements qui fourmillent un peu partout là où ils se sont frôlés. C’est absolument stupide. C’est la chose la plus stupide qui lui soit jamais passé par la tête. Alors elle s’éloigne de lui, pour s’enfoncer dans les profondeurs de la réserve à la recherche d’une table où ils pourront enfin travailler les cours, il y fait sombre. Et elle tâtonne les murs à la recherche d’un interrupteur qu’elle trouve couvert de toiles d’araignées. « Berk ». Décidemment, il n’y avait jamais personne pour venir dans cette réserve, mais la lumière fini par s’allumer éclairant une petite table en bois qui sert certainement pour la consultation des ouvrages. « Allez dépêches toi ! On a du travail et on a qu’une heure ! ». Et elle tourne sur elle-même pour voir où il se trouve.



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Phoenix N. Hemingway

Phoenix N. Hemingway


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MessageSujet: Re: Welcome To Hell >> Phoenix    Welcome To Hell >> Phoenix  EmptyDim 6 Jan - 18:02




astéria ♈ phoenix
do you still think love is a laserquest ?
Phoenix a décidé de s'amuser un peu avec Astéria. toute sa vie il ne fait que s'amuser, alors ces cours de soutien bizarres ne vont pas y échapper. Si on ne s'amuse pas, ce sera une journée perdue. Et puis sincèrement, un truc aussi barbant que ça n'est pas carrément plus intéressant avec un petit grain de folie signé Hemingway ? Non pas Ernest Hemingway, Phoenix plutôt, bon on peut pas non plus avoir deux génies portant le même nom. Mais bon, cette façon qu'il a de draguer tout ce qui bouge, on peut pas dire que ça tient du génie ? Non ? Personne n'est d'accord ? Tant pis.
Enfin c'est surtout Astéria qui n'a pas l'air d'accord. Et cette manie que Phoenix a de transformer tout en un plan drague a l'air de profondément l'exaspérer. Tout à l'heure Phoenix avait l'air d'être un petit chien perdu, et maintenant qu'elle l'a secouru, il redevient égal à lui-même, dragueur invétéré qui n'a qu'une envie, c'est de la mettre dans son lit, et surtout pas de travailler l'art de la Métamorphose. Au moins Phoenix se sent mieux, confiant, sûr de son coup, prêt à sortir toutes les armes à sa disposition pour arriver à ses fins. Mais pourtant, comme elle vient de lui prouver, Astéria n'est peut-être pas une fille comme les autres. Et il faudra agir autrement, jouer une autre carte dans son jeu. Et surtout ne pas se laisser prendre à son propre jeu.


EEn tout cas, elle en sort une nouvelle : le sarcasme. “ Moi qui pensais que tu n’avais jamais de bonnes idées, aurais-je été en présence de la toute première ?! ” Phoenix hausse le sourcil. Il est toujorus prêt à la répartie, mais cette façon qu'elle a de se foutre de sa gueule ça ne lui plait qu'à moitié au fond. C'est pas non plus comme les filles qui font juste un peu semblant de lui résister alors qu'elles ont qu'une envie c'est qu'il se jette sur leur bouche et les embrasse langoureusement. “ Etre a mon contact te fait déjà progresser ! Ce n’est déjà pas si mal non ?! ” “ Oh c'est beau, je te fais découvrir des choses, et toi tu m'en apprends des nouvelles. Viens plus près, viens m'apprendre la vie. ” Regard lubrique appuyé.
Alors qu'Astéria essaie de se glisser subrepticement loin de Phoenix, celui-ci fait en sorte de ne lui laisser que peu de place pour passer, la forçant bien sûr à se frotter tout contre lui. Il en frémirait presque de ce stratagème si ingénieux. Mais si, il frémit ? Il se passe quelque chose en lui mais... on va pas en parler hein. Décidémment ces cours s'annoncent beaucoup moins barbants qu'ils n'en avaient l'air. Avec un grand sourire, Phoenix observe Astéria se frayer un chemin dans la pénombre jusqu'à trouver une table. “ Allez dépêches toi ! On a du travail et on a qu’une heure ! ” Il s'approche lentement, prenant tout son temps pour laisser couler ses belles paroles. “ Oh on peut en faire des choses en une heure. ” Petit clin d'oeil.

Quand elle se retourne, il est juste devant ses yeux. Appréciant son petit effet de surprise, il lui sourit, avant de se décaler pour tirer sa chaise et l'inviter à s'asseoir tel un gentleman. Oui Phoenix a des manières. Parfois. Il s'approche ensuite tout près de son oreille pour dir eà mi-voix : “ Mais si tu préfèresqu'on étudie un livre sur la transfiguration des nains de jardin, libre à toi. ” Il la quitte ensutie pour s'asseoir en face d'elle, lui jetant un regard calme mais pénétrant, ne la quittant pas des yeux. Sous la table, il avance son pied pour froler le sien, sans le toucher. Il ne faut pas la brusquer celle-ci. Phoenix tente une nouvelle technique, le charme et la douceur. Vous le reconnaissez, vous ?
“ Alors, l'objectif et que je sache changer la couleur du bonnet d'un nain de jardin, c'est ça ? ” dit-il avec un petit sourire en coin, alors qu'il fait semblant d'être un élève sérieux. A force d'y jouer, il pourra peut-être y croire, qui sait ?
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