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 j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)

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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

YELLOW QUEEN ▽ admin

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▽ date d'inscription   : 06/08/2012
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▽ âge du personnage   : seize ans
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▽ clubs/associations   : Co-Présidente de la Mafia, aight, psychologue de la Gay League (n'interviens que si Phoenix vous a traumatisé.), membre du club des hauts statuts de Poudlard.

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MessageSujet: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyDim 9 Déc - 14:10


Hey playboy, it's about time and your time's up!


Les cours c'est la mort, la misère, ça te pompe le cerveau, ça te pompe ton énergie, ça te pompe tout. Et Franky est en mode larvaire pendant le cours de divination, tout en essayant de comprendre quelque chose. Mais rien, que dalle, c'est comme si toute sa tête refusait en bloc de faire rentrer l'art occulte de la divination dans sa tête. Ouvrez votre troisième œil. Ouais c'est ça, Franky elle ferme tout ses yeux possibles et elle est à moitié entrain de s'endormir d'ailleurs. En plus de ça, Rudy doit pas être très loin de la rejoindre, l'ambiance étouffante de la salle de divination est propice aux siestes. La Poufsouffle s'enfonce dans son coussin avant de laisser sa tête tomber sur le bras de Rudy et elle baille largement. Heureusement qu'il était là le Serpentard, sinon elle aurait dû se forcer à rester éveillé de peur de baver sur l'épaule d'un autre. Rudy elle avait le droit, c'était pas trop grave, mais les autres c'était un peu la honte quand même. Ouais parce que Phoenix et Austin ils sont toujours pas là, à croire qu'ils ne vont pas en cours ces deux là, on voit les élèves pas sérieux franchement !
La cloche sonne et Franky sursaute en se réveillant, elle se frotte un peu les yeux avec la paume de sa main et se tourne vers Rudy, apparemment lui aussi il s'est laissé aller dans le sommeil. Heureusement, qui pouvait rester réveiller dans un cours pareil ? Sans doute tout les autres élèves qui les regardent avec un air perplexe. Oh ça va hein, que celui qui a jamais dormit en cours leur lance la première pierre. Rangez ça les Serdaigles, vous êtes pas cools. Finalement la Hemingway se lève en s'étirant et se tourne vers Rudy, tout sourire. « C'était cool comme sieste. » Elle se sentait d'attaque à se ruer dans la Grande Salle et dévorer tout ce qui lui tombait sous la main. Et en redescendant tout les étages jusqu'au rez-de-chaussé, elle ne peut s'empêcher de regarder par la fenêtre en plissant un peu le nez. Toute cette neige qui tombait lui donnait mal au cœur, et rien qu'à se penser dans cette neige là, elle avait envie de pleurer à moitié. Heureusement pour elle, elle ne devait pas sortir aujourd'hui, mais bientôt il serait temps de faire des entraînements et elle allait devoir affronter coûte que coûte ce sale temps.

Un certain rituel s'est installé le mardi après-midi après les cours de divination pour Rudy et Franky, ainsi que Phoenix et Austin quand ils voulaient bien se joindre à eux. Première étape, passer dans la Grande Salle voler les bonbons des gamins prendre mille douceurs -ouais- et ensuite se rendre jusque dans la Salle Commune de Poudlard. Une énorme salle avec des fauteuils aux couleurs de l'école, quatre grandes cheminées, des tables, des chocolats chauds à profusion et puis des livres. Un jeu d'échec aussi quelque part -mais bon c'est pas Franky qui va vous proposer une partie. Par pur réflexe et solidarité envers sa maison -qu'elle n'avouerait jamais, Franky tire un énorme pouf jaune et noir près d'une des cheminées et s'y assoit en posant tout son butin sur une table basse tout en se servant un chocolat chaud.
Toujours adorable et gentille -qui c'est qui a toussé?- Franky sert aussi un chocolat à Rudy et lui tend le gobelet avant de sourire. « J'veux pas dire mais je suis bien contente de pas avoir cours dehors aujourd'hui, c'trop la misère j'vais pas me les cailler comme ça tout l'hiver. Faut que je me trouve quelqu'un pour me réchauffer. » Genre. Et sur ses mots elle lance un regard aux alentours où la plupart des élèves étaient des premières, sixièmes et septièmes années. Bon, déjà on élimine les gosses parce qu'elle fait pas dans la pédophilie encore... Erm. Finalement elle s'étire et hausse les épaules. Y a personne d'intéressant. Et elle prend un paquet de dragées surprises de Bertie Crochue. « Azy t'ouvre la bouche et je te les lance dedans ? » Quand t'as une Hemingway qui veut faire passer le temps, ça donne un peu ça. Une nouvelle vague d'élèves entrent dans la Salle Commune et elle se tourne un peu vers eux en haussant un sourcil. Un élève retient son attention, et son cœur s'emballe un peu, bêtement. Elle déteste ça. Alors elle se détourne et sort une dragée du paquet et se met en position de lançage. Ouais mais bêtement elle peut pas s'empêcher de penser à Isaak qui vient de se ramener avec tout ses potes là, et quand elle lance la dragée, elle atterrit dans l'oeil de Rudy. « Oh merde, je suis désolée King. » Elle se mord la lèvre mais ne peut s'empêcher d'éclater de rire finalement avant de se pencher vers lui pour lui tapoter la tête. « Désolée. »


Dernière édition par D. Franky Ariel Hemingway le Jeu 13 Déc - 13:49, édité 1 fois
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Rudy Jazz-King

Rudy Jazz-King

GREEN KING ▽ admin

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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyMar 11 Déc - 23:49

you talkin' to me ?


Il est plutôt tranquille en cours de divination Rudy. Il termine sa nuit. Ses nuits plutôt en fait. Parce que ça fait genre mille nuits qu'il a pas dormi. D'abord parce qu'il était en train de bosser sur la manière la plus simple de reproduire une boule de feu - aka un soleil miniature - avec un simple lumos et deux trois tours de potions magiques, et puis aussi parce que voilà en ce moment ça fuse dans sa tête. Le King passe ses soirées à noter des trucs sur du parchemin avec un vieux BIC qu'il a piqué la dernière fois dans un magasin de Londres. Donc en fait quand l'autre fou de WWW parle de troisième oeil et toussa, King n'attend pas plus et s'avachit sur sa chaise. Il étend ses jambes loin devant sous la table et dégage les quelques pieds qui on pu entraver son passage, puis s'étire et s'adosse confortablement. Ca le fait rire tout ce qui est paranormal et tout le Rudy, malgré son esprit archi scientifique ça reste un bon petit rêveur qui au fond de sa tête aime bien tout ce qui paraît fou et improbable. Mais bon y'a des jours où juste bah. On s'en fout. Et on dort.
Alors Rudy dort. Et Franky dort sur lui apparemment. Et Rudy est certain d'avoir entendu ronfler, c'est pour ça que quand le cours se termine y'a tout l'monde qui les mate comme s'ils étaient des bêtes de foire. Heureusement WWW est tellement dans son délire qu'il les a même pas cramé. AIGHT, le King et la Queen ne se font pas pécho aussi facilement t'as cru quoi petit blaireau ? Il va peut-être arrêter d'insulter les blaireaux Rudy parce qu'il en a une sacrément méchante à côté de lui. Enfin pour l'instant elle est trop dans les vapes pour être violente, du coup le King lâche un petit grognement en voyant un semblant de bave sur sa manche. Franks-la-crado.

Enfin il baille en guise de toute réponse à Franky et puis s'étire un coup l'air de rien avant de se faire craquer les doigts des mains. C'est un peu un rituel qui le fait ressembler à un chat, mais Rudy est tellement grand qu'il a un peu besoin de se craquer de partout après avoir passé des heures assis comme ça. Genre d'un coup il a envie de se dégourdir et d'aller un peu dehors prendre l'air parce que bordel ça doit faire depuis le dernier cours de soins aux créatures magiques qu'il a pas mis son nez dehors. Sauf que quand il passe devant la fenêtre avec Franks et qu'il voit qu'il neige à mort dehors en mode onselesgèle tavu, bah toute sa détermination va se coucher instantanément sous une pile de couvertures. "Temps d'merde tavu" Du coup go rejoindre Austin et Phoenix. Ca le rend quand même heureux ces petits rituels, parce que ça lui permet de voir Austin qu'il ne croise pas très souvent dernièrement. A croire qu'ils ne sont pas du tout synchro et qu'ils se loupent tout le temps. C'est pour ça que quand ils arrivent dans la grande salle Rudy essaie d'en sortir le plus vite possible. Et je vous assure que c'est pas forcément facile, parce que Franky face à tant de sucreries c'est un peu l'apocalypse.
Mais il la tire par la peau des fesses et ils arrivent bien vite dans la salle commune. Du haut de son mètre quatre-vingt dix (détail important à préciser) le JKing jette un coup d'oeil global et s'aperçoit que décidément les deux autres sont vraiment des lâcheurs en ce moment. Heureusement qu'il y a Franky parce que sinon il n'aurait plus vraiment de vie sociale. "...Faut que je trouve quelqu'un pour me réchauffer" "Hein ? Pourquoi dès que tu parles la conversation prend une connotation un peu... Bref." Ne provoquons pas une Hemingway. Il adresse un hochement de tête pour la remercier du chocolat - on n'a jamais vu une Franky aussi gentille, ça trame quelque chose wesh - et puis étend ses jambes en s'avachissant - encore - sur son pouf. En voyant la Poufsouffle déballer les dragées il pousse un soupir "Oh non j'aime pas çaaa." Elle est où Austin ? "Bordel en plus tu vises comme un crapaud borgne" Le jeune homme se passe une main au niveau de l'oeil où le dragée saveur moutarde - à juger de la couleur - a atterri. Avec tout ça il a même réussi à se renverser du chocolat dessus, du coup quand Franky s'excuse il lâche vaguement une protestation bougonne. Merde ça devrait être Phoenix a subir tout ça. Il a pas signé pour être le souffre douleur de Queen Hemingway qui s'ennuie là. Enfin il a tout juste le temps de sortir sa baguette et de se nettoyer qu'il sent des pas hostiles s'approcher. Et en relevant la tête Rudy a juste envie de déglutir parce que c'est pire que de l'hostilité qu'il lit sur le visage d'Isaak. "Oh merde" D'un coup il comprend la distraction de son amie, et l'espèce de silence gênant qui s'est fait autour d'eux. Isaak. Il a réussi à le fuir depuis tout ce temps, mais faut croire qu'à Noël les choses s'accélèrent et qu'il est temps de faire face à ses mauvaises actions.
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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyMer 12 Déc - 21:52


« Old memories from a past life. »

Isaak & Franky & Rudy


Il est deux choses particulièrement appréciables avec le cours de botanique des septièmes années à Poudlard. La première c’est qu’il ne se passe pas dans le château mais dans les serres, et c’est étrange comme changer de lieu de vie durant un peu plus de deux heures peut vous faire voir les choses d’une toute autre façon. La seconde c’est que ce cours se déroule avec des effectifs réduits, la classe de septième année étant alors coupée en deux. Ce ne sont que des détails, mais des détails qui permettent à te permette à toi, Isaak, de souffler un peu, juste pour ne pas avoir à croiser le regard de certaines personnes. Juste pour ne pas serrer les poings jusqu’à ce que le sang de circule plus dans les jointures de tes propres doigts. S’il ne s’agit que de souffrance alors tu préfères ne pas les voir, ta seule imagination suffit. Mais tout a une fin, même les cours de Botanique, et déjà le professeur se met à ranger les tout nouveaux plans de mandragore dans les armoires laissant ainsi ses élèves vaquer à leurs propres occupations.
Toi, tu fais partie des derniers à sortir, évitant la cohue. Tu regardes de loin de nombreuses jeunes filles qui se précipitent dehors pour jouer avec la neige qui tombe en gros flocons, elles éclatent de rires quand les boules de neige explosent à leur contact en un millier de petits flocons. Elles rient si fort que cette joie éclatent à tes oreilles. Il fut un temps où tu étais aussi comme ça. Il fut un temps où tu étais capable de rire sans faire semblant, mais ce n’est plus le cas. Tu n’es plus rien qu’un fantôme. Rien d’autre qu’un horrible spectre, une image figée de toi-même. Piégé dans un triste portrait vieillissant, condamné à continuer à avancer alors que tout t’enchaine à une vie perdue. Ce n’est pourtant pas ça la vie, ce n’est pas regarder les autres s’amuser, de loin, sans jamais faire un pas vers eux. Ce n’est pas ça, mais bien que tu le saches rien n’y fait, tu restes lié à elle et à sa décision. Que te faut-il pour la lâcher ? Que faut-il pour qu’elle te laisse tranquille ? Tu l’ignore. Personne n’a jamais trouvé une solution à la haine et la solution semble être tout aussi compliqué à trouver quand il s’agit d’amour.
On te tape sur l’épaule, tu te retournes, adresses un sourire à cet ami. Il sait lui aussi que tout ne va pas bien chez toi, pourtant il ne te pose pas de question. Il ferme les yeux, et se permet de jouer la politique de l’autruche en se disant « il finira par aller mieux ». Mais voilà tout ne va pas mieux dans le meilleur des monde, derrière ton sourire il n’y a qu’elle, cette douleur constante, lancinante qui ne s’apaise que dans l’épuisement. Tu tombes. Tu sombres. Toujours plus profondément. Tu creuses ta propre tombe et pas vraiment mort, pas non plus vivant, tu t’affaire juste à recoller lentement ; peut-être trop lentement ; les morceaux brisés de ton cœur. Qu’importe tu suis le mouvement, sortant enfin de la serres pour gouter à la morsure du froid de l’hiver.
Tes mains nues cherchent dans les poches de ton long manteau noir cette petite boîte salutaire dont tu extirpes ce simple tube de nicotines. C’est étrange comme une aussi petite chose qu’une cigarette peut t’être aussi utile, rien que de la tenir entre tes doigts légèrement tremblant tu te sens un peu mieux. Est-ce une addiction ou un véritable moyen de calmer tes nerfs à vifs ? Tu ne sais pas, mais déjà tu fais jaillir le feu de ton briquet et tu en tire une bouffée de délivrance. Le voyage n’est pas long, mais tu traine les pieds, tu n’as pas envie de rentrer. C’est une étrange sensation qui te prends aux tripes comme si tu savais qu’il allait se passer quelque chose de mauvais, quelque chose qui viendrait peser encore un peu sur tes épaules déjà bien affaissée. Tu souffle. Inspire. Expire. Ton souffle chaud dans le froid se mélange à la fumée, on ne distingue plus vraiment le vrai du faux dans cette neige qui ne cesse de tomber, vous vous égarez dans les sentiers perdus de ceux qui vous ont précédés. Tu avances encore et encore, l’esprit vide, jusqu’à ce que les portes s’ouvrent devant vous. Une dernière bouffée acre dans l’air sain de cette ambiance immaculée. Encore une bouffée qui te rends un peu plus noir qu’avant, et c’est terminé.
Tu jettes ce qu’il reste de ton salut dans la neige sans te soucier de ce que l’on pourrait penser. Ta seule pensée va au fait qu’il serait tellement plus simple si l’on pouvait agir ainsi avec les sentiments, tu t’encombre de réflexions alors que toutes les portes s’ouvrent devant toi, revenant la réalité au plus mauvais moment qui soit. Tu croise leur regard, tu te mords la lèvre tout en tentant de te détourner le regard. Sois froid. Sois distant. Oublies. Mais tu ne peux pas, l’idée te rend prisonnier et rien n’est plus difficile à abattre qu’une simple idée amarrée à l’esprit. Tu le sais. Tu l’as toujours su. Tu ne te l’ai jamais vraiment avoué. Tu n’as jamais voulu regarder la vérité en face, mais il est trop tard car la vérité s’étale déjà sous tes pieds. Personne n’a eu le temps de te retenir, ils se sont bien retournés quand tu n’as plus répondu à leurs mots mais tu avais déjà fondu sur eux. Et sans demander ton reste tu lui avais déjà fichu furieusement ton poing dans la figure.
Rage. Tu n’es à cet instant rien d’autre que de la rage, tu voudrais t’acharner mais déjà on accourt pour te retenir, on te tire en arrière pour que tu cesses de vouloir fondre sur eux. Tu ne vois plus rien. Tu ne vois plus qu’eux. Ensemble. Les maillons d’une chaine se font dans ta tête, la chaine se brise pour se reconstruire, plus forte, plus douloureuse, te retenant un peu plus à ce passé incontrôlable. Tu es incontrôlable. Tu rage. Tu enrage. Et l’on te murmure de te calmer sans que cela n’est vraiment d’effets. Ton souffle est court, ta voix tout aussi tremblante que tes membres. On tente de te tirer en arrière, on te dit d’oublier, mais tu ne bouges pas d’un centimètre comme attendant quelque chose qui ne peut venir. Qui es-tu donc maintenant pour vouloir réclamer quelque chose ? Qui es-tu pour elle ? Qui es-tu pour eux ? Rien. Rien du tout. Et tu ne seras rien de plus.




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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyJeu 13 Déc - 9:39


who's the best ? naega jeil jal naga.


« Hein ? Pourquoi dès que tu parles la conversation prend une connotation un peu... Bref. » Des yeux éclatants de férocité lui répondent -attendez c'était la Queen, elle faisait ce qu'elle veut encore eh- et la Hemingway finit par détourner le regard en se mordant nerveusement la lèvre. En plus de ça, Rudy ne se trouvait pas être le partenaire idéale pour une partie de ''je te lance une dragée, t'es cap de la rattrapée ou tu finit à poil dans le lac'' (même quand il était gelé, oui). Où était donc Phoenix quand on avait le plus besoin de lui ? S'il était encore fourré avec l'une de ces Gryffondors, elle allait un jour en choper une et la démolir. C'était insupportable de le voir tourner comme ça autour d'autres filles sans arrêt en délaissant sa jumelle. Enfin, elle n'a pas vraiment le temps de penser à tout ça, non, parce qu'un certain Serpentard vient d'arriver dans la pièce et elle aurait préféré le voir disparaître à tout jamais lui aussi. « Oh merde » La Poufsouffle relève un peu son regard vers Rudy et se dit que c'est le moment où elle doit se la jouer comme si elle s'en fichait, revêtir le masque d'indifférence des Hemingway, celui où on s'en fou de tout et où on est carrément mieux que vous puissance mille. Sauf que voilà, elle n'a pas vraiment le temps, puisque Isaak s'approche d'eux, et que la Salle Commune est plus silencieuse qu'une tombe. Une tombe, ouais.
Tout allait pour le mieux lorsque Franky évitait le Serpentard, et lorsqu'elle ne lui adressait pas un regard, elle se sentait moins... coupable. Mais le voir arrivé comme ça, d'un coup, c'était un peu trop pour elle, elle était partagée entre colère, anxiété et culpabilité. C'était génial. Et la scène se passe trop rapidement pour qu'elle comprenne vraiment, elle voit juste Isaak s'approcher de plus en plus, foncer sur Rudy en fait, et lui asséner son poing dans la figure. Narmol. Wait wait, WHAT ? Faut dire qu'il faut pas longtemps à Franky pour que la colère la domine totalement -faut dire qu'elle a toujours eu un problème avec ça- et elle ne peut se résoudre à voir Rudy se prendre un coup comme ça. Ancienne histoire ou pas, sentiments ou pas. C'était de sa faute à elle, c'était presque clair, alors il ne fallait pas frapper sur son ami, non. En revanche, s'il l'avait frappé elle, elle aurait presque prit ça comme quelque chose de tout à fait normal, de mérité presque. La tornade Hemingway s'est donc levée d'un bond alors que les autres essayent de retenir Isaak. Pour le moment, c'est Rudy qui la préoccupe quand même, et alors qu'elle se penche sur lui, son cœur se serre un petit peu. Elle savait que ça allait arriver un moment où à un autre, elle aurait dû s'en douter un peu quand même. A présent, son petit astronaute était amoché, et quoi de mieux pour redescendre sur terre qu'un coup de poing ?
Elle ne dit rien la Queen Hemingway, elle se tait, ses doigts effleurent un peu la joue de Rudy, elle aurait aimé lui demander s'il avait mal, mais elle n'arrivait pas vraiment à parler. Alors elle se redresse et se tourne vers Isaak, osant enfin affronter son regard après de long mois à l'éviter. Elle ne sait pas vraiment ce qui se passe en elle, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle est en colère. Contre elle, contre Isaak, contre le monde entier en fait. Elle a toujours été sur le point de tout casser, elle a toujours été beaucoup trop dangereuse, toujours pleine de colère. Sur le moment, son regard parle à sa place, il semble dire qu'elle le déteste. I'm fine leaving without you. Ils n'étaient plus ensemble, il n'y avait plus de Franky et de Isaak, c'était à présent terminé, il n'avait pas le droit de revenir comme ça et revendiquer quelque chose. Ne serait-ce que frapper Rudy. Alors la Poufsouffle s'approche de lui, elle a retrouvé sa voix. « Qu'est ce qui te prends, t'es un grand malade ! » Elle devrait savoir comme Isaak est violent, et elle s'approche toujours dangereusement, elle s'en fiche de se faire frapper dessus. Sa main se lève, prête à le gifler, mais c'est la colère qui parle et sa main se transforme vite en poing. Tout droit sur sa joue. Elle y a mit toute sa force de batteuse, toute sa colère, et puis merde. C'est la culpabilité qui se fraye un chemin de ses doigts jusqu'à son cœur, doucement. Elle recule et se mord la lèvre. Cependant on ne l'arrête pas comme ça, une Hemingway ne flanche pas. « Je peux savoir ce qui te prends ?! »
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Rudy Jazz-King

Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyJeu 13 Déc - 18:52

L'histoire aurait pu se passer totalement autrement. Isaak & lui auraient pu simplement continuer à s'ignorer courtoisement dans leurs coins respectifs. Sans rien demander à personne. Sans rien chercher à personne. Sans rien.. Bref, ils auraient pu vivre leur vie et ne pas s'emmerder respectivement. Mais les choses tournent toujours d'une manière assez inattendue. Trop inattendue peut-être. Le genre d'inattendu qui menait la Queen et le King à faire un serment inviolable dans un placard à balais. Cette promesse implicite qui les liait pour toujours. Promesse de deux fous, promesse lancée pour ne pas altérer leur amitié, promesse envers et contre tous, contre tout ce que les autres auraient pu dire. Franky et Rudy c'était avant tout une grande histoire. D'amitié, de galères, de moqueries, de jeux, d'idées, de coups de batte. Quelque chose de fort qui s'était installé au fil du temps, malgré eux, et sans qu'ils ne s'en rendent compte. Quelque chose qu'il n'étaient pas prêts à ternir, à perdre où à risquer.
Rudy pensait avoir fait le plus dur. Le serment inviolable, éviter Isaak. Son regard. Sa mélancolie. Sa tristesse. Eviter d'y penser, tout simplement. Jamais le King n'avait été aussi efficace face à ses inventions. Il avait passé des nuits et journées entières enfermé dans son repère afin de s'occuper l'esprit. Sans parler du fait que chaque regard d'Isaak lui déclenchait une culpabilité équivalente envers Austin. Pourtant il n'aurait pas du. A l'époque des évènements il ne lui devait rien, strictement rien. Il ne devait rien à personne.

Et c'était lui qui se retrouvait à faire un mouvement en arrière pour tenter d'éviter la fureur du russe. Tentative ratée puisque le choc fut si violent que Rudy en tomba presque de son siège. Des coups le King en avait déjà pris. En jouant à la bagarre avec Phoenix, où alors pendant les matchs de quidditch. Mais il y a d’une part les blessures causées par l’amusement du jeu où la combativité sportive, et d’autre part celles provoquées par la rage pure et dure. Vous dire exactement où il avait reçu le choc lui semblait une emprise difficile puisque la douleur semblait s’être éprise de sa tête toute entière. Ca n’avait duré qu’un instant puisque par l’agitation qu’il percevait tout autour Rudy sembla comprendre que des personnes avaient stoppé Isaak, mais le désarçonnement n’était toujours pas parti. Au bout d’une bonne vingtaine de secondes le King rouvrit les yeux et décolla les mains qu’il avait porté à son visage. Le battement dans sa tête restait dominant mais la douleur semblait s’être focalisée sur certains points. Des picotements insistants s’étendaient vers le bas de sa joue gauche, autour de son nez et de sa lèvre supérieure. Son esprit était si embrumé que le simple contact avec la main de Franky lui arracha un soubresaut.
Un soubresaut. La colère se dégageait de tout le corps de la Poufsouffle et en la voyant se diriger vers Isaak, Rudy se releva d’un bond. Vacillant un instant il garda l’équilibre et se porta une main à la joue. C’était donc ça. Le poids de la réalité. Le poids de la vérité. Ce lourd poing dont il jurait encore sentir tous les plis sur son visage. Avançant lentement Rudy s’approcha de Franky. Elle semblait hors de ses gonds et le russe toujours maintenu par plusieurs bras n’en paraissait pas plus calmé. « Je peux savoir ce qui te prend ?! » Comme s’il allait leur répondre là. Ce malade était clairement guidé par sa haine plus que par sa conscience. Néanmoins il semblait s’être légèrement calmé, tandis que l’expression dure sur le visage de Franky ne présageait rien de bon. Il n’avait qu’entrevu la scène du poing Rudy, mais il connaissait Franky. Il connaissait un peu Isaak. Et surtout il connaissait bien toute l’histoire qu’ils se traînaient tous les trois. Donc dans un élan de conscience il attrapa doucement le bras de Franky, comme pour la faire reprendre ses esprits, puis lui murmura à son oreille « Franks fais gaffe. Le serment. » Oui, le putain de serment. Après tout ils ne savaient rien des limites de ce qu’il leur était permis de dire, ils ne savaient rien sur ce qui pourrait déclencher la rupture du vœu.

Enfin Rudy relèva la tête vers Isaak et lâcha un simple « C’est bon t’es content ? » Il n’arrivait à rien dire d’autre, parce qu’au fond de sa conscience une voix ne cessait de murmurer un cinglant « tu le mérites » et la grande gueule de Rudy en pris un coup. Ca avait toujours été un calculateur capable de sortir les poings le moment venu, mais là ses mains refusaient de se serrer, tout comme son corps refusait de s’approcher d’Isaak. Hallelujah. Dites-moi que c’est le poids de la culpabilité qui retombe.
Il espère. Mais malgré tout l'amertume lui bouffait encore l'esprit. Ou peut-être est-ce du sang.


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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyVen 14 Déc - 10:31


« Old memories from a past life. »

Isaak & Franky & Rudy


On te retient à bras le corps. Tu te déchaine, tu tires, tu pousses, mais rien n’y fait. Tu peux enrager autant que tu le souhaite mais les chaines ne rompront pas sous tes impulsions. Te voilà de nouveau prisonnier, condamné à regarder s’étaler sous tes yeux la violence de tes actes mêlée la culpabilité des leurs. Ton sang bat à tout rompre dans tes tempes. Tu souffles. Tu souffres. Mais tu ne te sens pas pour autant libéré du poids de ta douleur, pas même soulagé, le fardeau est beaucoup trop lourd pour que tu puisses sentir la différence avec un simple coup de poing. Peut-être aurait-il fallu que tu laisses aller ta colère plus longtemps, plus violemment, et sur eux deux pour que les choses changent ne serait-ce qu’un peu. Seulement, tu n’en as pas eu le temps. Seulement, tu n’en auras plus jamais le temps. Ton souffle ce calme. Ton cœur reprend son rythme normal, lent, simple. Tu cesses de menacer, et de te conduire en cette bête infernale dans laquelle tu t’étais fondue. Pourtant, malgré ton calme apparent, tu sais que rien n’est parfait, bien au contraire… La chaleur qui s’insinue dans tout ton corps n’est pas liée au feu, vif, qui crépite dans la cheminée, mais bien à cette fureur qui gronde. Elle gronde, et ne cesse de se faire entendre de plus en plus fort. Tu n’arrives plus vraiment à la garder enfermer dans sa prison, les grilles plies, le labyrinthe s’effondre. Et bientôt elle sera là, constante, insaisissable, et inendiguable. Mieux vaudrait te laisser partir, maintenant, pour que tu échappes à cette vision apocalyptique de toi-même. Oui, il faudrait te laisser t’échapper, mais personne ne te lâches.
Personne ne songe même à te laisser partir alors que tu peux suivre du coin de l’œil le déplacement furibond de celle qui te cause autant de torts. Tu pousses un soupir un long soupir qui en dit long sur ton état d’esprit, regardant ailleurs alors qu’elle se rapproche de lui. Tu ne veux pas regarder. Tu ne peux regarder. Elle peut le toucher, et déjà tu regrettes que la caresse de ses doigts ne soit pas pour toi. Tu regrettes ses sentiments, et ce passé commun. Pourquoi ? La vérité te blesse, tu le sais, tu le sens, alors pourquoi te forcerais tu à regarder ?! Elle peut être aussi furieuse qu’elle le souhaite, elle peut bien écouler tout son venin au sein de tes veines que cela ne changerait rien. Ce n’est pas de la nostalgie. C’est juste du regret. Trop de regrets, et toi tu n’es rien d’autre qu’un gamin aux passions dévorantes, alors laisses toi emporter, laisses toi dévorer, laisse la colère te dévorer.
Elle s’avance, et te frappe. Elle te demande des explications, et toi tu te contentes de grimacer sous les coups. Tu peux sentir ta lèvre saigner là où son poing s’est écrasé. Tu passes ta langue sur ta lèvre endolorie, et déjà tu sens le goût ferreux du sang se propager à l’intérieur de ta bouche. Et les explications, tu n’en trouve aucune qui soit digne d’être prononcée, pourquoi poser ce genre de question ? C’est idiot. Pourquoi poser ce genre de question alors qu’elle est certainement au courant de toute l’histoire. Nouveau soupir. Il n’y a rien à répondre, il n’y aura jamais rien à répondre, alors tu contentes de jurer dans un langage qu’aucun d’entre eux ne peux comprendre, t’arrachant à la prises de ceux qui te tiennent. Ils attendent tous une réponse, ils attendent tous que la vérité éclate. Mais il n’y a pas de vérités, il n’y a rien à dire, rien à faire, et eux, avec leur curiosité mal-placée, se laissent bercer d’illusions. « Que veux-tu que je te dises ? Tu sembles avoir tout comprit, je suis un grand malade. ». Tu hausses les épaules, enfonces tes mains dans tes poches, faisant tourner dans celles-ci ton briquet. Tu as besoin de te calmer, te ravaler cette colère, et de renfermer ta fureur dans sa cage.
Mais tes yeux ne cachent rien. A leur habitude ils sont toujours plein d’une tristesse intarissable, profonde, et incompréhensible. Seulement à cet instant, précis, il n’y a rien d’autre que de la rage. Une rage surhumaine. L’autre parle, il lui murmure quelque chose, et tu t’assombris. Tu sens ton corps fourmiller de cette envie d’en découdre, de lui sauter dessus pour en finir une fois pour toute. Mais au lieu de ça, tu ne bouges pas, tu sais qu’au moindre de tes mouvements on te rattrapera, on te prendra surement encore une fois pour un fou, et ceux qui ne le feront pas te prendront en pitié. Mais tu n’as pas besoin de leur pitié. Tu as juste besoin d’oublier, de te noyer dans le Styx et de ne jamais, au grand jamais, remonter à la surface. Pourtant, quand il te demande avec cet air que tu prends pour de la condescendance, si tu es content, tu te contentes de rire un peu. Juste un peu. C’est nerveux, il n’y a pas d’amusement où s’il pouvait y en avoir il se retrouve coincer derrière cette boule de haine grandissante qui obstrue ta gorge. Un sourire. Un simple sourire amer. « Je ne serais content qu’une fois que tu auras disparu. ». Tu te lèches une nouvelle fois la lèvre, un peu comme un lion qui se lécherait les babines. Oh que tu aimerais le faire disparaitre sur le champ, jamais tu n’as eu aussi envie de tuer quelqu’un qu’à cet instant, jamais depuis que l’on t’a abandonné entre les mains de ta tante.
Tu te tournes finalement vers elle, ton corps se froisse, mais tu ne peux t’en empêcher, tu ne peux garder sa pour toi, tu ne peux pas. C’est trop fort. Trop intense. « Quant à toi… ». Les mots restent en suspens quelques instants. « Tu peux jouer les indignés. La fille outrée. Mais de nous deux, je ne suis pas celui qui a le plus de choses à se reprocher. ». Et comme pour imager ton dégout, d’elle, de toi, d’eux, de vous tous, tu craches à ses pieds.



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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyDim 16 Déc - 14:41

C'est la colère qui se bat contre la culpabilité, mais c'est surtout la colère qui prend un peu le dessus, comme toujours en réalité, c'est plutôt dur de retenir une Franky Hemingway lorsqu'elle est énervée. Son ventre est tordu par des sentiments inconnus encore, des sentiments qui la font sentir étrange et qui la font surtout sentir faible, et c'est une chose qu'elle ne se permettrait pas. Et surtout, jamais elle ne laisserait quelqu'un s'en prendre à Rudy, et c'est bien pour cette raison que la maison des Poufsouffles peut enfin lui correspondre. Les amis avant tout, c'est sûrement pour ça que Franky a atterrit chez les jaunes. Et là devant elle, c'était le cosmos qui éclatait, et ses doigts toujours serrés, prêts à frapper encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien dans son ventre, plus ces sentiments étranges qui la prenne partout. Qu'est ce qu'il lui prend à Isaak de les confronter comme ça devant tout le monde ? A la base, Franky est pas le genre à faire attention aux autres, elle se fiche bien de se donner en spectacle. Mais pas là, là c'est risqué, là c'est dangereux. « Que veux-tu que je te dises ? Tu sembles avoir tout comprit, je suis un grand malade. » Oui, un grand malade, et elle n'aurait pas du le regarder quand il est entré, faire comme s'il n'existait pas, comme à chaque fois, comme elle en avait l'habitude pendant quatre mois. Mais non, on ne peut pas toujours jouer à l'autruche, et ça c'est bien dommage, sa vie était beaucoup plus facile comme ça l'air de rien. Mais faut croire qu'on récolte ce qu'on a semé à un moment ou à un autre, toujours.
En réalité c'était de croiser ses yeux qui la rendait si étrange. Tout le malheur du monde, une chose qu'elle ne connaissait pas venant de sa part, pas depuis septembre. Alors pour ne plus voir ça, il faut frapper. La logique Hemingway. Et alors qu'elle est sur le point de bondir à nouveau, elle sent une pression sur son bras et Rudy dans son dos. Elle serre les dents. « Franks fais gaffe. Le serment. » Merde, ce putain de serment. Mais pourquoi l'avoir fait ? Elle en venait même à le regretter à présent. Elle tremble un instant, se sent faible, et se déteste pour ça. Franky se sent flanché intérieurement mais elle n'en laisse rien paraître, rien. Elle ne veut pas se montrer fragile, pas devant Isaak, pas dans cette situation. « C’est bon t’es content ? » « Je ne serais content qu’une fois que tu auras disparu. » Un regard noir. Sauf que voilà, elle entend une voix lui parler dans sa tête, une voix de fond qui lui donne envie de sauter du haut de la tour d'astronomie. Tu l'as bien cherché. Et elle le sait que c'est vrai, alors que répondre à ça ? Pas Rudy, elle, s'en prendre au vrai coupable un peu, elle se sent presque ange au milieu de tout ça. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle arriverait à expliquer le tremblement de sa main.
« Quant à toi… » C'est à elle qu'il s'adresse, à elle Franky, alors elle le regarde, droit dans les yeux. Elle n'aurait peut-être pas du en fait, et elle voudrait devenir sourde là tout de suite, maintenant. Elle ne veut pas entendre ce qu'il a à dire, elle ne veut pas être là, elle veut disparaître d'un coup, retrouver Phoenix et ne pas le quitter pendant au moins une semaine. Histoire de calmer son cœur un peu. « Tu peux jouer les indignés. La fille outrée. Mais de nous deux, je ne suis pas celui qui a le plus de choses à se reprocher.  » Elle n'aurait rien dit, elle aurait pu juste écouter, croiser les bras et tenter de se calmer. Oui, elle aurait pu. Sauf que voilà, Isaak crache à ses pieds, et ça déclenche un truc en Franky. Elle est la Queen de Poudlard, une Hemingway, elle ne se laisserait pas insulter de la sorte, qu'elle ai ou non des choses à se reprocher. Alors c'est son poing à nouveau, mais cette fois sur l'autre joue, et cette fois elle l'attrape par le col. Elle ne le permettrait pas. « Je ne suis ni indignée, ni outrée, je comprends juste pas à quel point tu peux être con pour frapper sur Rudy. T'as vraiment cru que c'était de sa faute à lui un instant ? S'il te plaît, redescend sur terre. » Peut-être qu'elle cherche juste à se faire frapper dessus au final, ça serait moins insultant que de lui cracher aux pieds. Comme à une moins que rien. Et non, Franky n'est pas rien, Franky est une fille qui s'énerve un peu trop facilement, qui tape sur tout ce qui bouge quand elle en a l'occasion, parce qu'elle a besoin d'évacuer sa colère de cette façon. Franky elle se fiche bien de taper sur une fille ou sur un mec, elle frappe déjà comme un homme.
Il y a un temps elle n'aurait pas eu l'idée de faire ça avec Isaak, jamais. Mais c'est passé, c'est finit, elle ne se laisserait pas traiter comme ça. Alors vaut mieux en venir en mains, de toute manière c'est le seul moyen pour apaiser un tant soit peu sa colère, ce trop plein de tout. Et sans s'en rendre compte, elle a finit par crier, et à présent elle est sur le poing de le frapper à nouveau, de toute manière on le tient, alors qui pourrait arrêter ce poing ? Personne. Un nouveau coup, et la Hemingway se recule finalement. « Lâchez le, bordel, lâchez le ! » Elle crie, elle sent une larme rouler sur sa joue, elle l’essuie nerveusement et tremble. En fait dans le fond, ça la rend folle, parce qu'elle s'en rend réellement compte. Elle est si fragile.
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Rudy Jazz-King

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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyDim 16 Déc - 22:50

C’est étrange ce qu’il peut se passer dans l’esprit du King en ces quelques courtes secondes. Parlez-lui de culpabilité et il se sentira aussitôt un moins que rien. Parlez-lui de violence et il aura aussitôt envie de foutre son poing dans le creux du sternum d’Isaak. Mais pourtant il ne fait pas grand-chose. Il se contente de rester aux côtés de Franky et d’appuyer le regard provocateur du russe. Ce n’est pas qu’il ait peur où quoique ce soit – même s’il faut l’avouer, Isaak a une sacré poigne – mais Rudy a surtout du mal à réaliser la scène qui se déroule devant ses yeux. Il a la vague sensation que tout cela n’est qu’une mise en scène dont il est à la fois spectateur et acteur. Cette manière explosive de se débattre et de leur montrer sa haine, comme ça, quatre mois après les faits. Le King a du mal à comprendre pourquoi aujourd’hui, pourquoi maintenant, pourquoi ici. Qu’est-ce qui a poussé Isaak à se déchaîner face à la moitié de Poudlard ? Rudy n’est pas un adepte de l’exhibition, à moins qu’il soit sous l’emprise de certaines substances, ou bien l’esprit complètement envoûté par l’envie de s’amuser. D’habitude c’est plutôt le genre de gars qui reste dans son coin sans chercher à se mêler aux histoires. Rudy c’est un peu le gars qui fait genre il s’en fout, mais c’est le premier à aller lire la rubrique potins dans la Gazette de Poudlard – enfin ça il ne vous l’avouera jamais.
Bref tout ça pour dire que Rudy ne réagit pas réellement. Parce qu’il ne se voit pas aller entrer dans une bagarre en plein milieu du château. Et surtout parce qu’il sent déjà que Franky est sur le point de partir en vrille. Il garde sa main serrée sur l’avant bras de l’Hemingway, et quand il sent qu’elle se met à trembler il essaie un peu de resserrer son étreinte. Pour lui faire comprendre que ça ne sert à rien. Qu’ils peuvent régler ça autrement. Autre part. Comme des personnes un peu plus adultes. Faut pas croire, Rudy aussi aimerait foutre un poing dans la gueule d’Isaak, pour rendre symétrique le chef d’œuvre déjà entamé par Franky. Mais disons que dans cette histoire il sent que le principal accusé ce n’est pas lui, malgré ce qu’essaie de lui faire croire l’autre Serpentard avec son air dédaigneux. « Je ne serais content qu’une fois que tu auras disparu » Ca fait presque rire Rudy tandis qu’il sent Franky frémir. Il a envie de se relever et de tourner sur lui-même pour provoquer l’autre, comme pour lui dire « eh regarde mon gars pourtant je suis là ». Oui, si une chose est certaine c’est que Rudy sait rester en dehors des débats en conservant un minimum d’esprit. Mais si on se met à le provoquer il en devient venimeux. Enfin, allo, Isaak réveille-toi mon gars tu es ridicule. Tu te rends ridicule, qu’il pense le King.

Sauf que la situation prend une tournure plus tendue que Rudy aurait aimé pouvoir éviter en partant d’ici avec Franky le plus vite possible. C’était évident qu’après la violence physique viendrait le venin moral. Et Isaak ne rate pas son coup, il calcule tout à la perfection. Ses mots. Son intonation. Si bien que le jeune homme se sent lui aussi terriblement mal d’un coup, et il a envie de serrer encore plus le bras de l’Hemingway. Merlin il imagine ce qui doit agiter son esprit, il ne l’imagine que trop bien. Et si quelques secondes plus tôt il aurait encore pu se plaindre de sa douleur à la joue, il ne ressent maintenant qu’un espèce de haut le cœur qui lui donne envie de baisser le visage. Pourtant il ne flanche pas, et si déjà des murmures s’élèvent autour d’eux Rudy ne dit mot. Il amorce même un pas plus près de Franky pour l’inciter à partir. Ca ne sert plus à rien de rester ici, de se rendre ridicule et de donner sa pleine satisfaction à Isaak. Il espère les voir s’excuser, flancher, mais il ne doit rien obtenir.
Y’a pas à dire Isaak aurait pu réussir à commettre un coup de maître en les poussant à l’écœurement, l’écœurement d’eux-mêmes. Sauf que le Serpentard perd les pédales, pète une énorme durite et se retrouve à cracher aux pieds de Franky. Et là c’est un peu l’effarement. Rudy s’arrête en plein mouvement et relâche ses bras. Tout le monde semble réagir un peu de la même manière, parce qu’autour d’eux le silence envahit à nouveau la pièce et chacun dévisage tour à tour Isaak et Franky. Non, c’est pas possible, se dit Rudy. Il n’a quand même pas fait ça ? C’est l’apothéose, l’apogée du ridicule. Le gars s’est cru dans un film où quoi ? C’est franchement répugnant, c’est insultant. Insultant, oui. Et Rudy voit partir Franky. Il ne fait rien, si ce n’est se mordre la lèvre pour s’empêcher d’aller lui aussi affronter Isaak. Il aimerait aller le secouer, lui foutre une bonne baffe. Oui, parce qu’un poing c’est douloureux, mais une baffe cinglante c’est humiliant. C’est ce que les parents donnent aux enfants pour les punir d’une faute. Une claque. Qu’il aimerait.
Mais Franky est déjà dévastée, et elle donne un nouveau coup de poing à Isaak. « Lâchez-le, bordel, lâchez le ! » Alors Rudy s’approche cette fois-ci. Parce qu’il voit que ce n’est plus simplement la rage qui se dessine sur le visage de la Poufsouffle. C’est plus que ça. C’est une sorte de détresse, quelque chose qui lui fait dire « arrête-là ». Et il déjà derrière elle en un moins de temps, il lui pose les mains sur les épaules et entoure ses bras autour d’elle. Il ne lui faut pas plus d’effort que ça pour l’écarter d’Isaak et faire quelques pas en arrière. Franky semble vouloir se débattre un instant mais Rudy la connaît, oui, et il ne compte pas la lâcher. Ses bras entourent toujours l’Hemingway tandis qu’il perçoit une larme couler le long de son visage et s’éteindre comme un diamant au milieu de sa chevelure. « Ca ne sert à rien Franks. » A rien. Il ne regarde même plus Isaak tellement il paraît assuré. « Viens, on s’en va » Oui il paraît assuré, mais c’est aussi en réel ami que Rudy parle à Franky. C’est son amie, et même plus. Il sait exactement ce qui peut traverser le cœur de la Poufsouffle en ce moment et lui aussi aimerait pouvoir se délivrer de tout ça. L’aider à se délivrer. Mais ce n’est certainement pas ici, pas devant tous que la violence dans leurs cœurs pourrait s’apaiser. Alors il appuie légèrement son étreinte, et ne pense plus à grand chose. Si ce n'est qu'ils doivent partir, parce que Franky ne mérite pas ça. Elle mérite mieux, mille fois mieux. Et dans l'esprit de Rudy c'est maintenant très clair, Isaak est un crétin, et c'est à lui de prendre les choses en main pour les sortir d'ici. Pour la sortir dici.
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MessageSujet: Re: j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK)   j'traîne avec une bande d'enfoirés, mais on file que dalle au resto' du coeur ! (RUDY+ISAAK) EmptyMar 18 Déc - 17:01


« Old memories from a past life. »

Isaak & Franky & Rudy


Tu frémis. Oui, tu frémis, non pas de peur et encore moins d’excitation, c’est tout autre chose. Tu trembles de rage, certes, mais les frémissements qui s’emparent de ton corps, eux, ne sont issus que de ton impatience. Une impatience qui jaillit en toi de cette envie de savoir ce qu’il se passera par la suite, et de ce qui découlera de ta propre personne. Tu te prends à espérer que ta rage, ta colère et même tes regrets disparaitront après ça, que son image à elle volera en éclat pour ne laisser place qu’au renouveau. Oh oui, que tu aimerais pouvoir vivre ailleurs qu’à travers elle, qu’à travers eux et tes souvenirs. Tu voudrais pouvoir imaginer autre chose que leurs corps s’enlaçant dans une passion éphémère que pourtant tu gardes gravée dans ton esprit. Mais tu peux espérer encore et encore, au fond il reste toujours cette étrange lueur moribonde qui ne te permettra jamais d’oublier. Cette lueur ce n’est d’autre que le monstre aux lourdes chaines. Ton monstre noir.
Une jalousie maladive, une colère infernale, une rage incommensurable, rien que l’on puisse réprimer, mais tout reste d’incontrôlé. Alors, elle pouvait crier, et demander ce qu’il pouvait bien te prendre ou ce à quoi tu pouvais bien penser à l’instant où tu avais frappé Rudy. Mais à dire vrai, il n’y avait pas de réponse, tu n’avais pensé à rien, tu t’étais juste laissé guider par cet instinct meurtrier jusqu’à ce que tu exulte de violence. Tu n’avais ouvert les yeux qu’au dernier instant, et tu n’avais pas résisté à cet étrange sentiment, à cette colère, tu avais été terrassé par le monstre. Et même si, à l’instant présent, il était retourné se terrer dans les méandres de ton esprit, il n’en restait pas moins présent. Il n’en restait pas moins lourdement ressenti. Ta poitrine se soulève au rythme de ton souffle qui faibli alors que ton âme s’apaise, il règne un certain silence au sein de la pièce, personne n’ose dire mot, tout le monde observe avec une curiosité des plus malsaine.
Mais la colère est volatile, et c’est chez elle qu’elle se manifeste de nouveau, elle te frappe une nouvelle fois, tu ne bronche pas, tu restes même totalement impassible quand elle t’attrape par le col. La scène doit être particulièrement ridicule, elle est si frêle et bien plus petite que toi. Tu devrais sourire, te montrer aussi moqueur que leur attitude l’a été vis-à-vis de toi, mais tu n’en fais rien. La colère désormais est entérinée, et c’est la froideur de la Russie qui s’empare de toi. Peut-être que ton père, s’il te voyait agir ainsi, retrouverait en toi les traits de caractère qui lui sont si chers, et dont il t’a jugé, dans ta plus tendre jeunesse, totalement dépourvue.

Qu’on te lâche. Oui. Qu’on te lâche, mais rien n’arrivera, tu ne la frapperas pas, tu ne te jetteras pas même sur elle, plus maintenant. Pas maintenant. Pas parce que tu n’en as pas envie, pas non plus parce que ce sont des choses que l’on ne fait pas, après tout, tu n’as même pas ce principe qui est de ne pas frapper les filles… Non, si ça n’arrive pas, c’est bien parce qu’une fois ta colère tombée, et ton sang ayant cessé de battre à tes tempes, tu peux réfléchir. Tu ne te retrouve pas complétement happé par la rage, bloqué au stade primaire, tu sais désormais que les mots blessent et entailles les esprits bien plus profondément que les actes. Tu peux les frapper, tu peux les martyriser, mais ils se contenteront de fuir. De tourner le dos comme ils le font à cet instant, alors que les mots rendent prisonniers.
Alors seulement on te lâche, on ne s’éloigne pas de toi de crainte que tu ne succombe une nouvelle fois à tes pulsions, mais aux lieux de ça, il n’y a qu’un petit sourire narquois pour faire son apparition au coin de tes lèvres pleines. Ta lèvre te brule, ta pommette fourmille de mille sensations, mais tu campe sur tes positions, venant effacer du bout de tes doigts le sang qui continue à perler de ta lèvre. « Franky, tu peux dire tout ce que tu veux, tu peux le protéger autant que tu le souhaites, mais il fallait être deux pour faire ce que vous avez fait. Il fallait être deux… ». Ils te tournent le dos, et toi tu finis par en faire de même, on te regarde faire avide de nouvelles sensation, mais tu te contentes de jeter un regarde par-dessus ton épaule pour lâcher une dernière phrase. « Et même à deux vous n’avez pas été foutu d’être assez franc pour me le dire, mais ça crève tellement les yeux que ça me rend malade. » Tu pousses un soupir, ferme les yeux, et tu prends le parti de retourner près de tes amis qui t’ont regardé faire de loin. Qui eux aussi ont certainement espéré que tu leur reviendrais comme tu étais auparavant.
Mais ce n’est pas le cas. Tu repenses à cette larme qui a coulé sur sa joue, tu repenses à tes mots, à tes actes, et tu te rends compte que ça n’était pas bien. Tu es pourtant loin d’être stupide, juste trop spontané, juste trop passionné… Cependant, même si tu peux être rongé par les regrets, tu n’en diras rien. Tu ne t’excuseras pas. C’est peut-être là ton tort, d’être aussi têtu.




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