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 a falling star fell from your heart. (RUDY)

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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

YELLOW QUEEN ▽ admin

YELLOW QUEEN ▽ admin
▽ date d'inscription   : 06/08/2012
▽ tweets   : 918
▽ âge du personnage   : seize ans
▽ année/métier   : sixième année
▽ clubs/associations   : Co-Présidente de la Mafia, aight, psychologue de la Gay League (n'interviens que si Phoenix vous a traumatisé.), membre du club des hauts statuts de Poudlard.

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MessageSujet: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyLun 17 Déc - 23:45


and landed in my eyes,
and now it's left me blind.


Le monde n'est plus à sa place, plus depuis quelque jours, c'est comme si tout tombait sous ses doigts. Tout est si fragile. L'espace, le temps, tout autour d'elle. Et étrangement, elle ne sait pas comment résoudre tout ça, elle devient trop faible jour après jour, et ce n'est pas possible, c'est tout simplement inconcevable. Daphnée Francesca Ariel Hemingway ne peut pas accepter ça. Elle se sent tombée encore et encore, attirée vers le bas sans même savoir pourquoi. Il y a bien un petit quelque chose dans son esprit, il y a bien un moment où elle a commencé à voir les choses d'une autre manière, d'une manière qu'elle ne préfère pas envisager. Elle aimerait pouvoir prendre tout les sentiments, tout ce qu'elle ressent, les enfermer dans un sac et les jeter par-dessus la tour d'astronomie. Elle a l'impression que quelqu'un l'a prise et l'a secouée dans tout les sens, juste pour que tout soit mélangé, juste pour que son cœur soit juste un peu trop chamboulé pour qu'elle puisse réfléchir correctement. Une Hemingway ne flanche jamais. Mais alors elle ne comprend pas d'où ça vient cette espèce de chose qui la ronge entièrement. Et puis personne ne peut le lui dire, elle le sait, même pas Phoenix, elle a décidé de n'en parler à personne, elle a décidé d'être faible seule et ça lui va très bien aussi. Elle a le cœur insatisfait, insatiable.
Et ce soir le dortoir des Poufsouffles est trop petit, trop étouffant pour elle. Elle aspire juste a un peu de liberté, toucher les étoiles un moment, voyager dans l'atmosphère, elle aimerait habiter sur Neptune. Ou encore sur la lune. But if the stars souldn't shine, then dear it's fine, so fine by me. Alors c'est là qu'elle veut aller, Franky veut se rendre tout en haut de la tour d'astronomie et attendre un peu, elle veut s'asseoir dans le froid et y contempler le ciel. Elle l'a déjà tellement fait, elle ne compte même plus les fois où elle s'est assise sur les dalles froides, simplement vêtue d'une robe. Et elle ne prête même pas attention au vent. Ce soir là n'échappe pas à la règle, la Poufsouffle est donc au sommet de la tour, vêtue d'une simple robe blanche, et un joint fiché entre ses lèvres. Elle le fume, elle ferme un peu ses yeux et finalement elle passe une main dans ses cheveux. Ca va trop vite pour qu'elle comprenne, ses pensées se sont déjà envolées bien trop loin. Elle en est déjà à la fin de son deuxième alors qu'une goutte s'écrase sur son genoux. D'abord elle a cru que ça venait d'elle, qu'elle pleurait. Mais non, bientôt ce sont ses épaules, ses cheveux, sa robe qui sont attaqués. Il pleut. Et le tonnerre éclate d'un coup, fort à en faire trembler tout Poudlard, surprenant surtout. Franky sursaute et son joint s'écrase au sol, son cœur s'affole. Elle va mourir, c'est ça, c'est pas ce qu'elle voulait. Son cœur bat à tout rompre. C'est la fin, y a pas de doute.
Elle manque de se casser la gueule avec ses talons alors qu'elle dévale les escaliers de la tour d'Astronomie, et son cœur bat toujours à mille à l'heure. Elle a peur de le voir tomber. Elle est trempée et elle se mord la lèvre. Elle ne ressemble plus à rien Franky, elle est loin de la Queen. Heureusement Poudlard est endormit, personne pour la voir dans cet état. C'est pitoyable. Alors elle serre ses poings et frappe contre un mur. Elle ne sait même plus où elle a atterrit, elle a le cerveau embrumé, elle a un bout de terre dans le crâne. Trop de terre, en fait. C'est comme si elle ne reconnaissait pas l'endroit, Poudlard n'était plus à elle. Elle en devenait pitoyable. Et la colère s'ajoute encore à tout ces sentiments, à ce trop plein. Ce soir, ce n'est pas son soir. Tant pis Franks, ça sera pour la prochaine fois. Et elle se glisse dans un coin, dans un renforcement du mur, au pied d'un chevalier en armure. Elle est perdue quelque part, elle est presque certaine d'avoir loupé un étage. En tout cas il fait froid ici, mais c'est certainement le meilleur endroit pour ne pas entendre l'orage. Ou pas. Il gronde encore, terrifiant, terrible. Et elle se recroqueville sur elle-même, ferme les yeux, ses mains serrées sur ses genoux. Un tremblement. Le froid qui commence à la prendre, et l'eau qui ruisselle toujours de ses cheveux et sur sa peau.
Des bruits de pas et elle relève un peu la tête. Peut-être qu'elle sait où elle se trouve en fait, les dalles froides sous elle... Peut-être qu'elle est perdue près de la Salle Commune des Serpentards. Inconsciemment. Son ventre se tord nerveusement à l'idée de croiser des personnes, à l'idée de voir Isaak ici. Elle a déjà été assez faible devant lui, ça suffisait à présent. Et une ombre passe devant elle, s'approche. Son cœur loupe un battement quand elle croit le reconnaître. King. C'était presque aussi insultant. Alors elle se colle encore plus contre le mur, contre l'armure. Le tonnerre. Elle serre les dents et ferme ses yeux, elle essaye de se rassurer et surtout s'ordonne de ne pas pleurer. De toute manière ça ne se verra pas avec la pluie qui lui est tombée dessus. Elle redresse la tête, et il est là. Elle avait raison. « Pars. » elle murmure dans un souffle, son cerveau est encore trop retourné, mais elle ne veut pas qu'on la voit comme ça. Personne. Pas lui. « Dégage. »
Remember those walls I built, well babe they're tumbling down and they didn't even put up a fight.
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Rudy Jazz-King

Rudy Jazz-King

GREEN KING ▽ admin

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▽ date d'inscription   : 24/08/2012
▽ tweets   : 807
▽ âge du personnage   : 17 yo.
▽ année/métier   : seventh year.
▽ clubs/associations   : chef des chimistes de la mafia. très très grand adepte de la lecture.

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyMar 18 Déc - 22:17

a falling star fell from your heart. (RUDY) Tumblr_mf8hd6J4cH1rm2q5zo1_500

L’orage gronde et Rudy se retourne dans son lit. Ce soir, pour la première fois depuis le début de l’année il n’a pas veillé jusqu’à tard. Il n’a pas eu envie de s’enfermer pour faire ses tours de magie, ses tours de passe passe, sa chimie et son alchimie. Ce soir son esprit est au repos, ou au contraire, son esprit travaille plus que d’habitude. Mais ce n’est pas des formules qui bousculent ses pensées, ni des sciences, et encore moins des idées farfelues. Ce soir Rudy se perd dans les nuages. Il se laisse submerger par la pluie, par les échos du lac. Il râle un peu, puis remonte son drap jusqu’à s’en recouvrir le visage. Rudy n’est pas malade, mais il ne comprend juste pas trop quelle est cette boule qui lui noue l’estomac, la tête, l’esprit. C’est comme si d’un coup sa vie avait pris un tournant différent. Toute la soirée il a attendu que le ciel lui tombe sur la tête. Il a attendu que ce foutu sortilège vienne lui prendre son unique existence. Rudy n’est pas vraiment un mec crédule, ni le genre de personnes à se laisser impressionner par les menaces ou fatalités, mais une chose est sûre, depuis les évènements de cet après-midi il a été incapable de retourner à ses occupations individuelles.
Lorsque Franky et lui se sont séparés tout à l’heure le Serpentard n’a pas attendu longtemps avant de retourner se terrer dans les cachots. Lui qui a pour coutume d’oublier ses préoccupations par la gymnastique intellectuelle que lui requiert la conception de nouvelles gâteries euphorisantes, s’est retrouvé bête et con dans un cachot humide et froid qu’il ne reconnaissait même plus. Un cachot dans lequel il ne se reconnaissait plus. Le King a alors remballé toutes ses affaires avant de les jeter dans un de ces petits sacs fourre-tout et de reprendre le chemin de son dortoir. Depuis, il attend.

Ce n'est pas tant l'idée de se laisser aller à une mort certaine qui l'exaspère, mais surtout cette incompréhension qui lui aveugle l'esprit. Rudy n'est pas habitué à être aveugle. D'habitude c'est le gars le plus réfléchi et calculateur du monde. Il comprend et décide de son plein gré de se laisser aller à l'inconnu. Mais cette fois-ci c'est l'inconnu qui est venu à lui, du coup le King est perdu. Il a l'impression d'errer dans une grande allée enneigée et embrumée. Devant lui : rien. Il se retourne : rien non plus. Le chaos. Le désert.
Lorsqu'il a commencé à pleuvoir Rudy a espéré un instant que ses paupières se laisseraient aller à la candeur de Morphée, il a pensé que la chaleur de son lit l'envoûterait et l'enlèverait à ses soucis. Pourtant, si sa tête lui dicte de se laisser aller, son corps entier est encore si nerveux et tendu qu'il lui est bien vite impossible de rester tranquille. Rudy se relève et renfile rapidement un jean, son gros pull en laine et ses chaussures avant d'attraper un paquet de cigarettes fourré dans le tiroir de sa commode. Il n'attend pas plus de temps pour quitter la pièce sans oser jeter un coup d'oeil au lit d'Isaak. Après l'affrontement de cet après-midi Rudy a joué la sourde oreille mais il est bien conscient que le château entier s'est amusé à colporter les rumeurs les plus folles sur le trio maudit. En passant dans le couloir de sa salle commune le King sent les quelques regards des éveillés suivre son cheminement. Le passage. Il sort. La porte claque. La fraîcheur des couloirs le saisit et Rudy respire enfin.
L'idée c'est d'aller se fumer une clope, où d'aller prendre une petite pilule au coin d'une fenêtre pour se laisser aller un instant. Peut-être qu'il ne se réveillera pas. Lui qui a toujours rêvé d'enfiler son costume d'astronaute, c'est peut-être le bon soir pour se lancer. Sous l'orage, sa navette spatiale se laisserait prendre dans un éclair et tout s'effondrerait. Il n'entendrait plus parler de rien. Mais il se serait envolé, au moins une fois dans sa vie il aurait vraiment cherché à toucher les étoiles. Parce que les étoiles lui semblent si lointaines là, à Rudy.

Il va pour se rouler une cigarette au coin du couloir, mais un bruit le soutire à sa concentration momentanée. C'est peut-être Austin qui revient de sa ronde. Quelle heure est-il ? L'orage éclate encore. Ca ne doit pas être Austin. Rudy ne l'a pas vue depuis mille ans. Et elle doit certainement le détester maintenant qu'elle a entendu ce que tout Poudlard se plait à raconter. Rudy ferme les yeux et se mord la lèvre. Tant pis. Il avance dans le couloir et c'est là, quelques pas plus loin, qu'il la voit.
C'est étrange ce qui le saisit à cet instant. Ils ne se sont quittés que quelques heures plus tôt, mais le King a déjà la sensation qu'une éternité les sépare. Un malaise échoué à mi-chemin. Leurs regards se croisent. "Pars". Il s'approche. Ce n'est pas tant qu'il ne veut pas donner sa liberté à Franky. C'est surtout qu'il sent qu'il y a plus qu'un besoin de liberté dans cette voix. Dans sa peau blanche comme un spectre. Dans son regard crispé. "Dégage" De la peur peut-être. Elle veut paraître sûre d'elle. Mais Rudy a la sensation de la connaître comme sa poche à l'heure qu'il est. Il ne réfléchit pas longtemps et se laisse glisser aux côtés de Franky. Un frisson lui parcourt l'échine au contact du mur froid. Ou peut-être est-ce le frôlement avec la Poufsouffle. "Non." Il attrape sa baguette et d'un coup sèche les vêtements trempés de Franky. Ca a du bon la magie, se laisse penser le King. Il n'attend pas d'autres réactions avant de s'enlever son pull et de le déposer sur le épaules de la jeune femme, se retrouvant simplement en légère chemise d'été.
Il lui tend alors la cigarette qu'il vient de se rouler "T'en veux une ?", avant d'en enfiler une dans entre ses propres lèvres. Un coup de briquet. Ils sont dans le couloir. Rudy s'en fout. Son bras vient s'enlacer sur l'épaule de Franky et il reste silencieux comme ça, pour se réchauffer. Sans rien ne pouvoir y faire grand chose le King ressent une certaine tristesse, où du moins quelque chose de fort lui traverser le coeur. Et bizarrement il sait qu'à l'instant lui et Franky se comprennent. Comme deux atomes d'une même molécule. Comme deux étoiles du même ciel. And in the dark, I can hear your heartbeat. I tried to find the sound, but then it stopped, and I was in the darkness, so darkness I became. "Tu t'es faite mal ?" Au corps. Au coeur ?


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D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyMar 18 Déc - 23:36

En fait, dans son cœur, elle a espéré pendant longtemps ne plus jamais croiser quelqu'un, pas avant longtemps en tout cas. Elle ne veut pas de Rudy, pas d'Isaak, même pas de Phoenix. Rien, personne. Juste être seule, elle et sa multitude de sentiments, elle et sa fragilité. Pauvre petite chose, où on a vu une Hemingway flancher ? Nul part. Elle n'allait pas commencer maintenant, elle n'allait pas salir le nom de son père. Et Franky ne veut pas laisser tomber les murs, elle a mit tellement de temps à les construire, c'était dur, laborieux, elle est passé du flan au tyran en un clin d'oeil, même son frère n'a pas tout compris à son évolution. La petite Poufsouffle de première année a bien vite disparue. Elle s'est détraquée, la mécanique de son cœur s'est déréglée. Il y a plus rien qui tourne rond en elle depuis un bon moment maintenant. Et ses murs s'effondrent, et ils ne résistent pas, c'était tellement inattendu qu'elle ne les a pas entendu ou sentit tomber. Du jour au lendemain elle s'est retrouvée mise à nue, et ça ne lui plaît pas plus que ça. Ca ne lui plaît pas, comme Rudy qui s'approche alors qu'elle lui dit de partir. Elle préfère mourir que de se laisser voir dans cet état, que de laisser le Serpentard l'approcher. Elle ressemble a un chaton qu'on aurait oublié dehors sous la pluie. Ca ne lui plaît pas, rien ne lui plaît. Insatisfaite.
Jamais elle ne s'est sentie si proche et pourtant si loin avec quelqu'un. Il est là, juste assis à ses côtés, et pourtant Franky se trouve beaucoup trop loin, son esprit voyage dans le cosmos, ses doigts tremblent toujours. Elle essaye de se concentrer, elle n'entend pas l'orage, elle se persuade. Elle est dans une bulle, elle ne veut plus rien sentir. Mais le contact avec le bras de Rudy la ramène brutalement à la réalité, un tremblement la prend et elle enlace ses jambes, pose son menton sur ses genoux. Elle essaye de se recroqueviller, elle ne veut pas parler, ne pas se mêler, rien. « Non. » Franky redresse un peu son visage vers lui, elle aimerait lui dire un million de choses, et parallèlement rien du tout. Retrouver le dortoir des Poufsouffles, ou mieux encore, celui des Gryffondors pour passer la nuit avec Phoenix. Mais tout ça est impossible, tout est devenu impossible à présent. Elle a perdu son royaume en l'espace d'une après-midi, elle est devenue celle que tout le monde craignait à celle qui est une grande malade mentale qui frappe sur tout ce qui bouge. Elle est passée aussi pour la fille de joie de Poudlard en l'espace d'une fraction de secondes, en l'espace d'une toute petite phrase. Elle en vient même à penser que c'est drôle qu'elle soit encore en vie. Mais si elle meurt, Rudy aussi, parce qu'ils ont fait une promesse, et elle sait qu'il la tiendrait. Alors elle ne doit pas mourir.

Elle est sèche, d'un coup, le Serpentard a sortit sa baguette et a fait des miracles. Des miracles qu'elle a oublié, l'espace d'un instant elle était redevenue une pauvre moldue. Et il pose son pull sur ses épaules. Quelque chose lui dit que non, elle s'en fichait pas mal de ce pull, qu'il pouvait le récupérer, qu'elle n'en avait pas besoin. Mais ses mains se sont automatiquement resserrées dessus, et son nez s'est enfouit dans le pull. « T'en veux une ? » Elle n'a même pas besoin de répondre que King lui donne déjà la cigarette, alors elle la met entre ses lèvres et fume. Son cœur se serre d'un coup lorsque Rudy pose son bras sur ses épaules et elle ne sait pas quoi faire. Elle s'en veut de lui infliger ça, elle s'en veut à elle de se montrer si faible. Si pitoyable. Faut dire que depuis septembre, elle a fait que merder la Franky. Et elle le sait que lui aussi, il a tout de retourné, qu'il doit s'en vouloir aussi. Ce n'est pas de sa faute, tellement pas, elle préférait mourir que de le laisser croire ça un seul instant. « Tu t'es faite mal ? » Oui. Au cœur, à l'égo, mais le cœur surtout. Elle a l'impression d'avoir du vide à cet endroit. La Poufsouffle se serre alors contre Rudy, et sa tête se pose sur son épaule. « Rudy... » En fait, les mots ne veulent pas sortir, ils restent coincés. Elle aimerait dire tellement de choses que tout se mélange. Elle ne peut rien dire. Alors elle se mord la langue. « … ce n'est pas ta faute. Tu l'sais, hein, que t'as pas à t'en vouloir. Je suis désolée. » Si je tourne plus rond et si t'es dans la merde par ma faute, pardon. Si tout est chamboulé. Ils ont retournés l'univers à deux, parce que c'est l'alchimie qui l'a voulu, mais c'est elle qui a du aidé le truc, sans aucun doute. Elle. Personne d'autre. Pas lui. Surtout pas.
Elle sursaute quand le tonnerre gronde à nouveau, et se serre davantage. Elle sent sa gorge se nouer, comme si elle était sur le point de pleurer. Il y a trop de choses dans sa tête. Et finalement elle ferme les yeux, glisse son visage dans le cou du Serpentard. Franky veut parler, elle veut dire quelque chose, mais elle ne sait pas comment... Alors elle inspire. Elle ne peut pas. Il y a tellement de choses. Déjà, elle aimerait qu'il reprenne son pull sinon il allait mourir de froid et tomber malade. Et puis ensuite elle voudrait le remercier pour la cigarette. Et finalement il y a Ca. « Je... Je veux annuler le serment. Je veux, c'est possible ? Je n'en veux plus. »
Feel the warmth, we'll never die, we're like diamonds in the sky.

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Rudy Jazz-King

Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyMer 19 Déc - 1:23

C'est pas vraiment c'qui s'est passé aujourd'hui qui chamboule Rudy. Même si, oui, sûrement la petite humiliation publique a bougé des émotions refoulées. Au même titre que sa joue encore meurtrie son coeur semble lourd et douloureux ce soir. De ce genre de tristesse qui vous sort de nulle part, sans que vous ayez réellement de raisons de vous apitoyer. Ca arrive parfois, on appelle ça coup de blues. Une bonne droite dans l'coeur, un revers dans la tête. On est KO et on sait pas trop pourquoi, pas trop comment. Peut-être que c'est Greg qui est parti, ou Austin qu'il ne voit plus. Peut-être que c'est Poudlard, qu'il en a marre du froid, de l'hiver, de la neige qui fait glisser, du chocolat qui brûle la langue, de la tarte à la citrouille. Peut-être que c'est lui ? Peut-être qu'il s'est lassé d'être ce qu'il est : ce gars un peu trop grand, un peu trop maigre, un peu trop touffu. Ce gars aux yeux d'illuminé. Ce gars qui n'a pas un instant réfléchi à qui il était, à ce qu'il ferait, parce qu'il s'est toujours caché derrière une soif débile de connaissances. Parfois - maintenant - Rudy se dit qu'il doit paraître ridicule. C'est rare que le King doute, mais quand il le fait il ne le fait pas à moitié. Ca lui arrive une fois par ans, à croire qu'aujourd'hui est le jour J. Et s'il ne réussissait jamais à aller sur la lune ? Et si un jour il se lassait de la chimie ? Et si le 21 décembre ils allaient tous mourir ?
Qu'est-ce qu'il aurait aimé faire d'autre ?

La réponse est simple : rien. Et c'est peut-être ça qui fait douter un peu Rudy. Il ne sait pas ce qu'il aimerait faire pour pouvoir enfin s'enlever un poids. Ce poids du "si demain on meurt, j'aurai jamais...". On le prend souvent pour un rêveur, pour un halluciné aux idées plus grandes que la couche atmosphérique. Mais qu'es-ce que ça cache ? Rien. Rudy est encore une fois perdu dans les étoiles. Et malgré toute la bonne volonté qu'il y met il n'arrive pas à se sortir la tête des constellations. Il y vivra sans doute toujours. Et pour le mieux de tous.
Lui, c'est la cendre qui tombe et lui brûle rapidement la main qui le fait revenir sur terre. Franky a accepté son pull, et leurs corps sont côte à côte, tête contre épaule, tentant de se réchauffer d'une même force. Mais il n'y a pas de force. C'est comme si tout leur courage accumulé pendant des années était aujourd'hui tombé à l'eau. Piétiné par le regard des autres, battu par le poing d'Isaak. Rompu. On ne peut pas dire grand chose sur Franky & Rudy, si ce n'est qu'ils semblent vulnérables. "Rudy… ce n'est pas ta faute. Tu l'sais, hein, que t'as pas à t'en vouloir. Je suis désolée." Rudy inspire une bouffée. Le malaise. Toujours le même depuis tout à l'heure. Persistant. Dégoûtant. Aveuglant. Il soupire, fixe un instant la cigarette qui noircit le bout de ses doigts, puis relève la tête. Son regard s'est fixé sur un point du plafond et rien ne peut lui sembler plus délivrant à cet instant que de s'adresser à ce détail là-haut. Comme s'il parlait à un esprit un peu supérieur. A quelqu'un, quelque chose, lui-même. Ou Franky. "Personne ne doit s'en vouloir. Ce qu'il s'est passé cet après-midi, c'était pas facile. Mais ce qu'on a fait, c'était humain. On est humains. On agit, on se trompe, on regrette, on ne regrette pas, on s'en fiche. On tombe, on se relève. On se fait frapper. On frappe. On rit. On pleure. C'est la vie."
C'est étrange mais un semblant de sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il pose sa tête sur celle de Franky.

Le tonnerre gronde. Et Rudy aimerait qu'avec la pluie s'effacent également ses pensées sombres. Mais rien n'y fait, son coeur est lourd malgré ses jolis mots. Lui aussi se dit "je suis désolé". Mais les regrets, ils pourraient en avoir toute leur vie. Et alors à quoi bon ? A quoi bon être jeune ? A quoi bon vivre ? Au final, tout n'est qu'une gigantesque expérience. On se lance, on choisit un parcours et une démarche qui nous paraît juste, puis on se trompe. Alors on s'arrête et on réfléchit un peu, on efface et on bifurque. Parfois on se retrouve à la croisée de deux chemins, il faut faire un choix. Rien ne nous empêche de revenir en arrière. Revenir sur ses pas, c'est important oui. Mais aller de l'avant ça l'est tout autant. Il faut garder un regard critique, un esprit investi et les idées claires. C'est peut-être ce qu'il manque à Rudy là tout de suite. Mais ça reviendra. Ca revient toujours, il n'en doute pas.
Tandis que Franky se serre encore plus à lui, le Serpentard renforce également son étreinte. C'est inconscient, c'est spontané et ça fait du bien. Ils se sont trouvés ce soir. Ils se sont trouvés. Après sept années passées à se côtoyer autour de l'euphorie quotidienne, les deux terreurs semblent s'être adoucies et livrées à un jeu de coeur. Rudy ne saurait pas trop dire ce que c'est, il ne s'en rend même pas compte. Mais il n'a pas l'impression de faire quelque chose de mauvais. Rien n'est précalculé. Ils sont là et c'est aussi simple que ça. "Quel serment ?" Rudy sourit. Rudy est bête.
Il baisse la tête un instant et croise le regard de Franky. "Je sais pas Franky. Mais on ne peut pas juste faire comme si..." Il hésite, se mord la lèvre, lève les yeux et puis conclue en reposant sa tête doucement sur celle de la Poufsouffle. "On assumait ? On assume, on n'en parle plus, on vit avec. Tu crois que ça peux marcher ?" we don't have to exist outside this place.

"Moi j'm'en fous. Je regrette pas. J'ai pas peur. Et tu ne devrais pas non plus. Je veux dire... En quelque sorte, on se protégera toujours, tu vois ?" always. Contre les orages, contre les trous noirs, contre la peur, contre tout. C'est ça, la vie. 'Cause we can give it time, so much time, with me.
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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyMer 19 Déc - 9:57

Elle déteste être comme ça, bon dieu ce qu'elle déteste vraiment ça. Elle n'aime pas être aussi vulnérable, elle qui a mit tellement de temps à devenir l'enfant terrible qu'elle est, elle qui ne se laisse jamais impressionné en temps normal. Mais ce soir, c'est un peu différent, elle a beau se détester, ils sont deux. Le King et la Queen qui se montrent plus fragiles que jamais, qui s'autorisent à souffler un peu, parce qu'ils sont deux et qu'ils sont toujours là l'un pour l'autre. Alors Franky se sent un peu rassurée quelque part, elle se dit que même si jamais elle venait à tout perdre, elle était presque persuadée qu'il lui resterait toujours Rudy. Ils sont liés à présent, par un serment, et par quelque chose qui dépasse tout au monde. Franky, la loyale Poufsouffle hein. A croire qu'elle choisit soigneusement les personnes avec qui elle souhaite l'être. Alors même si ce soir elle se sent un peu comme ça, comme si elle n'avait plus rien à quoi se raccrocher, elle avait toujours Rudy. « Personne ne doit s'en vouloir. Ce qu'il s'est passé cet après-midi, c'était pas facile. Mais ce qu'on a fait, c'était humain. On est humains. On agit, on se trompe, on regrette, on ne regrette pas, on s'en fiche. On tombe, on se relève. On se fait frapper. On frappe. On rit. On pleure. C'est la vie. » Elle sourit un peu, étrangement et glisse sa main sur le bras de Rudy, l'enserrant doucement. Il est comme sa bouée de sauvetage, elle se rattache à lui par peur de finir noyé, elle reste dans sa lumière pour ne pas finir totalement dans le noir complet. I can see your halo.
Mais est ce que ça va réellement mieux ? Il y a un poids tellement immense sur elle qu'elle n'arrive pas vraiment à comprendre d'où ça vient. Des fois elle aimerait juste disparaître et ne plus faire partie de tout ces conneries, juste être libre, elle quelque part à mille lieux de là, dans l'espace peut-être. Mais pas ici. Alors la Hemingway ferme ses yeux et inspire doucement. Personne ne doit s'en vouloir. Mais elle s'en veut tellement d'avoir fait ça, d'avoir mit Rudy dans ses conneries, d'avoir fait ce serment. Depuis qu'ils l'ont fait, c'est sans doute bien la première fois qu'elle se rend compte à quel point il est dangereux. On ne rigole plus, on peut mourir à tout moment. Surtout maintenant que Poudlard raconte des trucs complètements dingues. Alors en attendant Franky se tient sagement dans la lumière de Rudy, attendant. Attendant. Et elle n'entend plus l'orage.

« Quel serment ? » Elle redresse sa tête et le regarde, sur le point de pleurer, sur le point de craquer, sur le point de tout en fait. « Je sais pas Franky. Mais on ne peut pas juste faire comme si... On assumait ? On assume, on n'en parle plus, on vit avec. Tu crois que ça peux marcher ? » Ce n'est pas ça qui va arrêter le serment, certainement pas. Ce serait trop facile de regarder le ciel et de lui dire que eh, maintenant on assume, et que voilà. De toute manière ils sont trop bêtes tout les deux, c'est clair et net. Il n'y a qu'eux deux pour faire ce genre de truc débile. « Moi j'm'en fous. Je regrette pas. J'ai pas peur. Et tu ne devrais pas non plus. Je veux dire... En quelque sorte, on se protégera toujours, tu vois ? » L'ombre d'un sourire effleure un peu les lèvres de Franky et elle se redresse, quitte son étreinte, sans pour autant s'éloigner, et sa main reste toujours sur le bras du Serpentard. Finalement elle est rassurée d'être là-dedans avec lui, même si elle aurait préféré lui épargner ça quand même. Cependant elle s'y voyait mal avec quelqu'un d'autre. Et elle s'en veut, alors elle ne peut pas laisser les autres s'en prendre à Rudy et dire que c'est de sa faute. « Tu sais, si jamais j'entends quelqu'un me parler mal de toi, je lui mettrais mon poing dans la figure. » Parce que oui, elle s'y connaît bien en violence gratuite, mais pour l'honneur de quelqu'un c'était toujours mieux. C'est toujours mieux de se battre pour quelqu'un, on a pas l'impression de faire ça en vain, on a pas l'impression d'être carrément dingue dans sa tête. Et ça aussi, quelque part, c'est rassurant. « Tu sais j'ai pas peur, je... je ne veux pas mourir, c'est tout. Je suis pas encore prête, je veux continuer à retourner tout Poudlard avec Phoenix, je veux continuer à faire la fête, être libre, me faire qui j'ai envie quand j'ai envie, et puis rigoler avec les gens quand on prend des pilules bizarres. » Sa voix tremble un peu, on dirait qu'elle va mourir demain, mais peut-être, qui sait ? On n'est jamais à l’abri avec une telle épée au-dessus de leurs têtes. « Je ne veux pas que tu meurs. » Surtout, plus que tout. Franky l'observe un instant et sourit, elle pleure un peu, c'est juste deux ou trois larmes qui l'ont trahis. Et finalement elle glisse ses bras autour du cou de Rudy avant de se serrer contre lui, sa tête posée sur son épaule. « Je t'aime. Tu le sais, hein. T'es comme mon frère, je serais toujours là pour toi quoi qu'il arrive, et... et toi aussi, même quand j'ai peur. Surtout quand j'ai peur. Et maintenant. » C'est décousu, et Franky pose sa joue sur l'épaule du Serpentard, son visage tourné vers lui. Elle sent une larme s'échapper encore. Parce que ouais, putain elle a peur.
Eye to eye, so alive, we're beautiful like diamonds in the sky.
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Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyMer 19 Déc - 18:57

Non il n'a pas peur. Ce n'est pas de la peur. C'est quelque chose de plus fort, et Rudy n'arrive pas à mettre le mot dessus. Il se dit simplement que demain sera un autre jour. Oui, demain tout ira mieux. Un nouveau scandale viendra agiter Poudlard, le château retombera dans l'effervescence des fêtes à l'approche, et sa créativité se remettrait en marche normalement. Demain il irait faire un tour à Londres pour acheter quelques cadeaux, puis retrouverait la chaleur et le confort de son refuge secret. Demain ça ira mieux, se répète Rudy.
Mais malgré tout il n'arrive pas à se détacher de Franky. Sa Franks au regard triste. Ils doivent faire un beau tableau à l'heure qu'il est. Deux masses aux traits sombres recroquevillés dans un coin du château. La fumée s'élevant autour de leurs têtes. Poudlard est plongé dans le silence. C'est le début de la nuit et le seul bruit qui émeut le château est ce grondement là-dehors. Ce cri terrible de la pluie, de l'orage qui se déchaîne et semble présager une fin du monde proche. Fin du monde. Rudy soupire, ce n'est pas la fin du monde, c'est la fin de cette inconscience qui les a menés à jouer leur vie. Elle a peut-être raison d'avoir peur de ce serment Franky. Le château est en ébullition et chacun d'entre eux ne tarderait pas à se faire aborder pour avoir plus de détails sur cette affaire croustillante. Comment tenir ? Personne n'aurait du savoir. Personne. Pourtant Isaak les avait démasqués et avait brûlé leur liberté. C'est trop tard, se dit Rudy. Tant pis. Il tourne un instant la tête, son nez s'enfouissant dans les cheveux parfumés et encore mouillés de la Poufsouffle. Il reste quelques secondes comme ça, immobile face à cette simple odeur qui le raccroche seule à l'instant présent. Le Serpentard se prend même à fermer les yeux, laissant son esprit se focaliser sur le bruit au-dehors. Il a toujours aimé l'orage, lui trouvant étrangement un côté rassurant. Pendant l'orage le monde se calme, balayé par la foudre. Rudy se calme. Rudy respire. Il tourne la tête et ouvre les yeux. « Tu sais, si jamais j'entends quelqu'un me parler mal de toi, je lui mettrais mon poing dans la figure. » Un sourire illumine ses lèvres vermeilles tandis qu'il sent son torse s'élever en un semblant de rire. La terreur Hemingway, prête à frapper. "C'est nôtre château." il se laisse échapper. Après tout, ça fait bien des années qu'ils ont imposé leur rythme à Poudlard. C'est difficile de passer à côté de ces deux-là. "Tu sais, je te défendrai toujours moi aussi. Bon, tout à l'heure je l'ai pas vu venir, mais dès demain mes poings sont prêts Franks." On dirait pas comme ça, mais JKing aime bien la bataille. Son trop plein d'intelligence et de réflexion doit bien sortir de temps en temps, et quand c'est pas sur un balais armé d'un cognard, Rudy a la fâcheuse habitude d'apprécier l'agitation. Ils se sont souvent tapés pour rien avec Phoenix, juste parce que voilà, ils sont des mecs, ils s'amusent. C'est un peu con, mais on n'a pas à se cacher avec ses vrais amis pas vrai ? Peut-être qu'il devrait se mettre à la boxe Rudy. Ca lui ferait pas de mal, et en plus avec ses longues jambes il pourrait facilement kicker l'ass de quelqu'un. Il va y songer.

« Tu sais j'ai pas peur, je... je ne veux pas mourir, c'est tout. Je suis pas encore prête, je veux continuer à retourner tout Poudlard avec Phoenix, je veux continuer à faire la fête, être libre, me faire qui j'ai envie quand j'ai envie, et puis rigoler avec les gens quand on prend des pilules bizarres. Je ne veux pas que tu meurs. » Oui, lui non plus ne veut rien perdre de tout ça. Il reste silencieux un instant le JKing, parce que mine de rien les paroles de Franky l'ont un peu secoué. Qu'est-ce qu'ils ont été cons, se laisse-t-il penser. Pourquoi Gregory ne les a pas empêchés ? C'est trop de risques tout ça. Trop de risques pour deux casse-gueule comme eux. A croire qu'ils ne savent que s'attirer des ennuis. Rudy déglutit, et en même temps il voit des larmes perler sur le visage de Franky. La chaleur de la Poufsouffle contre son corps lui vole les mots. Ses deux bras enlacent à son tour le corps de la jeune femme et il ressent presque une envie de laisser couler des larmes. Larmes de quoi ? IL n'en sait trop rien. Mais il se pince les lèvres et ses yeux se ferment à nouveau tandis qu'il sent le coeur de Franky battre contre lui. « Je t'aime. Tu le sais, hein. T'es comme mon frère, je serais toujours là pour toi quoi qu'il arrive, et... et toi aussi, même quand j'ai peur. Surtout quand j'ai peur. Et maintenant. » Et là c'est beaucoup trop pour Rudy. Il sent quelque chose lui remonter aux yeux et il cache tout ça par un semblant de sourire. Sourire ça l'empêche de laisser rouler des larmes. C'est de l'émotion en fait tout ça. Du craquage. Cette journée a été longue. Il pleut, et ils n'avaient rien prévu. C'est plus facile de tenir les chocs quand on s'y attend un peu. Mais il sourit. Il sourit et même si on peut voir un peu d'émotions derrière ses yeux, son visage ne perd rien de son assurance. "Moi aussi Queen. Moi aussi je t'aime, et moi non plus je ne veux pas mourir. Je veux voyager, et voir des couchers de soleil. Je veux m'approcher des étoiles, de la lune, du cosmos. Je veux goûter la vie, inventer des pilules, rire et m'amuser. Avec vous. Avec toi. Et je pense qu'on n'est pas prêts de perdre tout ça." Il fait une pause "Parce qu'on est là, l'un pour l'autre. Et qu'on ne laissera personne nous voler ce droit à la vie. Personne, tu comprends ?" Il se sent pousser une force inattendue Rudy. Comme s'il arrivait vraiment à dire ce qu'il sent au fond de son coeur. Mais c'est vrai, il ne va rien abandonner. Il veut se battre, avec elle, à ses côtés.

Il laisse quelques secondes planer tandis que le visage de Franky est tourné vers le sien. C'est étrange cette complicité, et sincère aussi. C'est différent de d'habitude. Ambigu ? Il ne sait pas. Il vous dira que non, mais comment savoir ? C'est surtout agréable et ça chauffe le coeur. Rudy pose un instant son front contre celui de la Poufsouffle et lui adresse un sourire. "Et maintenant ?" Oui, qu'est-ce qu'ils font maintenant ? Ils peuvent profiter l'un de l'autre comme ça. Ils peuvent profiter de l'instant. Ils peuvent aller voir les étoiles, parce que l'orage semble s'être calmé. Enfin, en tout cas Rudy ne l'entent plus. Il n'entend que leurs deux battements de coeur à travers ce silence perçant. A falling star fell from your heart and landed in my eyes/


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D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyMer 19 Déc - 23:30

« C'est nôtre château. » Evidemment. Un sourire dessine les lèvres de Franky alors qu'elle s'imagine le château comme étant bel et bien le sien. Ca serait le monde le plus parfait qui puisse exister, elle et le King qui gouvernent, et Phoenix son chevalier pour la protéger de tout. Son chevalier à elle. En attendant c'était un peu ça, mais pas aujourd'hui, aujourd'hui c'était comme une rébellion, comme si on se moquait de la reine et du roi. C'était inadmissible, bientôt elle allait se transformer en Reine de cœur et faire tomber les têtes. Heads will roll. Et c'est leur château, alors ils vont se faire respecter, ils vont jouer les terreurs et ne laisseront certainement pas le choix aux autres. Ni aux Serdaigles prétentieux, ni à Isaak, ni aux autres. Juste Rudy et elle. Et Phoenix, évidemment, sa moitié, son cœur. « Tu sais, je te défendrai toujours moi aussi. Bon, tout à l'heure je l'ai pas vu venir, mais dès demain mes poings sont prêts Franks.» C'est presque un rire qui sort de ses lèvres, mais ça ressemble plus à un rire moqueur qu'autre chose. Etrangement, son cœur se détend, étrangement elle se sent mieux, beaucoup plus légère. Et pourtant quelque chose la retient, quelque chose dont elle ne connaît pas vraiment la cause, son cœur qui se pince un peu. Alors elle inspire longuement, persuadée que ça va le faire partir ce pincement.
Elle étouffe tout ça contre Rudy, contre lui et elle attend. Elle sait que ça va bien finir par se calmer au bout d'un moment, qu'elle va trouver un moyen pour se reprendre en main. Alors elle ne bouge plus, ses yeux fixés sur lui, elle le voit sourire, et elle le sent aussi fragile qu'elle à cet instant. Elle le sait, elle ressent, parce qu'elle et lui ils sont fait de la même matière. Elle pourrait pas parler physique parce que la potion c'est franchement pas son truc, c'est plus celui à Rudy, elle c'est plus les enchantements et faire souffrir les gens qu'elle réussit le mieux. Alors elle ne pourrait pas expliquer ce qu'il se passe entre eux, elle ne pourrait pas sortir une histoire de molécule complémentaire ou d'alchimie parfaite. C'est Rudy et Franky. Lui et elle. Voilà tout. Et finalement elle se rend compte qu'elle est bien là, elle ne voit plus que Rudy, elle ne voit que le Serpentard, et pour elle c'est parfait. Elle reste dans sa lumière. « Moi aussi Queen. Moi aussi je t'aime, et moi non plus je ne veux pas mourir. Je veux voyager, et voir des couchers de soleil. Je veux m'approcher des étoiles, de la lune, du cosmos. Je veux goûter la vie, inventer des pilules, rire et m'amuser. Avec vous. Avec toi. Et je pense qu'on n'est pas prêts de perdre tout ça. Parce qu'on est là, l'un pour l'autre. Et qu'on ne laissera personne nous voler ce droit à la vie. Personne, tu comprends ? » Elle le comprend, elle a juste du mal à l'assimiler. Mais elle se réchauffe doucement, son cœur se serre mais ça fait... du bien. C'est une promesse qu'ils viennent de se faire. Oh, elle était sans doute déjà là depuis un bout de temps, mais c'est mieux de l'avouer, de lui donner une forme avec des mots. C'est rassurant quelque part. Alors Franky hoche doucement la tête pour dire que, oui, elle comprend. Elle sait aussi que ça va pas être facile, mais au moins Rudy était là pour la supporter, et ça l'aidait grandement.

Le Serpentard pose alors son front contre le sien, et elle ne le lâche plus des yeux, elle sourit un peu. « Et maintenant ? » Elle ne sait pas. Elle aimerait faire taire son cœur, elle aimerait ne jamais se délivrer de cette étreinte, de ce réconfort. Ses mains glissent sur la taille de Rudy et ses doigts emprisonnent doucement sa chemise. Et maintenant ? Ils étaient libres de faire ce qu'ils leur chantent, de ne pas penser à demain, de ne pas se laisser marcher sur les pieds, de reprendre leurs titres de Queen et King. Ils sont libres de tout faire en fait. Alors Franky réfléchit. Elle réfléchit et se rend compte qu'il y a quelque chose qui la dérange. Elle se sent seule en ce moment, enfin non, elle est entourée, mais il y a quelque chose qui la fait sentir seule, comme incomplète. Certainement Phoenix, son amour de frère qu'elle ne voit pas aussi souvent qu'elle le souhaiterait en ce moment, son cœur un peu brisé dont les morceaux deviennent difficiles à recoller des fois. C'est comme si elle était entourée mais constamment seule. C'était n'importe quoi. Même s'ils sont tous là jour après jour, même si elle avait des histoires avec chacun, même s'ils étaient censés l'aider à avancer. Parce qu'il lui manque quelque chose. Baby I'm so lonely, lonely.
Alors maintenant elle sent son cœur se serrer toujours et elle tente d'apaiser ses larmes. Maintenant. Elle ne sait pas maintenant, maintenant elle est un peu perdue. Mais son regard croise celui de Rudy et elle sourit, elle sent son cœur prendre un peu vie. Il est peut-être temps de combler le vide, elle ne sait pas. Et sans vraiment réfléchir, elle s'est penchée sur son visage, et ses yeux se sont fermés. Elle effleure ses lèvres des siennes, et elle est électrisée, entièrement. Et c'est ça qui la rappelle cruellement à la réalité, d'un coup, et elle se recule. « Pardon. » Désolé. Merde. Elle ne sait plus. Elle se redresse d'un coup, et tout ce qu'elle pense c'est à s'échapper, à ne pas rester ici. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe dans sa tête. Mais bêtement elle n'arrive pas à se relever, elle reste assise par terre, éloignée le plus possible du Serpentard, son dos collé contre la pierre froide. « Désolé. » Franky se mord un peu la lèvre et regarde fixement le plafond, elle se sent sur le point de pleurer encore, mais elle n'en a pas envie. Elle ne veut pas craquer encore, se montrer faible, ça suffit. Ca faisait trop pour elle aujourd'hui, beaucoup trop. Et son cœur qui bat à lui en déchirer la poitrine.

Et maintenant. Que faire. C'est toujours la même question. Et elle n'a toujours pas la réponse. Elle préfère oublier son cœur qui bat à tout rompre. D'un coup elle a peur, Franky a peur de voir Rudy partir parce qu'il en a marre de ses conneries, et elle le comprendrait tellement. Mais elle ne sait pas quoi faire en réalité. Alors elle finit par murmurer d'une voix tremblante : « On va voir les étoiles, hein ? S'il te plait, les étoiles. » Il va dire non, il va se lever et partir, regagner le dortoir des Serpentards parce que c'est là sa vie. Elle devrait faire pareil, regagner le dortoir des Poufsouffles. Mais elle a cette terrible envie de pleurer qui la prend, qui serre sa gorge et lui retourne le ventre. Elle se voit déjà, moitié fantôme, moitié fillette, se perdre dans le lit d'Evan. Et pleurer. Il ne comprendrait pas, personne ne peut en fait, vraiment personne. Il va partir et elle devrait faire de même.
But love is not a victory march, it's a cold and it's a broken hallelujah.
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Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: a falling star fell from your heart. (RUDY)   a falling star fell from your heart. (RUDY) EmptyDim 23 Déc - 0:58

Et maintenant. Rudy n’a jamais été le genre de gars à se lancer, prendre les devants, et tout ce genre de trucs qui étaient la spécialité de Phoenix. Faut dire qu’à part dans les sciences la chimie et toutes ses petites théories métaphysiques Rudy est un gars plutôt renfermé. Ce genre de gars que vous croyez juste être le coincé de base alors que trop pas, c’est juste que sa tête est tellement ailleurs qu’il ne se soucie pas spécialement de tous les problèmes qu’ont les gens de son âge. L’amour, les sentiments, tout ça. Ruds c’est juste qu’on le comprend pas trop en général. Mais Franky il est sûr qu’elle le comprend. Aussi bien que lui la comprend maintenant. Parce qu’ils sont paumés, vulnérables, seuls, et glacés au milieu de ce couloir sombre. Ils sont glacés, et la seule manière qu’ils ont de se réchauffer c’est ce contact, physique aussi bien que mental. Oui, Merlin que c’est bon de se sentir pour une fois en parfaite symbiose avec quelqu’un. Comme si son cœur s’ouvrait et que le message qu’il délivrait touchait directement le cœur de l’autre. Comme si leurs cœurs étaient reliés par un espèce de fil, un truc un peu fort, un mélange de peur, d’appréhension, d’amitié, de respect, de considération, d’amour. Bref un mélange d’un million de mots qui semblent bien beaux cités comme ça, mais qui le sont encore plus quand on les ressent.
Du coup quand il se demande « et maintenant » Ruds n’en pense pas moins. Il s’en fout de ce qui adviendra après tant que rien ne change. Il se sent bien là avec Franky, pour une fois il a vraiment la sensation qu’aucun masque ne les emprisonne et que leurs âmes sont mises à nu. Pourtant c’est pas des grands mots et principes qui les ont réunis, c’est juste un petit truc tout simple : la vérité. Oui, ils se sont dit ce qu’ils ont sur le cœur et maintenant en quelques sortes l’alchimie les récompense. C’est terrible la chimie. C’est magnifique. She looks up up at the blue and whispers to all of the above : Don't let me drown, don't breathe alone. Ca réunit comme ça deux corps simples et crée un compose harmonieux. Les deux corps ne se lâchent plus, puisqu’ils ne font maintenant plus qu’un. Et ce que pense surtout Ruds, c’est que c’est bien facile de créer une molécule du moment qu’on maîtrise les interactions de base, mais c’est vraiment presque impossible de la séparer. De la séparer en corps simples. Sans la détruire. Au fond, c’est un peu eux. Le serment, c’est une chose. Ca les a un peu poussés à se retrouver dans une telle position ce soir. Mais est-ce qu’ils sont vraiment uniquement dépendants du serment ? Rudy commence à se poser des questions.

Et c’est pour ça qu’il ne réagit pas. Parce qu’il a senti ce truc bizarre monter du fond de son corps jusque dans son cœur, ou dans sa tête, ou dans ses yeux il ne sait pas trop. Quand Franky s’est accrochée encore plus à lui il n’a rien fait pour l’en empêcher, parce que sur le coup rien de tout cela ne semblait mauvais. Leurs visages sont proches depuis maintenant quelques minutes et si jusqu’ici le King n’a fait que parler, rassurer, maintenant il profite du silence. Du souffle de Franks qui se mêle presque au sien. De la chaleur de Franks contre lui. Des lèvres de Franks qui s’approchent. Et d’un coup il se prend à penser qu’il aimerait pouvoir regoûter à ces lèvres. Différemment. Pas comme la dernière fois. La dernière fois c’était bien, mais c’était brouillon. Cette fois-ci y’a un petit quelque chose de magique qui les englobe. Plus Franks s’approche plus son cœur s’emballe. C’est pas vraiment l’émotion, c’est pas vraiment l’excitation, c’est juste quelque chose de fort. Ce genre de truc qui vous prend sur le moment et met en éveil votre esprit pour que vous vous laissiez guider par l’instinct. Et puis soudain il ne sent plus son souffle, parce qu’il sent uniquement ses lèvres. Pendant un instant, une seconde, une décharge. Cette sensation a tout juste le temps de remonter à son cerveau que Franky est déjà loin. Du coup Ruds comprend. Le King reste un instant sans bouger avant de se reculer à son tour contre le mur.
Il comprend ? Il comprend surtout qu’il ne comprend rien à ce qu’il s’est passé dans sa tête. Ca ne devait pas se passer comme ça. D’un coup c’est comme si la bulle s’était brisée et qu’ils avaient atterri brutalement dans le vrai monde. Plus de symbiose, juste du rejet. Pas un rejet de l’autre, non, mais un rejet de ce qu’ils auraient pu faire. Le jeune homme se pince les lèvres et ne peut pas s’empêcher de ressentir un frisson à la pensée du bref contact avec les lèvres de la Poufsouffle. Il rabat ses jambes contre son torse et pendant un instant pose sa tête sur ses genoux. Il aimerait pouvoir dire quelque chose, poser des mots sur ses pensées. Etre capable lui-même d’analyser ce qu’il vient de se passer. Parce qu’une chose est certaine, c’est qu’il s’est passé quelque chose. Pas seulement ce contact, mais tout le reste. Et si d’un côté Rudy se dit que c’était vraiment un incroyable moment, il ne peut que se sentir coupable. Coupable d’avoir trompé, de s’être trompé lui-même. C’est le bordel dans sa tête, oui, Merlin, pire que l’apocalypse.
Mais quand elle s'excuse, sans rien dire il pose sa main sur le bas de Franky. Et elle enchaîne « On va voir les étoiles, hein ? S’il te plait, les étoiles ». Rudy sourit. Toe to toe, back to back, let's go, my love it's very late. Il ne sait pas, s'il devrait partir et fuir ce moment. Mais c'est lâche. Voilà ce que pense Rudy. Fuir = lâcheté. Il ne veut rien nier, après tout c'est bien ce dont il parlait à Franky tout à l'heure, d'assumer. Leurs actes, pensées, et toutes les conséquences. Et même si ça fait mal, même si ça fait un peu peur, Rudy ne veut pas reculer. Parce qu'il se dit que voilà, c'est fini, et même si l'instant n'est pas loin, que ce truc qui s'est passé est encore tout frais, tout ce qui compte là c'est Franky et lui. Et il ne veut pas perdre Franky. D'une quelconque manière qui soit. Alors Rudy se relève et tend une main à la Poufsouffle. "On y va ?" C'est Franky et Rudy, Rudy et Franky. Ils seront toujours liés. Ils ne peuvent pas fuir. C'est le moment de prouver que ce qu'ils ont est fort, et peut battre n'importe quoi et n'importe qui. "L'orage est passé, le ciel doit être incroyable." Il ne veut décidément pas qu'elle parte. Please don't go please don't go. Till morning comes let's tessellate.



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