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 i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)

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MessageSujet: i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)   i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA) EmptySam 8 Déc - 19:00


But time makes you bolder, and children get older, and i'm getting older too.


Est-ce qu'elle se sent différente ? Non, pas vraiment. Assise devant le miroir, elle a beau observer encore et encore, elle ne voit pas de différence entre celle qu'elle était hier et celle qu'elle est ce matin. Elle est toujours la même, tenaillée par les mêmes envies, et par la même guerre intérieur du moi. Penser qu'on est jolies, peut-être un peu trop maigre, mais se rendre compte qu'il n'en est rien, qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Les cheveux qui ne sont pas parfaits, ou le nez trop grand. Fauve lève son doigt et l'appuie sur son nez pour l’aplatir un peu avant de pincer les lèvres. Entre hier et aujourd'hui elle a prit une année en plus, mais est-ce que ça se voit vraiment quelque part ? Elle en doute. Ca ne sert à rien de regarder pendant trois heures dans le miroir, elle ne verra rien de différent. Alors elle se lève et s'habille, hésitant un long moment entre confort et jolie. Autant choisir les yeux fermés, le choix serait plus vite fait.
Au bout de quelques minutes, Fauve a opté finalement pour le côté jolie, pour une robe moulante et des chaussures à talons, ses cheveux lâchés et bouclés. Ca ne fait pas un peu trop ? Elle se regarde une dernière fois dans le miroir en se pinçant un peu les lèvres et finit par sortir du dortoir. Aujourd'hui elle avait donc un an de plus, elle commençait à se faire vieille. Et cette idée reste figée dans sa tête, lui arrache un soupir. Qu'allait-elle fait de l'avenir ? Oui, ce n'était pas une question très amusante, mais elle était tellement indécise sur certaines choses qu'elle allait se retrouver à étudier la médecine magique pour finir à Ste-Mangouste alors que son rêve serait d'élever des bébés dragons. Bref.
Fauve se dirige vers l'extérieur de Poudlard en réfléchissant, les mains enfoncées dans les poches de son manteau. Elle n'avait pas envie d'aborder le sujet tant redouté avec Nikita, elle voulait juste passer un bon moment avec lui, et ne pas se risquer à le perdre. En plus c'était son idée à lui de se rejoindre à Pré-au-Lard, elle ne voulait pas tout faire couler à l'eau comme ça, elle trouvait que la peine qu'il se donnait pour elle était touchante. Et en même temps c'était insupportable. Elle aurait aimé relâché Nikita de cette étreinte, elle avait l'impression de le retenir prisonnier dans une chose qu'il n'aimait pas. La vie devenait trop compliqué quand on grandissait, et c'était bien pour cette raison qu'elle n'aimait pas arriver au mois de décembre, année après année.

C'était rare qu'elle soit debout tellement tôt un dimanche matin, les couvertures des Gryffondors étaient merveilleuses au point qu'elles la retenait prisonnière. Ca en devenait difficile pour se rendre aux différents cours à force, mais en tant que Préfète elle devait montrer l'exemple. Des fois, il lui arrivait même de se demander si Abraxas n'avait pas fait exprès de la nommer Préfète rien que pour la voir arriver à l'heure en cours. C'était sans doute un coup monté, il n'y avait pas d'autres explications en fait. Elle n'avait pas vraiment les qualités d'une préfète en fait quand on y regardait de plus près... Non ? Elle en savait rien en fait. Cette question là aussi la tourmentait, beaucoup moins n'empêche que l'histoire avec Nikita.
Sans s'en rendre compte, Fauve est arrivée devant les Trois-Balais, il est neuf heures moins cinq. D'accord, elle était en avance de cinq minutes, mais attendre dehors était juste impensable : il lui neigeait d'énorme flocons sur la tête. Alors elle ne se fait pas prier et entre. L'endroit est plutôt vide, en même temps un dimanche matin à neuf heures, c'est clair qu'il n'y aurait pas foule. La Gryffondor se dirige automatiquement vers une table un peu en retrait à côté d'un énorme sapin de Noël, mais surtout une cheminée avec un grand feu. Elle s'y assoit et commande un chocolat chaud alors que son ventre se met à crier famine d'un coup, comme ça, pour faire genre il est là et qu'on doit pas l'oublier.
Finalement le chocolat arrive et elle en boit deux gorgées avant de retirer son manteau, la température environnante s'est améliorée, elle n'a plus vraiment à craindre pour ses bras nus. Oui parce qu'elle a décidée de bien s'habiller, avec un décolleté indécent et ses longues jambes apparentes, mais elle en a oublié de prendre une petite veste histoire de couvrir ses bras et ne pas mourir de froid. Tête en l'air, Fauve. Et alors que son ventre pour un ultime cri de rage pour pouver à quel point il a faim, Nikita entre dans le bar. Il était temps, elle allait se faire dévorer par son ventre si ça continuait. Elle ne sait pas si elle doit se lever pour le serrer dans ses bras ou rester assise pour éviter de lui montrer sa robe -elle était quasi-sûre qu'il allait se moquer d'elle. Finalement Fauve se lève et un sourire dessine ses lèvres, c'est pas de sa faute, c'est Nikita qui lui fait cet effet de sourire tout le temps. Elle tend un peu ses bras et les passe autour de ses épaules avant de le serrer contre lui. " Bonjour. " murmure-t-elle en souriant.
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MessageSujet: Re: i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)   i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA) EmptyDim 9 Déc - 21:44

L’horloge sonnait cinq heures ce matin-là et tandis que la neige tombait dehors, sans bruit, molle, Nikita appliqué et silencieux roulait son joint assis sagement près de la fenêtre. Il était seul, insomniaque. La salle commune des serdaigles semblait bien plus grande sans l’agitation qui la peuplait d’habitude. Elle était immense, et noire, obscure. Le feu dans la cheminé s’était éteint. Nikita gratta l’allumette et pendant l’espace d’une seconde, tout fut illuminé, comme enflammé.

La neige tombait doucement. Déjà, il n’avait plus rien à consommer. Il ralluma la fin et, après une courte hésitation, appuya contre sa chair le papier brulant. Une odeur de cochon grillé pensa-t-il, ironiquement, lorsque son esprit fut libéré de la paralysie de la douleur que la brulure avait engendré. Il contempla pendant de longues minutes la plaie fumante sur son poignet puis replaça doucement le bracelet de force qui ne le quittait plus depuis déjà des années au-dessus, satisfait. La souffrance le faisait se sentir vivant. Mais la beuh lui tournait la tête, son esprit embrumé lâchait prise, il s’endormait.. Pourtant il fallait résister, résister.. résister.


« Niki ? » quelqu’un lui frappait l’épaule. Il ouvrit un œil, puis deux. « Niki, t’as encore dormi là ! T’es pas sérieux, t’abuses ! » il grogna, se redressa, passa sa main dans ses cheveux, machinalement : « quelle heure il est ? » la jeune fille qui l’avait réveillé soupira et consulta sa montre « huit heures et quart. T’étais pas censé voir Fauve à neuf ? » il sursauta..merde merde merde connerie de sommeil de merde de salope de merde « Si. Tranquille je gère, c’est bon. Passes mon manteau steuplait… ouai celui-là, le bleu, merci. Et y’avait pas un sac à côté ? genre cuir avec un gros sac plastique dedans ? donnes aussi, c’est le cadeau de Fauve. »

Quelques flocons continuaient de tomber. Nikita courrait dans la neige, enfilant son manteau tout en avançant, sac à la main. Alors qu’essoufflé, il pensait sérieusement à réduire les clopes, il s’engouffra aux trois balais, de la neige sur le bout du nez et l’air complètement paumé : c’est ça, les presque nuits-blanches. En espérant que Fauve ne le remarquerait pas..

Elle était déjà là, magnifique, comme toujours . Il se dit qu’il aurait pu faire un effort en la voyant toute préparée, contrastant avec l’atmosphère décontractée du lieu. Lui avait simplement comme à son habitude un débardeur gris très ample, un gilet en laine jaune moutarde, un jean slim, une paire de vieilles baskets, son manteau et son bonnet. Elle se leva et le prit dans ses bras, et il lui rendit tendrement son étreinte : il l’adorait, elle était assurément avec sa sœur la personne la plus importante de sa vie. Il s’en voulait tellement de ne pas l’aimer comme il faut… Et il posa son nez gelé au creux de son cou tandis qu’elle lui murmurait bonjour. Il resta immobile ainsi pendant quelques secondes – tant pis si elle avait froid uesh, elle avait qu’à pas sentir bon. Quand il la lâcha, ce fut pour la pousser littéralement sur la banquette et prendre place à côté d’elle en gueulant :


« fauuuuuuuuveeeeeee pourquoi t’es arrivée avant moi ??? ça se fait pas ! putain j’ai pas eu le temps de préparer le truc là c’est pas cool ! pfiu attends un peu alors.. où j’ai foutu ce machin – et il fouillait dans son sac avant de sortir, triomphant, l’énorme sac plastique d’où débordaient des tonnes de bonbons de chez honeydukes – ah voilà ! donc, je me disais, comme tu deviens une vieille mamie, il est temps de retomber en enfance ET DE MANGER DES BONBONS ! en plus comme ça tu vas grossir et t’auras plus de boobs ! même si ils sont déjà très bien hein, je les adore tes seins ! Enfin je dis de la merde mais je suis désolé en scret j’ai eu une sale nuit j’ai zappé le réveil fin tu vois. T’as bien dormi toi ? t’as vu la neige ??? c’est ouf ! on va pouvoir faire du patin au lac ! demain après les cours je t’emmène ! il fait chaud ici non ? vazzy j’enlève mon manteau enfaite. EH UN CAFE SIOUPLAIT ! tu sais quoi, j’arrive pas à croire que c’est ton troisième anniversaire qu’on passe ensemble j’ai l’impression de te connaître depuis.. pfiu toujours, mais en même temps qu’on est ensemble que depuis hier tu vois ?? j’adore ta robe by the way, on dirait une meuf de chez victoria secret ! Tu veux un caramel ? »

Il s’arrêta, se rendant compte trop tard qu’il devait avoir l’air d’un fou. Il lui sourit, désolé, et lui posa un petit bisou sur la joue. Il rit doucement de sa propre bêtise, prit une gorgée de café puis sortit de la poche de son gilet une petite enveloppe qu’il avait décoré maladroitement lui-même de petits cœurs en mousse et de bonhommes sourires et la tendit à Fauve. Alors qu’elle l’ouvrait, il expliqua :

« Elle est vide, y’a juste un brin d’herbe de chez moi en Russie dedans, c’est symbolique. Mon cadeau, c’est pas vraiment un cadeau enfaite, c’est plus.. une proposition. » sans la quitter des yeux, il se redressa, histoire d’avoir l’air solennel et la pris par la main : « Est-ce que tu veux venir faire le tour du monde avec moi cet été ? s’il te plaiiiiiit dis oui dis oui ! J’aurais mon permis de transplanage j’espère et sûrement que toi aussi, on ira partout ! Et en dernier, je te ferais visiter chez moi, t’es d’accord ? »

Il la suppliait presque, il rêvait de lui montrer la Russie depuis longtemps maintenant mais n’avait jamais trouvé l’occasion : il avait peur qu’elle y croise son père, il avait peur que celui-ci l’éloigne d’elle mais cet été, le patriarche serait loin et l’immense maison familial serait à lui. Il avait tellement envie de lui faire découvrir cet endroit qu’il aimait plus que tout. Et aussi, sans vraiment se l’avouer, il voulait l’emmener sur la tombe de sa mère, il voulait en quelque sorte faire les présentations entre les deux amours de sa vie. Allez fauve dis oui !
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MessageSujet: Re: i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)   i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA) EmptyJeu 13 Déc - 21:21


But time makes you bolder, and children get older, and i'm getting older too.


Le contact est glaciale, tout ça à cause de son nez qu'il a glissé dans son cou. Fauve ne peut s'empêcher de frissonner un peu sous le coup et finit par rire juste après. C'était tellement bien de retrouver Nikita et de pouvoir le serrer dans ses bras, de pouvoir avoir une présence rassurante comme ça, sans arrêt. Elle aurait aimé lui déposer un baiser sur le nez, pour le réchauffer un peu, mais le Serdaigle est déjà plus rapide et elle retourne sur sa banquette aussi vite qu'elle l'a quittée. Zou. Et là c'est foutu, Nikita a enclenché le mode hyperactif. " fauuuuuuuuveeeeeee pourquoi t’es arrivée avant moi ??? ça se fait pas ! putain j’ai pas eu le temps de préparer le truc là c’est pas cool ! pfiu attends un peu alors.. où j’ai foutu ce machin – " Elle hausse un sourcil et le regarde fouiller un moment et là, il sort un peu un truc qui se rapproche du saint-graal en fait. Un sac remplit à craquer de bonbons et chocolats de chez Honeydukes, en plus de ça elle a déjà repéré les Crapauds à la menthe, ses bonbons préférés. " – ah voilà ! donc, je me disais, comme tu deviens une vieille mamie, il est temps de retomber en enfance ET DE MANGER DES BONBONS ! en plus comme ça tu vas grossir et t’auras plus de boobs ! même si ils sont déjà très bien hein, je les adore tes seins ! Enfin je dis de la merde mais je suis désolé en scret j’ai eu une sale nuit j’ai zappé le réveil fin tu vois. T’as bien dormi toi ? t’as vu la neige ??? c’est ouf ! on va pouvoir faire du patin au lac ! demain après les cours je t’emmène ! il fait chaud ici non ? vazzy j’enlève mon manteau enfaite. EH UN CAFE SIOUPLAIT ! tu sais quoi, j’arrive pas à croire que c’est ton troisième anniversaire qu’on passe ensemble j’ai l’impression de te connaître depuis.. pfiu toujours, mais en même temps qu’on est ensemble que depuis hier tu vois ?? j’adore ta robe by the way, on dirait une meuf de chez victoria secret ! Tu veux un caramel ? " On n'arrête pas un Nikita qui parle beaucoup, et Fauve ne peut s'empêcher de le regarder avec un grand sourire, les joues légèrement rosies par ce qu'il raconte. D'abord il parle de ses seins, puis du patin au lac, et puis des trois ans passés ensemble, et de sa robe, et des caramels. Mais tout ce qu'elle retient c'est qu'il n'a pas passé une bonne nuit, elle ne peut pas s'en empêcher, c'est un détail qui fait tilt.
Fauve fronce un peu ses sourcils et se mordille la lèvre en penchant sa tête sur le côté. Nikita ne parle plus, il sourit et il est le garçon le plus adorable du monde, en plus de ça le cœur de la Gryffondor se réchauffe en sentant le baiser sur sa joue. Pour le moment, elle ne sait pas quoi dire, pas vraiment, elle sait qu'elle devrait le remercier, mais aucun mot ne sort. Elle a peur de briser l'instant fragile. D'ailleurs le Serdaigle n'a pas finit de la surprendre puisqu'il tire à présent une enveloppe toute décorée. C'est tellement mignon que le cœur de Fauve bat un peu plus vite. Nikita est l'homme parfait, celui qui la connaît sur le bout des doigts, et ses attentions la touche plus que tout, il doit se donner tellement de mal pour elle. Alors elle sourit doucement en ouvrant l'enveloppe. " Elle est vide, y’a juste un brin d’herbe de chez moi en Russie dedans, c’est symbolique. Mon cadeau, c’est pas vraiment un cadeau enfaite, c’est plus.. une proposition. Est-ce que tu veux venir faire le tour du monde avec moi cet été ? s’il te plaiiiiiit dis oui dis oui ! J’aurais mon permis de transplanage j’espère et sûrement que toi aussi, on ira partout ! Et en dernier, je te ferais visiter chez moi, t’es d’accord ? " C'était merveilleux. C'était... en réalité elle ne trouve pas de mots pour expliquer tout de suite de quoi il en retourne. Elle est juste la femme la plus heureuse du monde.
'' Nikita. '' murmure-t-elle dans un souffle avant de le regarder, les yeux brillants, elle-même partagée entre une joie folle et l'envie de pleurer, et ses mains serrant les siennes. '' C'est merveilleux, j'adorerais visiter la Russie, c'est un pays fantastique, tu m'en as tellement dit du bien que j'ai toujours voulu y aller. Je veux t'accompagner là-bas, ça me rendrait très heureuse de voir chez toi. Et puis, un tour du monde ? Tu sais très bien que je suis la plus folle aventurière que t'ai jamais connu, je signe où ? '' C'était un rêve qui se réalisait, des projets fabuleux avec la personne à qui elle tenait le plus dans ce monde. Sans attendre, Fauve se jette au cou de Nikita et devient presque aussi hyperactive que lui en l'espace deux secondes. C'était ça quand on levait Miss Delaroque trop tôt, elle finissait par devenir complètement intenable. '' Et puis l'Italie est un pays tellement romantique, tu sais, c'est le pays de ma vie. Et puis la France surtout, visiter Paris, je te montrerais mon chez moi aussi, la ville où je suis née. '' Ses yeux brillent alors qu'elle finit par rire un peu, elle s'est laissée emporter.
Et finalement, n'y tenant plus, elle attrape les crapauds à la menthe et montre le paquet au Serdaigle comme s'il n'en avait jamais vu. Ca aussi c'était merveilleux comme cadeau, parce que les bonbons c'était la vie, et quand la vie elle est partage avec Nikita, c'est mille fois mieux. Fauve lui met donc le paquet limite sous le nez avant de s'exclamer : '' Ca ! Mes bonbons préférés, vous les sentirez bondir dans votre ventre ! T'en mange avec moi dis, comme ça on grossit à deux, je suis sûre qu'un peu de ventre te ferait pas de mal, et puis après on pourrait allez dans la Salle Commune de Poudlard et tu pourrais te servir de moi comme d'un oreiller pour dormir un peu. ''
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MessageSujet: Re: i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)   i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA) EmptyMar 18 Déc - 20:04

Pas de réponse, je commençais un peu à flipper ; et si mon « cadeau » ne lui plaisait pas ? Après tout, c’était pas vraiment un cadeau, quel nul, elle devait être déçue. J’aurai du écouter le manuel du parfait copain et lui acheter une robe, des fleurs, une connerie comme ça et à la place, je lui donnais de l’herbe – et même pas de l’herbe qui fait planer – et une promesse, copain de merde représente sur ce coup Niki, bravo. En plus, elle avait surement déjà des plans pour cet été, j’étais con de penser qu’elle serait libre comme moi, elle a un papa qu’elle aime, elle. Elle avait les yeux remplis de larmes et je paniquais de plus en plus, surtout quand elle dit mon nom : je pensais pas qu’un anniversaire raté puisse rendre si triste ; en même temps, c’était Fauve, elle s’émeut pour un rien, limite quand je lui dis que j’ai pas mangé à midi elle pleure donc bon. Mais elle est si mignonne, ça me tuait de penser que je lui faisais de la peine !

' C'est merveilleux, j'adorerais visiter la Russie, c'est un pays fantastique, tu m'en as tellement dit du bien que j'ai toujours voulu y aller. Je veux t'accompagner là-bas, ça me rendrait très heureuse de voir chez toi. Et puis, un tour du monde ? Tu sais très bien que je suis la plus folle aventurière que t'ai jamais connu, je signe où ? ''

Ok, je meurs, elle est trop adorable, et puis elle était tellement adorable, genre j’étais trop content de l’avoir avec moi. Ça me faisait vraiment plaisir qu’elle dise qu’elle adorerait la Russie, par ce que bon, y’a tellement de gens qui pensent que c’est un vieux pays pourrave de brutes – comme mon paternel ceci-dit – et de neige – et de vodka mais ça c’est cool – que j’appréhendais un peu sa réaction. En plus elle avait raison, j’étais con d’avoir douté de mon idée, elle adorait les voyages encore plus que moi, c’est bien pour ça que j’avais attendu son anniversaire pour lui proposer au départ. Et elle avait aussi raison pour l’histoire de la folle aventurière, combien de fois elle m’avait traumatisé avec ses idées de sociopathe genre « hé niki, tu penses pas que ce serait trop rigolo d’aller dans la forêt interdite un soir de pleine lune ? » - c’était pas rigolo et j’y avais presque perdu une oreille.

Elle se jeta à mon cou tout en continuant de parler sur l’Italie, son pays préféré et de la France, sa patrie, et de comment ce serait génial et moi je souriais bêtement, tout content qu’elle soit aussi excitée que moi à la perspective de ce tour du monde. En plus j’adorais les pâtes et le pain. Mais les cuisses de grenouilles par contre euh bof.

Quand elle me relâcha – à regret pour ma part, y’avait rien de plus cool que d’avoir une fauve pendue à soi – ce fut pour me foutre son paquet de bonbons – ses préférés, par ce que moi en copain super swag je la connaissais par cœur toi-même tu sais – sous le nez :

'' Ca ! Mes bonbons préférés, vous les sentirez bondir dans votre ventre ! T'en mange avec moi dis, comme ça on grossit à deux, je suis sûre qu'un peu de ventre te ferait pas de mal, et puis après on pourrait allez dans la Salle Commune de Poudlard et tu pourrais te servir de moi comme d'un oreiller pour dormir un peu. ''

Je grimaçais, j’avais genre absolument pas besoin de prendre du ventre mais pour lui faire plaisir j’en pris un quand même, même si c’était grave dégueulasse. Tout en mastiquant péniblement la chose gluante – mais en souriant genre je trouvais ça hyper bon pour pas lui faire de peine – je m’exclamais :

« nan mais t’es folle toi, dormir à ton anniversaire ? woh woh on se calme tout de suite ma belle, on fait la fête toute la journée hein, et ce soir aussi, à la salle commune donc crois pas que t’es tranquille. – j’avoues avoir alors recraché le machin visqueux plus ou moins discrètement dans ma serviette – désolé c’est trop pas bon je te les laisse aha ! comment tu peux bouffer ça ? ça se voit que t’es française ! les crapauds tu kiffes enfaite ! Donc attends je disais quoi cердце моё ( = sertsé maïyo)* ? ah oui, que ce soir c’est la fête ! tu me feras bien le plaisir de gouter mes champipi hein ? ils sont trop cools promis ! OH PUTAIN j’allais oublier Fauve ! je l’ai pas dit !! JOYEUX ANNIVERSAIRE ! С Днем Рождения (=s'dniom ragedénia)*² ! je suis trop content ! t’es trop belle ! je t’aime ! »

* mon cœur
*² joyeux anniversaire
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MessageSujet: Re: i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)   i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA) EmptyDim 23 Déc - 12:31

Fauve a encore du mal à réaliser, parce que bon voilà. La Russie quoi. Le pays du froid et de la neige, et mon dieu comme elle aime la neige ! Et un tour du monde... Elle en rêve juste depuis toute petite. La liberté. Elle n'aspire qu'à ça. Nikita est l'homme le plus parfait au monde, ça ne fait aucun doute, et la Gryffondor ne peut s'empêcher de sourire comme si on venait de lui offrir les étoiles. Et d'ailleurs, des étoiles y en a un peu dans ses yeux à l'instant même tellement elle est contente. Elle a encore du mal à réaliser, elle sait que son père ne la laissera pas partir, encore moins avec Nikita. Pourquoi ? Très bonne question, comme si le Serdaigle avait fait quelque chose de mal... Mais Fauve elle pense que c'est parce que son père essaye juste de protéger sa seule fille, tavu. Parce que Nikita c'est le plus adorable du monde, personne ne peut lui en vouloir. Au pire, elle fait le mur. Oui, le mur du tour du monde.
Enfin bon, il est temps de revenir aux crapauds à la menthe, et Fauve en a déjà un dans la bouche alors que Nikita semble un peu perplexe. Elle a envie de lui dire de pas faire sa tapette, parce que ce n'était que des bonbons, mais ça serait sans doute un peu déplacé, un peu pas le moment. Alors du coup elle ne dit rien et elle se contente de manger son bonbon à la consistance étrange, et elle s'éclate toute seule. Elle doit certainement être la seule de tout Poudlard à aimer ce genre de bonbons étrange, elle n'a encore croisé personne qui soit fan des crapauds à la menthe comme elle. '' Nan mais t’es folle toi, dormir à ton anniversaire ? woh woh on se calme tout de suite ma belle, on fait la fête toute la journée hein, et ce soir aussi, à la salle commune donc crois pas que t’es tranquille. '' La Gryffondor sourit un peu en penchant sa tête sur le côté et finit par hocher la tête. D'accord, la fête, elle veut bien, ça va être super amusant ! Surtout qu'il est temps de fêter dignement ses dix-sept ans, avec tout Poudlard, pourquoi pas ! '' désolé c’est trop pas bon je te les laisse aha ! comment tu peux bouffer ça ? ça se voit que t’es française ! les crapauds tu kiffes enfaite ! Donc attends je disais quoi cердце моё ( = sertsé maïyo) ? '' Fauve oublie presque la remarque sur les crapauds, tout ça parce qu'il y a glissé un ''mon cœur'' en russe, tout ça parce qu'elle trouve que c'est adorable et qu'elle sourit comme la plus heureuse du monde. '' ah oui, que ce soir c’est la fête ! tu me feras bien le plaisir de gouter mes champipi hein ? ils sont trop cools promis ! OH PUTAIN j’allais oublier Fauve ! je l’ai pas dit !! JOYEUX ANNIVERSAIRE ! С Днем Рождения (=s'dniom ragedénia) ! je suis trop content ! t’es trop belle ! je t’aime ! ''

Fauve ne sait plus où se mettre, elle est la femme la plus heureuse du monde dans l'instant même, elle hésite entre sauter à nouveau au coup de Nikita et de le serrer contre lui, ou alors de pleurer de joie. Elle ne sait pas vraiment. Finalement elle le regarde avec son plus beau sourire, celui qui illumine un peu l'endroit, parce que c'est Nikita qui la rend magique. You put the boom boom into my heart. '' Alors on fait la fête toute la journée et toute la nuit, et tout comme tu veux, et puis on dormira demain toute la journée alors, penses pas que tu vas m'échapper comme ça non plus eh ! '' Un grand sourire et la Gryffondor attrape sa tasse de chocolat chaud pour en boire une gorgée. C'est sans doute le meilleur qu'elle ai jamais bu, avec un peu de cannelle et des marshmallow quoi, la vraie vie c'est ça, y a pas de doute.
Finalement, elle se penche sur le Serdaigle et lui dépose un baiser sur le nez avant de sourire un peu. '' Par contre pour les champignons ont verra hein, tu sais que je supporte pas trop tout ça et... enfin j'imagine que si tu veilles sur moi ça devrait bien se passer, non ? '' Et elle sourit un peu avant de le prendre à nouveau dans ses bras, son Nikita à elle, et elle le serre contre elle, quitte à l'étouffer un peu dans ses seins nivuniconnu tavu. Enfin bon voilà. '' T'es le meilleur Nikita, merci pour tout, je sais pas ce que je ferais sans toi, merci, merci. '' Elle dépose un baiser sur son épaule puis passe ses mains autour de son bras avant de sourire. Parce que oui c'est ça, quand Fauve elle est avec Nikita c'est un peu un distributeur de sourire constant, encore mieux que les mini BN tsais. Et puis du coup elle a pas vraiment manger ce matin, d'habitude elle est la première dans la Grande Salle, mais là... Enfin du coup, son ventre à reprit ses grognements super forts et super pas discrets surtout. '' Hm... Et si on commandait un petit déjeuner ? Je meurs de faim, j'ai faim que je pourrais manger quatre petit déjeuner là tout de suite. Tu peux commander le plus gros petit déjeuner qu'ils ont, vas-y c'est moi qui offre, pour te remercier ! Allez viiiiite, j'ai faim. '' Fauve qui se transforme en deux seconde vingt en gamine qui a faim, et surtout surexcitée, c'est plutôt marrant à voir.
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MessageSujet: Re: i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA)   i've been afraid of changes, because i've built my life around you. (NIKITA) EmptyMar 8 Jan - 18:23

Le sourire de Fauve c’est un sourire magique. C’est un sourire-radiateur, un sourire qui réchauffe le cœur. C’est un sourire franc avec plein de dents. C’est un sourire qu’on voudrait capturer, qu’on pourrait contempler une éternité sans se lasser. Vous voyez le genre de sourire qui vous ferait faire n’importe quoi pour qu’il ne s’éteigne pas ? Le sourire de Fauve, c’est ce genre-là. J’en ai l’habitude, des sourires de ma Fauve, j’en vois tout le temps, cette fille ne fait QUE sourire, c’est incroyable, et pourtant, j’en aurais jamais vu assez. C’est comme une drogue finalement, complètement addictif. On en redemande, on en redemande toujours. Pour la faire sourire, pour la faire rire, je serais prêt-à-tout, genre même à me déguiser en bite si ça pouvait lui faire plaisir. Et pourtant, un déguisement de bite c’est pas très seyant alors j’espère que ça vous donne une idée de combien j’adore son sourire. Enfin, bref, je m’égare, c’est pas l’histoire que je voulais raconter ça. « Alors on fait la fête toute la journée et toute la nuit, et tout comme tu veux, et puis on dormira demain toute la journée alors, penses pas que tu vas m'échapper comme ça non plus eh ! » qu’elle me sort, l’autre, comme si c’était moi qui voulait faire la fête ! c’était son anniversaire, à elle, pas à moi ! c’était.. ouai, d’accord, j’avais aussi très envie de faire la fête. Enfin, envie.. Besoin plutôt. J’avais réellement besoin de me foutre à l’envers ce soir sinon j’allais mourir, j’le sentais bien. Mais bon, pas trop quand même, faudrait faire gaffe à pas être trop trop déchiré sinon fauve se mettrait en pétards – fin elle serait triste, et j’aime pas quand elle est triste. « Par contre pour les champignons on verra hein, tu sais que je supporte pas trop tout ça et... enfin j'imagine que si tu veilles sur moi ça devrait bien se passer, non ? » voilà. Ce que je disais. Je lui souris en retour et lui rendit son câlin, et ça voulait dire « bien sûr que oui. » genre j’allais la laisser toute seule défoncée, elle me faisait rigoler tiens. Moi, la mettre en danger, nan mais let me die, j’étais limite trop protecteur avec elle. Plus qu’avec ma sœur (mais bon c’est ma sœur qui me protège moi donc bon). Et voilà qu’elle me fout la tête dans ses boobs. Attention, hein, j’adooooore ses seins. Ils sont canons. Enfaite j’adore toucher ses seins, ou même avoir la tête dedans. Mais à la manière d’un oreiller ou d’un super chouette endroit. Et je sais bien que c’est pas normal, et y’a qu’à voir le zizi tout dur des autres mecs quand je leurs montre des photos d’elle un peu sexy pour en être sûr. Que c’est pas normal. Et je suppose que c’est encore moins normal que le zizi tout dur de ces garçons m’intéresse encore plus. Et j’aime pas qu’on me rappelle que je suis pas normal. Voilà pourquoi j’ai peur de croiser le regard de Fauve quand elle fait ça, j’ai peur qu’elle sache. Que je préfère les zizis à sa putain de magnifique paire de nichons. « T'es le meilleur Nikita, merci pour tout, je sais pas ce que je ferais sans toi, merci, merci. » moi non plus je sais pas, Fauve, je pense très fort, et c’est vrai. J’veux dire, elle me fait peut-être pas bander, peut-être que je suis pas amoureux d’elle, mais ça c’est pas sa faute, c’est la mienne si je suis..autre chose. Et c’est quelque chose dont j’essaie de me défaire. Je vous jure que si y’avait un médicament je le prendrais dans la seconde. Non, c’est vraiment pas sa faute, la pauvre. Heureusement, elle s’en fiche qu’on couche pas ensemble. Elle est pas tout à fait normale non plus mon amour de Fauve, mais qui serais-je pour la juger ? finalement on s’est bien trouvés, les deux déviants vlà. Par ce qu’on s’est trouvés, oui. C’est ma meilleure amie. Je crèverai pour elle. Je tuerai pour elle. Je ferais n’importe quoi pour elle. J’l’aime comme un fou, oui, mais pas comme il faut. Qu’importe, on fait avec, on est heureux. « Hm... Et si on commandait un petit déjeuner ? Je meurs de faim, j'ai faim que je pourrais manger quatre petit déjeuner là tout de suite. Tu peux commander le plus gros petit déjeuner qu'ils ont, vas-y c'est moi qui offre, pour te remercier ! Allez viiiiite, j'ai faim. » elle est trop mignonne oh my god, je la mangerai. Je lève la main pour appeler la serveuse et je commande un œuf-au-plat-bacon-saucisses-toast-beurrés et un café comme celui de Fauve avec pleins de marshmallows plus une bieraubeurre par ce que c’est la vie avant de me tourner vers elle puis de réclamer « pour elle, ce sera un petit déj spécial princesse, si vous avez. Voyons.. pourquoi pas des crêpes ? Fauve ça te dis des crêpes ? Mais des crêpes de princesse hein. Je veux du caramel au beurre salé, du chocolat dégoulinant de partout et surtout, un supplément chocogrenouilles, là, vous savez, les trucs visqueux ! ah ! et des croissants ! et des pains aux chocolats ! c’est une française vous savez ! oh, oh, et encore du café bon là ! pis des churros ! et des toasts ! et un dej british complet ! un jus de citrouille aussi ! un fondant au chocolat pour finir je dirais et.. un banana split. C’est bien ça non hein Fauve ? » je la laisse régler les derniers détails de la commande puis je tends à la dame – qui commençait à s’effrayer de la longueur de la commande et parut soulagée qu’on s’arrête – une poignée de gallions, juste assez pour payer le dej et un pourboire. Pas question que je laisse payer ma dulcinée le jour de son anniversaire alors que je suis pété de thunes un peu quand même. Même si mon père m’a un peu coupé les vivres, j’ai toujours vachement d’argent donc autant le dépenser. Pendant que nos repas arrivent presque immédiatement sur la table – ah la magie ! – je la questionne sur sa nuit, sa santé, bref des banalités, avant d’enchainer « dis fauve, je me demandais, pourquoi ton père m’aime pas ? » bon bah voilà, j’espérai qu’elle allait pas s’étouffer maintenant. Coucou je m’appelle nikita et je fais des gaffes.
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