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 remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)

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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

YELLOW QUEEN ▽ admin

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▽ date d'inscription   : 06/08/2012
▽ tweets   : 918
▽ âge du personnage   : seize ans
▽ année/métier   : sixième année
▽ clubs/associations   : Co-Présidente de la Mafia, aight, psychologue de la Gay League (n'interviens que si Phoenix vous a traumatisé.), membre du club des hauts statuts de Poudlard.

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MessageSujet: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyDim 23 Déc - 22:41


and they didn't event put up a fight,
they didn't even make up a sound.


Il s'est levé alors et elle a eu peur de le voir partir, de le voir retourner dans son dortoir et faire comme si de rien n'était. Parce que ça serait peut-être mieux ainsi, sans doute, même si Franky ne le pense pas vraiment. Elle a eu peur l'espace d'un instant, elle s'est dit qu'elle allait se retrouver assise dans les couloirs à nouveau, pendant un petit moment, et puis elle se serait mise à pleurer. Seule. C'est un peu la peur qui la tient au ventre, qui la ronge de l'intérieur, elle ne veut pas se retrouver seule, sans Phoenix, sans Rudy, elle ne veut pas perdre ses repères, et se sentir terriblement seule. Ca lui est déjà arrivé et elle a trouvé ça horrible, triste. Cause I'm just another girl who's tired of being alone.
Mais c'était juste l'espace d'un instant, puisque après le Serpentard s'est levé et lui a tendu la main, et il y avait quelque chose de fort dans ce geste. Franky n'aurait pas réellement su dire quoi, mais le geste était là, c'était fait. Et quand elle a prit sa main, elle s'est sentie plus forte, indestructible. L'orage est passé, le ciel doit être incroyable. Ca lui suffisait amplement à Franky. Et à présent elle est là, sa main ancrée dans celle de Rudy et elle monte les marches les unes après les autres, celles qu'elle a dévalées en quatrième vitesse deux heures plus tôt. Là où elle a faillit se tordre la cheville. Ca aussi, c'était pitoyable, et rien que d'y penser, Franky ne peut s'empêcher de se sentir idiote, sa main se resserre sur celle du Serpentard et elle accélère un peu, comme si elle ne voulait plus y penser. Elle ne pense plus à l'orage, plus aux escaliers, plus aux coups, plus aux larmes, plus rien. Elle tient juste cette main et elle continue de monter jusqu'en haut de la tour d'astronomie. Elle veut voir les étoiles.

Et elle arrive tout en haut, et juste avant d'entrer, elle se retourne d'un coup vers Rudy, lui rentrant dedans par la même occasion. Merde. Franky grimace un peu avant de murmurer. « Attends. » Elle sourit et pose ses mains sur les yeux du Serpentard pour qu'il ne voit rien, et passe la porte à reculons, sans pour autant retirer sa main. Baby I've been here before, I've seen this room and I've walked this floor. Elle attend qu'il soit là aussi et penche un peu sa tête sur le côté, elle sourit et elle ne peut s'en empêcher, elle se fiche un peu de tout ce qu'il y a pu avoir aujourd'hui. Demain est un nouveau jour, et dans la nuit, ils allaient bientôt passer à demain, alors elle voulait commencer cet autre jour avec Rudy à regarder les étoiles. Rien de plus simple. Au moins elle avait un peu de repos avant d'affronter les autres, avant que Poudlard ne se réveille, avant que Phoenix ne lui tombe dessus.
Franky garde ses mains sur les yeux du Serpentard et lève les yeux vers le ciel, elle sourit devant le ciel qui s'offre à elle et finit par murmurer en reportant son attention sur lui : « T'es prêt ? T'as pris une fusée ce soir, Ruds, j'te jure. Alors réveille mon astronaute, parce que ce soir il va toucher les étoiles. » Elle sourit un peu et finit par retirer doucement ses mains de ses yeux, les glissant sur les siennes. Et finalement Franky se retourne pour observer le ciel, un sourire sur les lèvres et elle s'approche des créneaux en gardant sa main dans la sienne. Juste regarder les étoiles. Dans ce début de nouveau jour. Et elle s'en fiche de se faire prendre ici la nuit, dehors, à enfreindre les règles du château, elle veut juste observer un instant l'immensité du ciel et attendre. C'est bien d'attendre. Et sans réfléchir plus, Franky se hisse sur les créneaux, le vide ne lui fait pas peur, elle aime le vide, elle aime l'air et le ciel, elle aime voler sur son balais. Alors le vide c'est rien. Debout là, elle attend, et se mord un peu l'intérieur de la joue, ses yeux rivés sur le ciel étoilé. Un faux pas et elle tombe. Mais elle risque quoi ? Son cœur s'accélère un peu, et elle se retourne vers Rudy. Et elle sourit, de ce sourire immense, de celui qui semble être fait de diamant, et elle attend. « Alors mon astronaute ? »
I found a way to let you in but I never really had a doubt.
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Rudy Jazz-King

Rudy Jazz-King

GREEN KING ▽ admin

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▽ âge du personnage   : 17 yo.
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▽ clubs/associations   : chef des chimistes de la mafia. très très grand adepte de la lecture.

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyLun 24 Déc - 16:01


Faster than an astronaut who's coming home to what he left long ago.


Rudy ne sait pas grand-chose à ce qu’il est en train de se passer. Dans sa tête. Dans son cœur. Partout. Sur terre. Dans le ciel. Mais il s’en fiche pas mal parce que tout ce qu’il sait, c’est que Franky est son amie. Elle est même plus que ça. Elle est toujours là. Dans sa tête, dans son cœur justement. Et s’il a bien vu dans son regard qu’elle pensait qu’il allait partir, il a aussi vu cette peur, cette tristesse. Et tout ces trucs que lui aussi aurait ressenti si Franky était sortie de sa vie du jour au lendemain. Rudy est peut-être perdu, mais sa seule certitude c’est bien ce contact qu’il a avec elle. Cette main tendue. Et lorsque Franky lui attrape la main Rudy se sent un peu revivre, d’une manière ou d’une autre. Il sait que maintenant tout ira mieux. Tout ira pour le mieux. Parce qu’ils ont su passer l’orage. Cet orage qui ne lui faisait pas peur tout à l’heure, mais qui était d’un coup devenu imposant et menaçant. Franky et lui l’ont balayé et au-dessus de leur tête il n’y a plus que l’univers.
Voilà. Et c’est vers l’univers qu’ils se dirigent pense Rudy. Main dans la main, silencieux, le long de ces couloirs sombres. Ils avancent et les lumières s’allument. Comme si c’était eux les lumières. Comme si la lumière les transportait. On dirait presque deux enfants qui marchent errent, à la fois perdus mais sûrs d’eux. Sûrs de la présence de l’autre à leurs côtés. Du coup quand les escaliers de la tour d’astronomie se dessinent face à ses yeux Rudy a envie de sourire. Ils y sont. Maintenant rien ne pourra les arrêter. Il monte limite les marches trois par trois, en tout cas il a l’impression que la montée n’a jamais été aussi rapide. Et quand ils arrivent enfin en haut tous les deux s’arrêtent. Ca y’est, c’est un peu la porte de la liberté face à eux, et ils s’apprêtent à la franchir ensemble. Ca a quelque chose de symbolique tout ça, et le petit cœur du King s’emballe un peu. Mais Franky lui dit d’attendre. Son bras tendu se raccroche à son corps et il lance un regard interrogatif à la Pousfsouffle. Qu'est-ce qu'il se passe ? A-t-elle des regrets ? Mais ses questions ne durent pas bien longtemps tandis qu'il sent les mains de Franky se poser sur ses yeux. Your hand is right in front of me, your finger fragilely, holy on my side. Et juste avant de ne plus rien voir il a juste le temps d'apercevoir son sourire, du coup lui aussi sourit un peu. Il ferme les yeux sous les doigts de la jeune femme et se laisse aller, se laisse faire, se laisse transporter. Il sent d'un coup le froid glacial envoûter son corps, mais il s'en fiche un peu. Il se sent bien et c'est tout ce qui compte. Rudy expire et il sent son souffle fume dans la nuit froide. « T'es prêt ? T'as pris une fusée ce soir, Ruds, j'te jure. Alors réveille mon astronaute, parce que ce soir il va toucher les étoiles. » La voix de Franky le soutire à ses pensées et le sourire de Rudy se transforme en un pincement de lèvres. Doucement il sent les mains chaudes de la jeune femme glisser et lui libérer le visage, et tout aussi calmement le Serpentard ouvre les yeux. Leurs mains se retrouvent tandis que le ciel se dessine devant ses yeux. Rudy pousse un soupir qui s'apparente plus à de l'émerveillement. Parce que oui il y a de quoi être franchement émerveillé. Autour de lui ne se dessinent pas simplement les étoiles, mais tout un monde. Ils avaient raison de penser qu'après l'orage le ciel leur offrirait le plus magnifique des tableaux. Les astres se mélanges aux étoiles et à la lune ronde dans une teinte dorée. Le ciel prend des teintes que le jeune homme ne s'était jamais imaginé, et la nuit les illumine. Oui, elle les illumine. Aussi, yeux rivés sur le cosmos, Rudy se prend à tourner sur lui même, lentement, comme un enfant, les mains liées à Franky. Cet instant ne dure pas longtemps, mais Ruds s'est senti heureux, sincèrement.

Et Franky s'en va. Du coup Rudy baisse le regard pour chercher à comprendre ce qu'il se passe. Franks s'éloigne et s'approche des créneaux, du vide. Ruds la regarde quelques secondes puis lorsqu'il la voit se hisser il s'approche d'elle. Son coeur bat, il a enfin peur. Elle est debout, à un pas du néant, les yeux rivés vers le ciel. Le King redescend un peu sur terre, il ne veut pas perdre Franks. Et malgré l'air assuré de la jeune femme, malgré son sourire, malgré son regard, Ruds n'arrive pas à se sentir vraiment bien. Il s'approche et est désormais à ses côtés. « Alors mon astronaute ? » Rudy sourit, parce qu'il n'y a qu'elle pour l'appeler comme ça, et pour que ça sonne si vrai. Si simple. Il lui reprend délicatement la main et la presse, pour être sûr que tout va bien. Qu'elle ne risque rien. Qu'il est là et que dans tous les cas il sera là. « C'est incroyable Franks. Je vais demander à la NASA de m'apporter ma fusée. Et on s'envole ? » Faster than an astronaut who's coming home to what he left long ago. Il sourit et il observe la jeune femme, et puis d'un coup comme ça il se place derrière elle et la prend dans ses bras. Il la soulève et l'enlève au danger. Et il rigole un instant, parce qu'il est désormais en plein milieu de la tour, et qu'il tourne à nouveau sur lui-même, plus vite cette fois, plus euphorique, Franks toujours dans ses bras. Euphorique. Oui euphorique.
Ses boucles brunes volent au vent et d'un coup Rudy sent le froid s'emparer de lui, passer sous sa chemise. Alors il s'arrête et la tête lui tourne un instant. Il s'assoit par terre, puis s'allonge sur le sol. Bras écartés. Il sort une cigarette et en propose une à la jeune femme. « J'adore Noël, parce que le ciel est plus beau qu'à n'importe quel autre moment. » Il sourit. Il profite. Il vit. I trust the things we do.
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D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyLun 24 Déc - 17:15

Le ciel est magnifique, jamais Franky n'aurait pu penser que l'orage laissait place à ça. Elle est sûre que si elle se hisse sur la pointe de pieds et qu'elle tend le bras, elle peut toucher le ciel et les étoiles, la lune même. Elle peut tout toucher, elle peut elle le sait. Et quand Rudy reprend sa main, elle se dit qu'elle est invincible, elle est prête, elle se hisse un peu sur les pieds et lève le bras. Ses yeux ont capturés un bon nombre d'étoiles aussi, elle essaye de dévorer le ciel du regard, l'embrasser d'un coup, mais c'est tellement immense. Elle aimerait se perdre là-dedans, dans l'étendue du ciel, et puis elle aimerait juste rester là à les contempler. Et quand elle se retourne vers Rudy, elle peut voir toute les étoiles se refléter dans ses yeux à lui aussi. Et elle sourit. I took the stars from ours eyes, and then I made a map. « C'est incroyable Franks. Je vais demander à la NASA de m'apporter ma fusée. Et on s'envole ? » Ce serait parfait. Jamais plus elle ne serait seule ici, plus jamais elle ne s’ennuierait, et elle vivrait parmi les étoiles. Pour elle c'est un bon plan d'avenir, c'est même le meilleur qu'on ne lui ai jamais proposé. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, elle hoche la tête, ses yeux à nouveau perdu dans l'immensité. « Viens, on part Ruds, et on ne revient plus jamais. » La vie serait plus facile comme ça.
Et Franky regarde le ciel, elle le regarde et d'un coup elle sent les bras du Serpentard autour d'elle, et l'espace d'un instant, alors qu'il la soulève, elle est encore plus proche des étoiles. Elle est presque certaine de pouvoir en décrocher une, alors elle tend le bras et referme ses doigts. Sur le vide. Mais elle rit parce que Rudy a commencé à tourner sur lui-même, c'est comme s'ils étaient montés dans la fusée, et elle se cramponne à son cou. La Poufsouffle se mord la lèvre alors qu'elle ne peut s'empêcher de rire toujours plus, le cœur léger. Et ca fait du bien de se sentir un peu libre, de sentir la pression retomber. Elle enfouit sa tête dans son cou, et Rudy s'arrête. Elle le sent chanceler, et elle se sent euphorique. Elle pourrait rester comme ça toute la journée. Et quand Rudy s’assoit au sol, elle n'a pas encore vraiment bougé, elle est juste assise sur ses jambes, et elle ne peut s'empêcher de sourire en le voyant faire. On dirait qu'ils viennent de courir jusqu'aux étoiles, et c'est un peu ça sans doute. Alors Franky ne se pose plus vraiment de questions, elle est juste bien, et elle a envie de rire encore et encore. Et elle sait comment réussir ça, alors quand Rudy lui propose une cigarette, elle secoue un peu la main. « Range ça, j'ai beaucoup mieux King. » Elle sourit et sort de la poche de sa robe son paquet avec trois joints déjà roulés.

La Poufsouffle allume la cigarette magique, et elle regarde à nouveau le ciel, comme une drogue, elle arrive pas à s'en détacher en fait. Elle se mordille un peu la lèvre, et elle tend le joint à Rudy. Un joint ça se partage, c'est bien, alors ils peuvent fumer les trois, du moment qu'ils partagent toujours. C'est bien mieux que d'en avoir un chacun, il faut partager. « J'adore Noël, parce que le ciel est plus beau qu'à n'importe quel autre moment. » Franky hausse un peu les épaules. Elle n'aime pas Noël personnellement, elle n'aime pas l'ambiance festive qui prend tout le monde, qui rend tout le monde heureux de vivre, elle n'arrive pas à comprendre. Et elle n'aime pas le froid, elle n'aime pas la neige, Franky est vraiment pas amusante dans le fond comme fille. Mais ce qu'elle n'aime pas par-dessus tout c'est passer le réveillon chez son père et voir toute cette richesse, alors que le lendemain elle était pour Noël chez sa mère, dans un vieux HLM pourri avec à peine de quoi manger. C'était dingue. Alors elle n'aimait pas ça. La Poufsouffle hausse un peu les épaules. « J'aime pas vraiment le réveillon chez mon père, je préférerais regarder le ciel plutôt. » Et elle sourit à Rudy.
Finalement elle se rend compte qu'elle est toujours assise sur le Serpentard et qu'elle doit juste lui broyer les jambes, alors elle se laisse tomber à ses cotés et s'allonge aussi sur le dos pour observer le ciel. L'euphorie ne semble pas se calmer en elle, elle tend les bras vers le ciel, et fait danser ses doigts entre les étoiles. Elle les fait valser et puis glisser doucement. Franky sourit, et elle pense que c'est bientôt les vacances, et elle n'a pas envie de rentrer et abandonner sa vie ici. Elle n'a pas envie d'abandonner ses amis, les personnes proches, les moments avec Rudy. « J'ai pas très hâte de rentrer chez moi, j'aimerais rester ici éternellement, sur la tour d'astronomie. J'aimerais regarder les étoiles encore et encore. Tu crois que si je reste cachée ici, quelqu'un va s'en rendre compte ? » Parce que non, elle ne peut pas passer les vacances à Poudlard, sous peine de voir encore une colère de son père. Et ça, elle préfère s'en passer. Franky tourne alors sa tête vers Rudy et lui sourit doucement, un de ces sourires taquins qui lui va si bien. « T'as prévu de m'offrir un cadeau mon astronaute, peut-être une ou deux étoiles dis moi ? » Où ils pouvaient juste rester comme ça tout les deux, ça lui suffisait aussi à Franky, c'était même mieux sans aucun doute.
You're everything I need and more, it's written all over your face.
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Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyMar 25 Déc - 20:05

« On part et on ne revient jamais » ça trotte dans la tête de Ruds cette phrase. Parce que oui, il veut partir. Il a déjà tout prévu de toute manière. Il faut juste terminer cette année, et voilà l’année prochaine il s’en va. Il veut faire le tour du monde Ruds, faute de ne pas pouvoir rejoindre les étoiles. Il avait dit qu’il partirait seul, parce que plus qu’un voyage de découverte, ça doit être un voyage d’exploration. Du monde, de lui-même. Il ne sait pas trop encore, mais en tout cas il se l’était promis. Sauf que maintenant qu’il y pense, maintenant que cette simple phrase plane dans l’air Rudy se dit que pourquoi pas ? Il aimerait bien que Franks soit avec lui dans cette aventure. Et alors s’il s’agit de toucher les étoiles, Merlin, il est prêt à partir maintenant. Prendre son balai et monter là-haut, tout de suite. Parce que le ciel est magnifique et que là maintenant Ruds se dit que jamais plus il ne verra quelque chose comme ça. C’est un moment unique, et il ne veut pas le laisser passer.
Du coup, quand il s’assoit Rudy lève la tête au ciel, et il sent que Franky fait la même chose. Ils restent quelques minutes comme ça silencieux à observer le cosmos brillant qui leur colore la face, et puis Ruds baisse la tête et il voit que Franky lui tend le joint. Il sourit, parce que Merlin oui c’est clairement une meilleure idée. Et d’un coup il se souvient qu’il a encore quelques petites pilules cachées dans son jean, et il pose sa main sur sa poche pour vérifier qu’elles sont toujours là. Pour plus tard. Parce que la nuit commence tout juste, que le jour commence tout juste, et qu’il veut passer ces heures ici-haut. Le King porte le joint à ses lèvres et se laisse envoûter par la douceur des premières bouffées. Il sourit et relève un instant la tête vers le ciel, fait deux trois cercles de fumée et puis murmure « On file… Comme les étoiles filantes » Merlin, ça doit être trop cool d’être une étoile filante, qu’il se dit Rudy. Tout le monde est là à attendre toute l’année que tu passes. D’un coup t’es là, et puis t’es plus là. Et voilà le monde est heureux. Ca le fait encore plus sourire. « Sans blague Queen, j’aimerais vraiment trop avoir une fusée » et monter là-haut. Voir le monde d’en haut, les mers, les océans, faire coucou de la main, et puis se laisser aller dans l’espace. Comme un astronaute.

Ce sera juste dommage à Noël, qu’il se dit. Parce que le réveillon chez ses grands-parents c’est vraiment une tuerie, et que Rudy mange pour l’année. C’est pour ça qu’à Poudlard il mange pas trop le King, il a déjà fait le plein le 24 décembre. Sans blague, venez faire un tour chez mamie JK, vous verrez de quoi il parle ! Et les cadeaux aussi, faut pas les négliger. Rudy adore parce qu’il a toujours des nouveaux livres et des nouveaux bidules pour ses tours de magie. Mais les livres surtout, c’est sa porte d’ouverture sur le monde. C’est un peu ça qui l’a rendu fou. Enfin bon c’est pas grave, plus de bouffe et de cadeaux de Noël, mais tant pis parce qu’ils seront au milieu des étoiles et qu’ils pourront s’offrir le monde. Et c’est encore plus cool. C’est encore plus fou. « J'aime pas vraiment le réveillon chez mon père, je préférerais regarder le ciel plutôt. J'ai pas très hâte de rentrer chez moi, j'aimerais rester ici éternellement, sur la tour d'astronomie. J'aimerais regarder les étoiles encore et encore. Tu crois que si je reste cachée ici, quelqu'un va s'en rendre compte ? » Rudy sourit. C’est vrai que ça doit être cool de camper ici. Pas de problèmes, la tranquillité, personne pour venir les embêter avec la dernière connerie qu’ont fait ces néo-sorciers. Le King tend le joint à Franks. « L’année prochaine si on n’est pas dans les étoiles je reviens à Poudlard et on campe ici pour Noël, ça te va comme idée ? » Ca serait quand même terriblement marrant que la mafia vienne repeupler le château. Enfin, lui en tout cas. Parce que les autres seront en septième quand lui fera son tour du monde. « Mais tu sais, pas besoin de te cacher ici, tu peux venir passer Noël chez moi. Il y a toujours de la place chez les Jazzy. Et puis un King n’abandonne pas sa Queen. » Ruds plonge un instant son regard dans les yeux étoilés de Franky. C’est vrai, il est sincère. C’est dommage que Franks n’aime pas cette période de l’année, parce que Noël c’est quand même un sacré bon moment. Ils boivent du thé ou du chocolat chaud avec plein de marshmallow dedans, au coin du feu. Et la nuit on va dehors voir la neige tomber sur le jardin. Il fait frais et on est heureux d’être au chaud face à la cheminée. Ca vaut pas l’été, c’est sûr, mais un bon Noël c’est comme Poudlard, c’est magique. Et il aimerait bien montrer cette magie à Franky. « T'as prévu de m'offrir un cadeau mon astronaute, peut-être une ou deux étoiles dis moi ? » Ruds rit un coup, et puis tend le bras vers le ciel. Il fait comme s’il attrapait des étoiles avec ses mains et puis d’un coup il attrape sa baguette et à l’extrémité c’est une pluie d’étoiles filantes qui explose pendant quelques secondes. C’est joli, et Rudy est plutôt fier. « Mieux que ça Queen ! Mais je garde le secret jusqu’à Noël, sinon ça vaut pas le coup » Il se rallonge sur le sol frais de la tour, et puis doucement ajoute « Tu verras le 25 décembre » . It's still wonderful night to be alive, baby. You're the star at the top of my Christmas tree.


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D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyMar 25 Déc - 22:29

C'est le moment d'être heureux, c'est maintenant ou jamais, maintenant que Poudlard dort, maintenant que le ciel brille de mille feux. C'est maintenant, il faut saisir l'instant présent et ne jamais, jamais l'oublier. Alors Franky n'ose même plus respirer, de peur de voir le temps filer super vite. On lui a dit un jour que si on arrêtait de respirer, le temps passait plus lentement, alors pourquoi ne pas essayer ? Comme ça les heures se rallongeraient encore et encore, et il n'y aurait pas besoin de quitter la tour. Et comme ça tout irait bien. Elle n'aurait pas à se préoccuper de son esprit, de son cœur non plus, elle n'aurait plus aucun soucis. Elle s'est promit de ne pas se faire avoir à nouveau, elle s'est promise d'être forte et surtout d'arrêter de se mettre dans des situations étranges. Mais faut croire que ça ne la réussit pas, Franky ne sait pas s'arrêter quand il faut. Mais elle n'oublie pas de faire attention, et quand elle commence à partir un peu, elle fait tout pour se remettre dans le droit chemin. Gravity can't forget to pull me back to the ground again.
« On file… Comme les étoiles filantes » Des étoiles filantes. Etre là et puis plus là, et être... rares. Franky c'est comme ça qu'elle le voit, les étoiles filantes, Rudy, elle-même. Rare. C'est sans doute prétentieux de penser comme ça, mais Franky c'est la Queen, Rudy le King, alors de quoi devrait-elle avoir peur ? Oui, vraiment, de quoi, elle se le demande. Et c'est ça qui tourne un peu, et qui lui donne presque mal à la tête, au cœur. « Sans blague Queen, j’aimerais vraiment trop avoir une fusée » Elle se tourne vers lui, elle sourit et répond sans vraiment réfléchir. « Moi aussi. J'aimerais que tu en ai une. » Comme ça il réaliserait son rêve. Franky c'est pas vraiment la fille qui se laisse attendrir facilement ou qui montre de l'affection -sauf si vous vous appelez Phoenix et que vous avez partagés les même habits et le même lit qu'elle pendant son enfance. Mais faut dire que là, pour le coup, Rudy il la touche, tout simplement, avec son rêve de petit enfant, avec ses grands yeux rêveurs lorsqu'il regarde le ciel. Elle sait que dans sa tête il s'imagine dans l'espace, direction la lune pour y récupérer un peu de poussière pour une potion, direction vénus pour voir des filles. Et Franky ça la fait sourire.

« L’année prochaine si on n’est pas dans les étoiles je reviens à Poudlard et on campe ici pour Noël, ça te va comme idée ? » Le cœur de la Poufsouffle se serre un peu et elle pince les lèvres, elle en oublie presque des fois que Rudy est en septième année, comme la plupart de leurs cours sont mélangés, elle ne fait pas vraiment attention, alors elle oublie surtout que l'année prochaine il ne sera plus là. Et quelque part, elle panique. C'est presque si secrètement elle ne rêve pas que King se loupe aux ASPICS, mais c'est plutôt horrible comme pensée en fait, alors elle préfère ne pas penser du tout, c'est bien aussi. Et quand elle reprend le joint, Franky garde la main de Rudy dans la sienne, sans rien dire, parce qu'elle n'a pas envie de camper là l'année prochaine pour Noël, parce qu'elle va s'ennuyer sans son ami pour retourner Poudlard. « Mais tu sais, pas besoin de te cacher ici, tu peux venir passer Noël chez moi. Il y a toujours de la place chez les Jazzy. Et puis un King n’abandonne pas sa Queen. » Cette fois-ci elle se met à rire un peu et regarde à nouveau le ciel. C'est presque tentant, un Noël chez les Jazzy. Mais son père deviendrait tellement fou de ne pas avoir les jumeaux Hemingway à arborer lors de sa réception. Non pas qu'ils étaient des modèles et que leur père les adorait, non juste qu'il se fallait que tout les représentants Hemingway soit là, même les terreurs. « Papa Hemingway péterais certainement un câble, mais c'est gentil. » Elle lui sourit un peu et relâche finalement sa main, doucement.
Et puis elle parle de cadeaux, et Rudy a prit sa baguette, et il en fait sortir des étoiles filantes. L'espace d'un moment Franky fait un vœux, ça dure une micro-seconde dans son cœur, et elle se sent un peu bête. Mais elle espère qu'il va se réaliser. « Mieux que ça Queen ! Mais je garde le secret jusqu’à Noël, sinon ça vaut pas le coup. Tu verras le 25 décembre » Elle hausse un sourcil, parce qu'elle ne pensait pas vraiment ce qu'elle disait, elle ne veut pas de cadeau de la part de Rudy, ça serait déplacé. Surtout quand on le réclame. Alors elle lève la main en l'air et montre le ciel. « Je veux ça, et comme je l'ai déjà, j'ai besoin de rien d'autre. Alors... Alors pas besoin de cadeau King. » La Poufsouffle sourit et continue à fumer, avant de lui tendre le joint, et elle se mordille nerveusement la lèvre. C'est nerveux de penser au départ, à la fin de l'année. La moitié étant déjà passée, c'est comme s'il ne restait presque rien. Oui, plus rien. « Tu dois vraiment partir en fait, l'année prochaine ? » Et elle sourit, elle fait genre son sourire est tout ce qu'il y a de plus normal même si c'est pas vraiment vrai. Elle se force un peu.
Et sans réfléchir plus, Franky se redresse et elle revient s'asseoir sur Rudy, sur ses jambes et elle reste là le regarder un moment avant de froncer les sourcils. Ses mains se posent sur les bras du Serpentard et elle sent son cœur s'emballer un peu, mais elle est terriblement sérieuse quand elle le regarde, un peu défoncée aussi. « On ne va jamais mourir, toi et moi, on sera dans le cosmos. On ne va jamais mourir. » Et elle le fait se redresser pour qu'il soit assis avant de passer ses bras sur ses épaules et se serrer contre lui.
Feel the warmth, we'll never die, we're like diamonds in the sky.
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Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyMer 26 Déc - 13:46

C’est pas si facile de se dire qu’il va tout quitter. Partir ça a toujours été son rêve, d’une manière ou d’une autre il s’y est préparé depuis qu’il est petit. Avant il voulait partir là-haut pour voir le monde, puis quand il a compris que ce ne serait pas possible il s’est dit qu’il verrait le monde autrement. Sur la route. Quand on n’a pas d’attaches, partir semble naturel. Partir à la recherche d’un endroit où s’attacher, justement. Mais quand comme Rudy on a mille attaches, l’idée de tout quitter semble un peu folle. Parce que dans sa tête Ruds a toujours pensé que son voyage ne serait pas une simple lubie d’adolescent aux poches remplies d’argent, qui s’en va voir le monde pour revenir uniquement avec de jolis souvenirs et de belles paroles à exhiber. Secrètement il se dit que voilà, peut-être qu’il trouvera un endroit plus près des étoiles, comme tout en haut de la Cordillère des Andes, ou de l’Himalaya, et qu’il voudra y rester. Il s’est toujours imaginé avec un poncho sur le dos, à marcher derrière un lama pour parcourir les sentiers sinueux et rocheux des toits du monde. Non, sans blague, Ruds a des rêves plein la tête, mais celui-là il compte bien le faire devenir réalité. Et si pour l’instant il se pose encore pas trop de problèmes, faut dire que son cœur lui envoie quelques signaux de détresse. Ruds aimerait pouvoir les taire mais c’est pas si facile, parce que là tout de suite il est bien, et qu’il se dit que ça serait vraiment un bon moment que de revenir à Poudlard à Noël prochain. Mais il ne sait pas si ça sera réalisable, et c’est ça qui lui fait peur. Il a peur que tout le monde l’oublie, tire un trait sur lui, et que quand il reviendra tout sera différent. Il ne sera devenu qu’un simple souvenir de leurs vies d’adolescents. Non, Ruds ne veut pas oublier comme il ne veut pas qu’on l’oublie. C’est peut-être égoïste de penser ça, mais tant pis. Là tout de suite il a envie de serrer Franks dans ses bras, pour se rassurer et se dire qu’elle est là. Qu’ils sont là. Qu’ils sont vivants et que ça ne changera pas. D’une manière ou d’une autre ils vivront toujours ensemble, dans leurs cœurs ou quelque part dans les étoiles. « Moi aussi. J’aimerais que tu en aies une » Et Ruds sourit, parce qu’il sait qu’elle le pense vraiment. Du coup pendant quelques secondes il imite le son du lancement d’une fusée, et ses bras partent en haut vers le ciel. En haut, en haut, en haut, tendus, et puis paf ils s’écartent. Et Rudy sourit.

Il repose sa tête sur le sol et pendant quelques secondes ferme les yeux. Il profite de cette légèreté que lui a envahi l’esprit. Et dans sa tête Ruds a l’impression d’être dans la neige tellement il se sent léger. Ou dans les nuages. Mais il se sent comme un astronaute qui vole et se laisse aller à la non gravité. C’est peut-être le joint – c’est sans doute le joint –, mais c’est carrément cool. « Papa Hemingway pèterait sûrement un câble, mais c’est gentil. » Rudy tourne la tête et son regard croise celui de la Poufsouffle. Et il lui a rendu le joint, mais il lui reprend furtivement la main. Quelques secondes. Mais Franks se relève et elle montre les étoiles, et Ruds ne peut s’empêcher de penser qu’elle est super jolie comme ça, avec les bras tendus vers le ciel, et les yeux brillants, et ses cheveux dorés qui brillent à la lueur de la lune. « Je veux ça, et comme je l’ai déjà, j’ai besoin de rien d’autre. Alors… Alors pas besoin de cadeau King. Tu dois vraiment partir en fait, l’année prochaine ? »
Et Ruds se pince les lèvres et son cœur se pince. Parce que c’est exactement ce à quoi il pensait tout à l’heure. Il a envie de répondre, mais il ne sait pas quoi répondre. Il a toujours voulu partir, mais maintenant parfois il doute un peu. Pas de son rêve, non, mais de tout le reste. Et il se dit que s’il ratait ses ASPICs le problème serait un peu repoussé. Sauf que d’un coup il se fout une claque mentale, parce que non Merlin, depuis quand un Jazz King réfléchit-il de cette manière ? C’est absurde. Pourtant le silence plane encore un peu dans l’air et ça angoisse Ruds. Il n’a pas envie de quitter cet endroit. Ces étoiles. Franks. Et si les étoiles n’étaient pas plus belles vues d’ailleurs ? Et si le plus beau ciel était celui qu’il voyait maintenant, ici ? « C’est marrant. C’est ce que j’ai toujours imaginé et rêvé, tu sais ? Du moment de partir de Poudlard. Prendre mon sac et monter sur un train et commencer mon voyage. Mais maintenant ça me fait un peu peur. J’ai plus tellement envie. Je préfèrerais vivre en sauvage dans la forêt interdite que de me dire que je vais quitter tout ça. Enfin, tu me rejoindras pendant les vacances pas vrai ? Sur l’Himalaya, où au bord des Grands Lacs d’Afrique ? Tu me rejoindras ? Et on voyagera ensemble. » Et il plante son regard dans celui de Franks. Et il voit une lueur étrange, il sourit, il essaie, il rêve, il ne sait pas trop. Ses lèvres se plissent. Il a envie de dire quelque chose, mais il hésite. Franks se lève et revient s’assoir sur ses jambes, et Rudy ça lui plait ce contact. Lui aussi son cœur s’emballe un peu, il ne sait toujours pas pourquoi. Ou plutôt si, il sait, mais il fait comme si de rien n’était. « On ne va jamais mourir, toi et moi, on sera dans le cosmos. On ne va jamais mourir. » Et Ruds tire une autre bouffée du joint, puis il se redresse et Franks le serre dans ses bras, alors lui aussi sans réfléchir il passe ses bras autour du corps de la Poufsouffle et il renforce l’étreinte. Et la fumée les entoure, et Ruds a sa tête plongée dans le cou de Franks. Il ferme les yeux un instant et il reste comme ça. Juste comme ça, serré dans ses bras. Leurs cœurs l’un contre l’autre. « Jamais » il murmure. Et il s’éloigne un peu, pose son front contre celui de la jeune femme, et l’air de rien lui dépose un baiser sur la joue. Ca l’électrise un instant, puis il replonge sa tête dans le cou de Franks. « Toi et moi on est immortels. Comme les étoiles, on meurt jamais. » Et il est un peu défoncé, mais en même temps tellement sérieux. Peut-être qu’ils pourront bientôt sortir les petites pilules. Peut-être, où alors ils peuvent rester comme ça. Think i'm addicted to your light.


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D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyMer 26 Déc - 14:41

Elle essaye de ne pas penser à tout ça, pas maintenant, elle essaye de ne pas briser l'instant présent. Sauf que ça lui bouffe un peu le cœur, alors elle ne sait pas du tout quoi faire, Franky se sent stupide. Alors elle regarde le ciel, elle regarde la lune blanche, et qui les éclaire, elle n'a même plus froid quand elle y repense. De toute manière elle a encore la veste de Rudy sur elle, alors elle l'arrange un peu sur ses épaules. Si ça se trouve, quand l'année prochaine il sera partit, elle pourrait garder sa veste, histoire d'avoir un petit souvenir avant que le King ne se barre. Surtout que c'était juste Phoenix et elle qui allait devoir reprendre la royauté au sein de Poudlard, ça allait faire trop bizarre. Trop, maintenant qu'ils se voyaient sans interruptions depuis maintenant six ans. Alors Franky s'inquiète un peu pour le futur, et ça lui gâche un peu son moment présent, ce superbe ciel. Elle n'en a jamais vu des comme ça, et elle sait que ça ne sera pas prêt de recommencer. Elle en profite, elle ouvre les bras sous le ciel comme si elle pouvait prendre toute les étoiles en même temps dans ses bras, mais non ce n'est pas possible. Et à cet instant, Franky se déteste de s'être attaché autant, et elle se mord la lèvre. Et quand elle se retourne vers Rudy, elle oublie un peu pourquoi elle se déteste en fait.
« C’est marrant. C’est ce que j’ai toujours imaginé et rêvé, tu sais ? Du moment de partir de Poudlard. Prendre mon sac et monter sur un train et commencer mon voyage. Mais maintenant ça me fait un peu peur. J’ai plus tellement envie. Je préfèrerais vivre en sauvage dans la forêt interdite que de me dire que je vais quitter tout ça. Enfin, tu me rejoindras pendant les vacances pas vrai ? Sur l’Himalaya, où au bord des Grands Lacs d’Afrique ? Tu me rejoindras ? Et on voyagera ensemble. » La Poufsouffle sourit un peu et elle hausse les épaules, elle ne sait pas, elle aime beaucoup le rêve de Rudy, elle n'aimerait pas qu'il vive dans la forêt interdite. Rien que d'y penser d'ailleurs ça la fait rire. Et ce serait pas trop dur de devoir se dire adieux quand les vacances se terminent ? Franky se mord la lèvre, et elle reste assise sur ses jambes, elle préfère faire des promesses où personne ne meurt, plutôt que de se lancer là-dedans. Elle a peur du futur retour, déjà. Alors qu'ils ne sont même pas encore quittés. C'est bête, tellement. Et Rudy enfouit son visage dans son cou, et ça la ramène un peu sur la terre, ça calme un peu ses peurs. Elle n'ose plus vraiment bouger, encore moins lorsqu'il l'embrasse sur la joue. « Toi et moi on est immortels. Comme les étoiles, on meurt jamais. » Et il repose son visage dans son cou, et cette fois elle frissonne, alors elle resserre ses bras autour de lui.

Franky pose doucement son nez dans les bouclettes de Rudy et ferme les yeux un instant. Elle réfléchit. Elle a l'esprit embrumé d'étoiles, de diamants, de joint. Alors dans tout ça elle essaye de trouver des réponses mais elle ne sait même pas par où commencer en fait. En fait, elle commence par rire. « Je t'imagine mal en clodo de la forêt interdite, tu sais. Mais je suis pas méchante, je te prêterais un bout de mon lit si tu comptes faire ça. Et si tu prends pas trop de place. » Elle a déjà dormit une seule fois avec Rudy, mais elle ne se rappelle plus vraiment, elle était bien trop ailleurs pour ça. Alors elle se dit qu'elle a ''mal dormit'' avec lui, elle trouve ça un peu dommage, elle est sûre que ça doit être cool de dormir avec lui. Déjà qu'elle est habituée à Phoenix et Evan, elle... enfin, vous voyez, c'est normal. Non ? Non. Elle ne sait plus en fait. Elle trouve d'un coup que c'est déplacé ce qu'elle vient de dire mais tant pis, maintenant elle est partie trop loin. Et alors qu'elle ferme à nouveau ses yeux, elle sent le souffle de Rudy et des petites décharges la prenne un peu, parce que voilà, elle est sensible au cou.
« Je pourrais te rejoindre pour les vacances, peut-être oui. Il faut juste que... ce ne soit pas trop difficile de repartir après. Moi aussi je veux pouvoir voir tout les plus beaux endroits du monde. Alors ça sera sans doute dur de repartir. » Oui. Et puis ce serait bizarre de retrouver Rudy et de le quitter à nouveau, et en plus de ça se dire qu'il mène une vie parfaite d'aventurier pendant qu'elle s'ennuie comme un rat mort dans Poudlard. Franky sourit un peu et glisse sa main dans ses cheveux bruns et les caresse doucement. Elle est bien là, mais elle ne peut pas rester comme ça éternellement. Please be my baby, don't mean maybe or not. Finalement elle redresse un peu son visage pour pouvoir regarder Rudy droit dans les yeux, pour pouvoir voir les étoiles chez lui, et elle ne peut s'empêcher de sourire, encore et encore. Doucement, elle pose son nez contre le sien. « Je ne veux pas que tu partes, en fait. » Décidément, non. Elle serait capable de tout détruire, ce serait criminel de les séparer.
You know you're my saving grace.
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Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyJeu 27 Déc - 13:59

Faut dire que c’est vrai, ça le tourmente un peu cette histoire Ruds. Et c’est pas le fait de douter en soi, qui l’embête, mais surtout le pourquoi. Il n’avait jamais douté jusqu’ici, il ne s’était jamais posé de questions. Et là paf d’un coup son cœur lui envoie un signal qui lui donne envie de faire marche arrière. C’est pas la peur, il le sait Rudy. Il n’a pas vraiment peur de se lancer dans l’inconnu, il s’y est toujours préparé. Et pourtant il aimerait que ça soit la peur. Parce qu’une peur ça se surmonte. La peur est constructive. Mais ce qui le retient maintenant c’est beaucoup plus fort et beaucoup plus irrationnel. C’est quelque chose qui le prend aux tripes et il sait que d’une manière ou d’une autre ça le tourmentera toujours. Aujourd’hui, demain, dans un mois, dans un an.
C’est les autres. Cooper, Phoenix. Austin. Franks. Là en l’occurrence il se demande comment il fera l’année prochaine sans Franks ? A qui est-ce qu’il montrera les étoiles et le ciel. Avec qui partagera-t-il de tels moments ? Personne. C’est sûrement ça qui l’effraie. Partir d’accord, mais seul ? Ce qui l’effraie Rudy, c’est qu’il était convaincu d’avoir toujours su garder cette distance de sécurité entre son indépendance et l’attachement envers les autres. Il a toujours voulu garder une partie de sa vie complètement secrète pour ne pas dépendre complètement d’autrui. Justement parce qu’il a toujours pensé qu’un jour il partirait et qu’à ce moment il ne devrait pas être entravé. C’est terrible à dire comme ça, mais Ruds a toujours mis ses sentiments au second plan, après tout le reste. Après sa tête, après ses recherches, ses passions. Et là d’un coup il se rend compte qu’il s’est laissé rattraper. Ca le fait flipper. Ce n’était pas prévu. Rudy déteste les imprévus. D’habitude il sait comment les gérer, même si ça lui est souvent arrivé de laisser exploser une potion parce qu’il en avait marre d’essaie de contourner un problème surgi à l’improviste. Mais là, il se sent coincé. Il n’a aucun moyen de faire taire tout ce qu’il se passe à l’intérieur de sa tête. Il se sent trembler d’un coup. C’est le froid sans doute. Le joint. L’angoisse qui le saisit un instant. Et c’est ce nœud au fond de sa gorge, au fond de son ventre. Alors il continue de trembler un peu, mais il renforce un peu son étreinte. Et il ferme les yeux. Il se dit que ça va passer. Oui ça va passer. « Je t'imagine mal en clodo de la forêt interdite, tu sais. Mais je suis pas méchante, je te prêterais un bout de mon lit si tu comptes faire ça. Et si tu prends pas trop de place. » Ruds ouvre les yeux. Ouais lui aussi a du mal à se voir traîner dans la forêt interdite. Tout simplement parce que c’est insensé. Ca n’arriverait jamais. L’année prochaine à cette même période il sera au fin fond de l’Amazonie en train de discuter avec le chef de la tribu Guarani. Il essaie de s’en convaincre, et avec la tête pleine de fumée c’est un peu difficile, mais peu à peu il se rassure. Alors il rigole un instant et il se concède un peu d’humour « C’est trop gentil. Tu m’apporteras un peu de nourriture aussi ? Je me vois mal chasser les licornes » Et rien que de dire ces mots ça lui fait un bien fou. Parce que même s’ils se sont promis tout à l’heure qu’ils seraient immortels, Ruds se dit qu’on n’est jamais à l’abri du temps qui passe. C’est facile de faire des projets, mais au final qui sait où ils seront l’année prochaine ? Elle à Poudlard, elle aura sans doute rencontré des milliers d’autres personnes, et lui dans son Amazonie ne sera qu’un lointain souvenir. Il n’en sait rien. Il ne veut pas. Il ne veut rien perdre de ce qu’ils sont maintenant, de ce qu’ils ont maintenant. « Je pourrais te rejoindre pour les vacances, peut-être oui. Il faut juste que... ce ne soit pas trop difficile de repartir après. Moi aussi je veux pouvoir voir tout les plus beaux endroits du monde. Alors ça sera sans doute dur de repartir. » C’est vrai que ce sera dur. Ruds se pince la lèvre. Il reste silencieux un instant puis écarte un peu son visage du cou de Franks, il veut la voir dans les yeux.

« Tu pourrais rester aussi ? Tu me promets que tu viendras, pas vrai ? Je t’enverrai des lettres toutes les semaines pour que tu saches ou je suis, et puis dès que tu peux tu viens. Et si tu veux rester, tu restes ! Après tout, on s’en fout de Poudlard. Ca ne nous apporte rien » Il se tait deux secondes, il sait que c’est égoïste ce qu’il est en train de dire, parce que c’est son rêve, et qu’il ne peut prétendre rien de personne. « C’est le monde qui nous apporte quelque chose. On peut faire ce qu’on veut de nos vies. Avec qui on veut. On est libres » Mais il regrette vite tout ce qu’il a dit. Parce qu’il a l’impression de tenir un discours moralisateur, et c’est pas ce qu’il veut. Ce qu’il veut c’est que Franks comprenne qu’elle n’a pas besoin de repartir. Et c’est un peu fou ce qu’il dit, parce que là tout de suite il ne saurait pas dire ce qu’ils sont exactement l’un pour l’autre. Mais tout ce qu’il sait c’est qu’ils sont importants l’un pour l’autre, ça il le sent. Et ça lui va très bien. Tant qu’ils ne perdent rien de ce qu’ils sont. « Je ne veux pas que tu partes, en fait. » Ruds baisse la tête un instant. C’est terrible ce qu’il se passe dans sa tête. Parce qu’il a envie de la rassurer et de lui dire qu’il ne va pas partir. Qu’il ne va jamais quitter ce sourire des yeux. Mais au fond il sait qu’il ne peut pas lâcher cet objectif comme ça d’un coup. Alors, nez contre nez, Ruds ferme les yeux et il inspire un coup « Je ne sais plus quoi faire Franks » Il aimerait juste comprendre. Comprendre quoi exactement, il n’en sait rien. Mais comprendre ce qu’il se passe, ce qui le fait douter comme ça. Il reprend une taffe du joint que tenait Franky jusqu’à maintenant. « Toi, toi tu vas faire quoi ? Après » Après Poudlard ? Il tente un sourire tandis que son regard est planté dans celui de Franky. Et leurs yeux brillent ensemble. Et là d’un coup il ne sait pas ce qu’il est en train de faire mais il sent son souffle se mêler à celui de la Poufsouffle et ils sont si proches, et sa tête ne réfléchit plus. Il hésite un instant, puis son cœur bat fort et il se dit tant pis. Il a l’impression qu’une seule chose fera cesser ce battement, alors il l’embrasse. Et c’est tout un truc énorme qui explose dans son cœur.
Qu’est-ce qu’elle fera, après ça ?
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MessageSujet: Re: remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy)   remember those walls i built, well babe they're tumbling down. (rudy) EmptyJeu 27 Déc - 14:54

Tu sais, tu devrais fuir. Cette voix résonne dans sa tête, comme un précieux conseil, comme si là tout de suite, elle devait se lever et partir. Sauf que voilà, elle est clouée sur place, elle n'arrive même plus vraiment à bouger en fait, et puis elle pense que c'est la flemme du joint. Mais si elle part là tout de suite, maintenant, lâchement, elle va avoir l'impression qu'un incendie va tout consumer. La tour d'astronomie, Poudlard, les autres endormis, son cœur à elle. Elle ne sait plus trop. En fait elle se dit que pour ce soir, elle a assez fumé. Et quand elle se dit ça, elle tire une nouvelle fois sur le joint. « C’est trop gentil. Tu m’apporteras un peu de nourriture aussi ? Je me vois mal chasser les licornes » Parce qu'elle rigole bien avec Rudy, alors Franky n'a pas envie de partir, pas vraiment du moins. Elle aime bien les câlins, dans le fond, même si elle fait genre elle est pas tactile et quand elle est dans les couloirs, si quelqu'un a le malheur de la toucher, elle le remballe direct. Quand la nuit tombe, de toute manière, Franky a besoin de se raccrocher à un peu de lumière, à un peu de chaleur, et c'est encore mieux si elle fait confiance à cette personne. Et puis ça devient un peu plus sérieux, ça parle d'avenir, et la Poufsouffle ne peut pas dire exactement ce qu'elle ferait l'année prochaine. Enfin, si elle le sait, elle serait à Poudlard, mais après ? Elle n'en sait trop rien. De toute manière, si elle ne retourne pas à Poudlard, son père allait l'y envoyer de force, quitte à la laisser là-bas pendant les vacances de Noël s'il le faut. Et la faire surveiller vingt quatre heures sur vingt quatre.
« Tu pourrais rester aussi ? Tu me promets que tu viendras, pas vrai ? Je t’enverrai des lettres toutes les semaines pour que tu saches ou je suis, et puis dès que tu peux tu viens. Et si tu veux rester, tu restes ! Après tout, on s’en fout de Poudlard. Ca ne nous apporte rien. C’est le monde qui nous apporte quelque chose. On peut faire ce qu’on veut de nos vies. Avec qui on veut. On est libres » Franky le regarde longuement et elle sent son cœur se serrer un peu, c'est que l'idée parait charmante, paraît même parfaite. Elle aimerait vraiment pouvoir tout abandonner et venir aussi, voyager dans tout le monde entier et devenir aventurière sans peur, se sentir libre et sans contraintes, et pouvoir voler partout dans le monde. Ca serait merveilleux de voler sur son balais à travers le monde entier, ça serait juste fabuleux. Et cette idée la séduit plus que tout. « Rudy... Je ne pourrais pas. » Gravity can't forget to pull me back to the ground again. « Je dois terminer ma septième année, sinon j'aurais fais tout ça pour rien, et puis... Mais je viendrais, je viendrais pendant des vacances, je resterais quelque jours et puis je rentrerais à Poudlard. On fera comme ça. » Parce que non, décidément ça serait du suicide de partir et ne plus jamais revenir, le meilleur moyen pour que papa Hemingway la tue elle et puis lui aussi.

Et elle garde son nez contre le sien, s'amuse un peu à le faire glisser dessus. Franky essaye de se réconforter dans ce silence, elle essaye de se dire que tout va allez pour le mieux, parce que ce n'est pas long, un an. Mais un an sans Rudy ça va être étrange, il va découvrir tellement de choses, qu'au final qu'est ce qui va le pousser à rentrer ? Rien de spécial. Autant les jumeaux Hemingway sont la royauté du château, autant comparés au monde ils ne sont rien de bien spécial. « Je ne sais plus quoi faire Franks. Toi, toi tu vas faire quoi ? Après » Après ? Après que lui soit partit ? Après Poudlard, après quand ? Elle a juste terriblement peur de tout qu'elle n'ose même pas se projeter dans l'avenir, même pas demain. Alors après ? Après. Elle ferme les yeux et inspire lentement, elle se sent trembler, elle ne sait pas quoi répondre. Tu devrais prendre la fuite.
Et les lèvres de Rudy se posent sur les siennes.
Elle ne sait plus, vraiment plus rien. A présent tout est partit, tout est effacé dans sa tête, et elle ne ressent que l'immense décharge de son cœur au reste de son corps. Comme ça. D'un coup. Et Franky ne sait plus vraiment quoi faire, il y a quelque chose qui la pousse à rester là, à s'attacher coûte que coûte, et puis en même temps quelque chose lui hurle que c'est mal. Qu'elle continue à faire n'importe quoi, qu'en fait elle ne s'arrêtera jamais. Et elle se recule en gardant les yeux fermés, elle baisse un peu son visage et sourit. Mais elle ne devrait pas, non. Tu devrais fuir.
La Poufsouffle glisse alors sa main sur la joue de Rudy et la caresse un peu, son autre main vient prendre doucement la sienne. «On m'a dit qu'il fallait assumer ses actes dans la vie, j'ai décidé d'écouter ce conseil. Alors ce soir, sous les étoiles, je vais l'assumer, parce que je suis en sûreté. Mais tu sais comme j'ai peur, King. » Peur de ne rien comprendre à ce qu'il se passe. Et elle embrasse Rudy, doucement, parce qu'elle n'est pas sûre, mais elle sait qu'elle ne veut pas que ça soit mal fait, pas comme la toute première fois, elle ne veut pas de brouillon.

Franky se recule alors, et elle sait que c'est mal. « Je suis désolée, désolée. » Elle sent son cœur s'emballer encore plus, alors qu'il aurait dû se calmer, et elle se sent étrange. Elle ne peut pas rester là, elle ne peut pas continuer à faire n'importe quoi comme ça. Elle ne peut pas continuer à avoir peur. Alors Franky se lève, et embrasse Rudy sur le front. Elle sait qu'elle ne peut pas rester, et même si elle le voudrait, elle ne peut pas. Sa main presse doucement la sienne avant de la lâcher et elle se détourne, retenant une nouvelle excuse. Elle ne veut pas. Mais elle dévale déjà les escaliers de la tour, son cœur battant toujours à tout rompre.
Remember those walls I built, well babe they're tumbling down and they didn't even put up a fight, they didn't even make up a sound. I found a way to let you in but I never really had a doubt, standing in the light of your halo.


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