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 Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]

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MessageSujet: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyLun 7 Jan - 16:03

    Il finissait toujours par venir traîner dans les cachots lorsqu'il voulait être tranquille ; ça avait au moins la particularité de rebuter la plupart des gens, hormis les Serpentards, bien entendu, pour lesquels, ils étaient le passage obligé pour regagner la salle commune. L'avantage, avec les cachots, c'est aussi qu'ils constituent une sorte de labyrinthe inextricable dans lesquels les non-initiés ont vite fait de se perdre. Il s'y passe toujours des choses étranges et bien souvent répréhensibles, à tel point que même la plupart des professeurs avaient abandonné l'idée d'y patrouiller. Très vite, Luke en avait fait son terrain de chasse favori, et il s'y pavanait chez lui comme un roi dans son royaume. Aussi, maintenant qu'il avait, ô miracle, réussi à mettre la main sur un paquet de cigarettes, un petit plaisir qui lui avait coûté les dernières pièces qu'il avait en poche, il entendait bien aller s'en griller une dans un lieu reculé où un préfet ou un autre emmerdeur du même type ne risquait pas de venir le lui confisquer sous son nez. C'est ainsi que le jeune Luke Midnight profita du fait que la plupart des gens étaient encore dans la Grande Salle pour le repas du soir pour aller se réfugier en ses terres, s'engouffrant dans les abysses du sous-sol. S'il ne regarde pas derrière lui pour savoir s'il est suivi c'est parce qu'il n'en a pas besoin ; agile comme un chat et glissant entre les doigts comme un serpent, il sait très bien que personne ne parviendrait à le suivre, à moins d'en connaître également tous les recoins et, il en est persuadé, personne ne les connait aussi bien que lui. C'est donc avec un soupir soulagé qu'il se laisse tomber assis sur le sol d'une petite cellule exigue ; c'est sombre, c'est humide vue l'eau qui suinte du plafond, et ce n'est pas franchement accueillant, quand on voit les débris de tables et de bureaux qui s'entassent dans le fond mais peu importe, ça fera très bien l'affaire. Son oeil gris clair remarque brièvement de vieilles chaînes rouillées accrochées au mur d'en face et il penche la tête, un sourire amusé sur les lèvres comme ses doigts s'activent déjà à retirer l'emballage en cellophane du paquet de cigarettes ; mentalement, il note toutefois la présence des chaînes. Qui sait, un jour il pourrait peut-être s'en servir pour corriger un emmerdeur ou juste pour assouvir un fantasme ? A l'idée, il ronronne un peu mais il garde ça pour plus tard. Il allume sa cigarette du bout de sa baguette, avant de la reposer à côté de lui, tirant de longues bouffées salvatrices : dieu que ça lui avait manqué, ça ! Il penche la tête en arrière, regarde le plafond, un sourire béat aux lèvres et même la goutte d'eau glacée qui lui tombe sur la joue de manière impromptue ne peut le faire changer d'expression.

    Le bruit qu'il entend dans le couloir, par contre, si. Il fronce les sourcils, ennuyé d'être dérangé, mais plus inquiet encore d'être découvert alors presque aussitôt, il éteint la moitié de sa cigarette en l'écrasant sur le sol, même s'il ne peut s'empêcher de pester sur un tel gâchis, et il planque son paquet de cigarettes dans sa poche avant de poser ses doigts sur sa baguette, les sens aux aguets. Quand dans l'encadrure de la porte apparaît le large torse de Mattìeu Hemmington, Matt pour les intimes dont il ne faisait clairement pas partie, Luke se détend légèrement. Certes, ils se sont toujours royalement ignoré, Luke n'ayant que peu d'intérêt à traîner avec le gamin grassouillet de l'époque, et puis quand Hemmington s'était transformé en espèce de body-builder surprotéiné, Luke l'avait un peu détesté pour être devenu l'exemple même de ce qu'il aurait aimé être. Belle gueule, intelligent, sang-pur, riche et suffisamment fort pour vous faire fermer la bouche d'un simple regard assassin, Matt c'était un peu le mec qui lui rappelait constamment que lui, il était aussi fin qu'une fille, aussi fauché qu'un moldu et aussi peu crédible socialement qu'un sang-mêlé. A vrai dire, la seule chose qui intéressait véritablement Luke à propos de Matt, c'était sans doute sa cousine, Eithleen. Jolie et digne comme une princesse, le jeune Irlandais n'avait pas manqué de lui faire la cour, certes, et s'il l'avait serinée de belles promesses, il n'en avait, bien entendu, tenu aucune. Sans doute un peu naïve ou trop bercée d'illusions romanesques, la jeune fille s'était imaginée pouvoir le retenir par son nom, son statut ou son joli sourire. Si Luke, étrangement, ne l'avait pas oublié dès le lendemain, il s'était lassée d'elle dès la semaine suivante. Depuis elle l'ignorait aussi royalement que son royal cousin. Aussi, il l'observe sans comprendre pourquoi il ne s'en va pas après avoir vu que dans ce cachot, ne trainait que Luke Midnight, lequel s'était toujours montré dénué du moindre intérêt. « T'as perdu l'entrée de la salle commune ou tu vas juste continuer à me regarder comme ça indéfiniment ? » Façon plus ou moins polie de le congédier pour retrouver sa tranquillité.
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyMer 9 Jan - 18:21


I'll hurt you so much more
than anytime before

Fin octobre…
La jeune fille était allongée sur le lit, les yeux encore un peu mouillés et la joue marquée d’une trace rougie. Silencieuse comme une tombe, elle serrait entre ses doigts les lunettes brisées d’un Mattìeu furieux. Le serpentard était debout, les jambes droites, haut comme un ours. Son visage était déformé par la colère ou un sentiment tout proche, celui du dégout qui nait et grandit vite dans le cœur d’un tyran. La jeune femme allongée sur le lit, la jolie Eithleen, baissa les yeux. Ses cuisses tremblaient et sa robe en lambeau sur le sol témoignait d’une bagarre serrée – mais par quelle folie aurait-elle cru avoir le dessus ? Il ne l’avait pas vraiment frappé, à peine effleurée du plat de la main bien posée sur la joue, qu’elle était déjà démantibulée sur le lit, les joues brulantes et les yeux rougies. Après de longues secondes de silence, il posa ses yeux gris sur elle et la découvrit, petite poupée sans vie, les yeux un peu morts. Il se rapprocha lentement du lit et vint s’asseoir à côté d’elle. Sa main, si grande qu’elle couvrait la moitié de son visage, glissa sur sa joue marquée. Elle ne cilla pas et se permit de baisser les yeux, faisant de nouveau soupirer le géant.
« Que vas-tu devenir ma pauvre petite… ? » Il caressa d’une tendresse sans limite le visage de la jeune fille. Elle ne répondait pas, restant muette et prostrée, tenant sa robe ou tout du moins ce qu’il en restait contre sa poitrine. « Tu étais tellement belle, et voilà ce qu’il a fait de toi. » Il a beau caressé sa joue, il sait que la marque de la gifle ne disparaitra pas aujourd’hui, ni demain. Il soupire tout bas, touché par les larmes de la petite créature. « Comment as-tu pu croire une seule seconde qu’il allait rester ? » Il pencha la tête comme elle se crispait sous ses doigts, le torse compressé de cette colère qui revenait. Elle n’arrivait pas, c’était plus fort qu’elle, elle ne pourrait jamais l’oublier. « Tu n’es pas stupide Eithleen, mais tu t’es faite avoir comme une sang-de-bourbe par des traquenards dignes de bâtard. Si seulement encore il t’avait épousé, mais non. Et toi, toi… toi qui n’a d’yeux que pour lui. Qu’a-t-il donc de si spécial ? Un beau visage ? De belles paroles ? Mais tout ça, ça se fabrique, ça se travaille, ça se forge. Rien de tout ça n’est réel. Tout ce qu’il t’a dit, il l’a dit à des millions de fille avant, et aucune ne l’a retenu, car aucune n’en avait la force. Regarde-moi, ma douce Eithleen… » La jeune fille préféra faire la morte, comme souvent. Elle ferma les yeux, mais le petit grondement émit par son cousin la rappela à la raison et elle ouvrit de nouveau ses grands yeux anthracites, les posant sur lui. « Douce et terrible Eithleen… Chasse-le de ton horizon. Ou ce sera moi qui le ferai. »
L’annonce était cruelle pour la jeune fille mais elle comprit. Elle se mordit la langue pour ne rien rétorquer, pour ne pas davantage l’énerver comme elle avait tendance à le faire, et finalement hocha doucement la tête, positivement. Il la jaugea d’un regard particulier, protecteur et terrible à la fois, et finalement se leva. Luke Midnight était devenu un peu trop ambitieux à s’attaquer aux filles de sang-pur, et si sa famille n’avait pas de quoi rembourser le dommage fait – une fille vierge s’était un bon prix tout de même – alors il faudrait qu’il rembourse autrement, et quoi de mieux que de rembourser du sang avec du sang ? Il se leva hors du lit, en silence, et lui jeta un dernier regard. Eithleen était désirable, magnifique. Tout ça, c’était de sa faute. Il aurait dû la surveiller, car elle était comme toutes les femmes, fragiles et étourdies. Elle s’était laissée mener par le bout du nez par un petit con, et voilà ce qu’il devait faire maintenant… Il se pencha et tira sur elle la couverture, ses yeux caressant ses courbes, indécent. Elle se mordit la lèvre, le regardant en retour. « Matt… » Il releva rapidement les yeux sur son visage. « Je suis désolée. » Il la fixa, de longues secondes avant de briser le silence, détournant les yeux. « Je sais. »
Il tourna les talons et sortit de la chambre. A n’importe qui, Mattìeu aurait dit que le fait d’être désolé n’était pas suffisant, qu’une fois qu’une chose était faite, elle était marquée à jamais dans l’histoire et que c’était pour cette seule raison qu’il fallait faire attention à tout au quotidien. Mais avec Eithleen, les choses étaient différentes. La petite vipère était naïve et insouciante, touchante dans le fond. Il grogna et mit un coup de poing dans un mur, agacé. Ça se paierait. Ça se paierait très cher.

Maintenant.
L’heure était bien avancée. Mattìeu hocha la tête, et clignota des yeux. Il avait failli s’endormir devant sa lecture. L’allemand était une langue complexe qu’il fallait s’évertuer à déchiffrer – et qu’il haïssait ses philosophes allemands et leur long mot incompréhensible. Il s’étira sur sa chaise, se leva et se dirigea vers les cachots. L’endroit était tranquille pour faire disparaître le bouquin sur lequel ses derniers travaux se penchaient. Il s’agissait d’un grand codex de textes écrits durant la seconde guerre mondiale par un sorcier ayant vécu sur le champ de bataille. Il rapportait notamment des observations sur le comportement des êtres humains face à la pression, à la crainte, à la faim et à la soif. Que de bonnes choses en soit. Le géant marcha quelques longues minutes, passant devant des niches intéressantes, mais lui en cherchait une tout spécialement. C’était idéal : une petite cellule froide et des chaînes au mur. Les plus têtes-brûlées venaient ici mais repartaient aussi sec tant l’endroit était désert et sombre. Une cachette toute trouvée pour ainsi dire.
Il fit quelques pas, encore, avant de s’arrêter net dans l’encadrement d’une porte. Son visage resta figé, quelques secondes, puis il arqua lentement son sourcil en découvrant derrière la pénombre un Luke Midnight seul. Atrocement seul – ou tout du moins plus que d’habitude. « T'as perdu l'entrée de la salle commune ou tu vas juste continuer à me regarder comme ça indéfiniment ? »
Un petit sourire s’accrocha sur les lèvres du géant. Bien. Au moins, ça n’était pas lui qui avait commencé, pas vrai ? Il laissa doucement son épaule se posait contre l’encadrement, et croisa les bras sur son torse, le regardant droit dans les yeux. Quelle pauvre idée avait-il eu ? On ne défiait ni Mattìeu Hemmington, et encore moins dans les cachots. « Allons, allons, Midnight… Si je te regarde, c’est uniquement pour imaginer de quelle façon je te vais te casser la figure afin que ton père ne te reconnaisse même pas. » Un sourire satisfait indiquait hélas qu’il était diablement sérieux. Il ne rigolait pas davantage avec ça qu’avec sa cousine, d’ailleurs. « Je me disais que ce n’était pas une si mauvaise idée. Et cette fois-ci, pas d’Eithleen pour m’empêcher de te briser tous les os du corps un à un, vois-tu. Comme quoi, le hasard fait bien les choses… »
Non, très sincèrement, il avait l’air aussi sérieux qu’un professeur qui vous met zéro, si ce n’est plus encore.

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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyVen 11 Jan - 0:29

    « T'as perdu l'entrée de la salle commune ou tu vas juste continuer à me regarder comme ça indéfiniment ? » Oui, parce que le but de venir se planquer ici, c'était quand même d'être seul et pas de se faire reluquer par l'autre armoire à glaces. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il lui veut ? S'il s'imagine pouvoir lui taxer une cigarette, il se met le doigt dans l'oeil. Une moue ennuyée comme il voit son sourire s'élargir et ses bras se croiser. « Allons, allons, Midnight… Si je te regarde, c’est uniquement pour imaginer de quelle façon je te vais te casser la figure afin que ton père ne te reconnaisse même pas. » Il fronce les sourcils : ah bon ? et pourquoi ça ? Il a beau chercher dans sa mémoire, il ne se souvient pas avoir causé du tort à Matt Hemmington et à juste titre ; il suffisait de voir la stature du Serpentard pour comprendre ses raisons. Il n'était pas fou non plus, Midnight. Physiquement, il ne faisait pas le poids face à lui, avec une baguette non plus d'ailleurs, voila pourquoi, il évitait soigneusement de l'emmerder... « Je me disais que ce n’était pas une si mauvaise idée. Et cette fois-ci, pas d’Eithleen pour m’empêcher de te briser tous les os du corps un à un, vois-tu. Comme quoi, le hasard fait bien les choses… » Il esquisse une grimace ; oh. C'était donc ça..? Certes, il avait eu l'idée pas très intelligente de séduire la jeune cousine de Matt, Eithleen, un vrai joli brin de fille, pour sûr. Mais il appréciait la jeune fille alors il ne lui avait pas menti. Je ne te serai pas fidèle, il lui avait dit, je ne serai jamais à toi. Il avait été honnête, vraiment, alors était-ce sa faute à lui si elle s'était imaginée pouvoir le retenir quand même ? Comme s'ils n'avaient pas été des dizaines à essayer avant elle. A bien y réfléchir, il aurait pu s'entendre avec elle, elle aurait sans doute même été une petite amie parfaite et Luam s'en serait réjoui. Il aurait pu s'il n'avait pas été un petit oiseau volage et infidèle. Il soupire et se lève lentement, époussetant sa cape avec soin. « J'ai été correct avec elle, Matt, elle savait à quoi s'en tenir. Je ne l'ai pas forcée. » Il tente de se justifier quand d'ordinaire, il aurait envoyé son détracteur sur les roses mais là, seul dans les cachots avec un Hemmington en colère, il préfère jouer la prudence. « J'ai été correct avec elle. » répète-t-il comme pour s'en persuader lui-même. Et puis après tout, il n'a pas à se justifier auprès de lui pas vrai ? Qui est-il pour lui demander des comptes ? Eithleen était bien assez grande pour savoir ce qu'elle faisait et avec qui elle le faisait. Il n'allait pas s'excuser pour avoir accepté ce qu'on lui proposait avec tant d'ardeur. Alors, sans plus rien ajouter, il avance vers Matt, lui donnant un coup d'épaule, bien décidé à forcer la sortie malgré tout, mais, un peu ridiculement, il reste enfermé dans le cachot, comme sa tentative reste lettre morte. En y repensant, il ne lui semble même pas avoir vu Matt bouger, comme s'il ne l'avait même pas senti. Il gronde, agacé.

    Sortir sa baguette et l'attaquer ? Il n'en est pas vraiment question. Matt lui mettrait une raclée et il le sait, il en est bien conscient. Alors, il ne lui reste que l'autre solution, la plus facile parce qu'il en use souvent. Un sourire enjôleur vient naître sur ses lèvres comme il se défait de sa cape, la laissant tomber sur le sol. « J'peux me faire pardonner peut-être...? » Il ronronne, amusé et tendre, aguicheur dans le moindre de ses gestes, comme il sait si bien le faire. Un oeil pétillant de malice, un soupir bien dosé, une main passée dans ses boucles blondes, un vrai charlatan. Ce qui marche avec les filles à coup sûr et trouble même les mecs qui se prétendent hétéro ne peut laisser Hemmington indifférent pas vrai ? Il n'a pas vraiment l'habitude qu'on lui résiste Midnight, sauf si on prend le cas Dashwood mais il faut reconnaître qu'il n'avait jamais réellement tenté de le séduire. Ca n'a l'air de rien d'autre qu'une minauderie sans importance, des yeux de biches comme les font les filles, mais ça lui permet de faire diversion, juste pour lui glisser sa baguette en dessous de la gorge, proche de lui, bien trop proche, tellement qu'il pourrait entendre le rythme calme et régulier de ses battements de coeur. « J'veux pas d'ennuis, Matt, alors laisse moi sortir s'il te plaît et je ne l'approcherai plus. » A-t-on déjà vu un Midnight si conciliant, si peu insolent. S'il fait autant d'efforts en réalité, c'est surtout qu'il sent bien qu'il est dans la merde.
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyVen 11 Jan - 20:08


Il croise les bras, comme un prince devant un servant, car en fin de compte, Luke n’est ni plus ni moins que ça, une sorte de sous-fifre qui ne vaut rien à ses yeux. Le Hemmington a une haute estime de lui, sans doute trop élevée, mais au moins il sait sa valeur et celle de Luke. « Allons, allons, Midnight… Si je te regarde, c’est uniquement pour imaginer de quelle façon je te vais te casser la figure afin que ton père ne te reconnaisse même pas. « Il le détaille, et imagine dans les fins fonds de son esprit à quoi il pourrait bien ressembler après un passage à tabac, à ce que serait ce sourire arrogant et cette face hautaine après avoir épousé une vingtaine de fois son poing vengeur. Il hésite pourtant, mais ça ne se voit pas. Il se demande s’il s’agit du bon moment pour agir. Après tout, il lui reste encore une année entière, et qui plus est, une sortie scolaire. Il serait si facile de le noyer dans le lac durant l’une de ses activités périscolaires. Ce serait d’ailleurs une excellente idée en soit, le tenir par la nuque la tête sous l’eau, lui faire sentir le froid de la mort, l’eau âcre remplir lentement ses poumons jusqu’à la simple mort. Il lui suffirait de prétexter un triste accident, une noyade de laquelle il aurait tenté par vent et marée de le sauver – comprenez un sang-pur c’est si cher de nos jours – mais en vain. La mort l’aura emportée durant son seizième printemps, que c’est triste la vie, que c’est cruelle aussi. Son sourire s’étire ; aussi cruel que lui.
« Je me disais que ce n’était pas une si mauvaise idée. Et cette fois-ci, pas d’Eithleen pour m’empêcher de te briser tous les os du corps un à un, vois-tu. Comme quoi, le hasard fait bien les choses… « Il ne doute pas du hasard, pas davantage de la chance. De par ses théories, il est assuré que les deux se provoquent, que tout provient d’un concours de circonstances. Une sorte d’effet papillon bien agencé afin de créer, dans ce monde, une cohésion entrelacée. Tous les faits du monde se répercutaient dans l’éternité, c’est pour cela que Matt faisait attention au moindre de ses gestes, à la moindre de ses paroles. Un vrai comédien, un vrai calculateur en soit. Si tout le monde ne se prend pas au sérieux, c’est parce que personne n’a la moindre idée de quoi est fait l’avenir ; Matt, lui, a bien envie de le forger, et il sait déjà que dans un futur proche, Luke sera soumis, ou mort.
« J'ai été correct avec elle, Matt, elle savait à quoi s'en tenir. Je ne l'ai pas forcée. « Le jeune Hemmington hausse un sourcil, moqueur, sévère. Correct ? Où peut-on être correct lorsque l’on déflore une jeune fille non fiancée en sachant pertinemment ce qu’il allait advenir d’elle ensuite ? Un pauvre mariage, une pauvre réputation. Si ça se savait, ça allait faire scandale et il y aurait encore plus de sang qui coulerait. Matt fronça les sourcils, d’un air terrible. « J'ai été correct avec elle. « Lentement le géant se déplie. Ses bras craquent alors qu’il se décale doucement du mur, l’air terrible. « Être correct ne signifie pas la jeter dans la fosse aux lions seule, Midnight. Va expliquez à son futur époux qu’elle n’est plus vierge, et après tu viendras me dire si lui aussi il pense que tu as été, comment dit-on ? Correct. » Il persifle car il sait très bien que son futur époux, son frère d’arme et un ami fidèle, n’est pas du genre à apprécier de passer le second. D’ailleurs, Midnight n’a aucun intérêt à aller devant lui pour s’excuser, sans quoi il ne reviendrait sans doute même pas en vie. Encore que ça peut être drôle de le voir confronter aux problèmes qu’il cause. Il ne le sait sans doute pas, mais Mattìeu ne le lâchera pas avant de l’avoir rongé jusqu’à l’os. Une sorte de chien enragé, oui, mais un chien qui ne lâche pas sa proie avant qu’elle ne se soit vidée de son sang.
Il hausse un sourcil quand le Midnight vient lui taper dedans. Il ne ressent qu’à peine le coup, immobile, campé sur ses jambes fortes et bien droites. C’est une armoire, et la brindille blonde ne risque pas de passer avec ce genre de passe-passe. Comme il l’a déjà dit, il va payer, et il espère bien qu’après ce soir, il pleurera autant qu’Eithleen a pleuré, car c’est bien là tout le but : racheter ce qu’il a fait par la violence et l’horreur. Ses doigts se lèvent, remettant en place sa chemise qu’il a froissé de son épaule, et ses yeux anthracites le fixent, le percent. Il a perdu d’avance ce petit fils de rien, et il le sait, ça se lit dans son regard. Il doit chercher un moyen de partir, mais quel moyen ? Quel autre moyen que de se plier aux moindres des exigences du géant ? Un sourire satisfait se dessine sur le visage du serpentard comme il imagine déjà combien les tortures vont être longues et cruelles. Il faut qu’elles soient toutes douloureuses pour le marquer au plus profond, que plus jamais il n’ose.
Cependant, son sourire se fige sur son visage et ses pupilles semblent se rétrécir quand il voit le blondinet se fait sensuel et enjôleur, comme une catin. Il arque un sourcil comme pour poser une question mais sa voix reste bloquée, observant ce qu’il compte faire ensuite. Il ravale sa salive dans la cape glisse, fronçant les sourcils comme il commence à comprendre dans quoi Midnight cherche à l’entraîner. Il vient tout de même poindre en lui une petite note amusée. S’il compte le dégouter comme ça, alors il a perdu. « J'peux me faire pardonner peut-être...? « Sa bouche s’étire longuement et ses yeux brillent d’une lueur qui se fait plus sombre, pernicieuse au possible. Il joue avec le feu, le petit Midnight, et il n’imagine pas une seule seconde que la brûlure sera terrible ? Il le laisse faire, l’observe, le fixe d’un regard plus perçant. Ceci n’est qu’une ruse, mais l’on ne défit pas Mattìeu Hemmington à ce genre de jeu sans y perdre quelque chose. « Tu peux faire certaines choses en effet. » Ses yeux sombres le regardent. C’est vrai qu’il a un beau visage Midnight, et c’est sans doute ce qui l’a trop souvent sauvé pour le rendre aussi insolent et arrogant en face de plus grand que lui. Il le voit bien, il est confiant pourtant il devrait sentir que le vent a tourné, qu’il est coincé et qu’en plus d’être piégé, il vient de se vendre.
« J'veux pas d'ennuis, Matt, alors laisse-moi sortir s'il te plait et je ne l'approcherai plus. « Il a un petit sourire en coin, un rictus mauvais et malsain à la fois. Voilà qui est beau. Sa main se lève et il pose son index sur la bouche de Midnight, pour lui dire tout simplement de se taire, de la fermer, car maintenant c’est lui qui commande, et c’est lui qui parle. « Ssch… Si vraiment tu ne voulais pas d’ennuis Midnight, tu aurais dû faire la cour à une autre fille. » Il a un sourire doux le bon Mattìeu Hemmington comme lentement son pouce glisse sur les lèvres du blond. « Maintenant il va falloir assumer et assurer pour obtenir mon pardon, qui risque d’être très difficile car tu as beaucoup fait pleurer ma cousine. Tu sais Midnight, j’aime beaucoup Eithleen, c’est la seule personne qui me reste de ma famille, et j’avais pour mission de la protéger… Si seulement encore tu l’avais marié… Mais tu n’es qu’un petit voleur. Tu sais comment on punit les voleurs ? Allons, je suis sûr que tu sais… » Son sourire s’élargit et brutalement il saisit le poignet du pauvre Midnight, le tordant si fort que Luke n’a d’autre choix que de tomber à genoux pour ne pas qu’il se brise.
Mattìeu Hemmington n’a, sur le moment, aucune pitié. A le voir comme ça, à genoux et le poignet écrasé, il se dit qu’au moins il commence à saisir le danger dans lequel il s’est fourré, et qu’il ne risque pas de le faire deux fois après ce qu’il va lui faire subir. « Tu mériterais que j’écrase ta sale petite gueule de vipère sur le sol, que je t’explose si fort que tous tes os seront à peine reconnaissable sur des radios, que je t’arrache les viscères pour te les faire bouffer, Luke Midnight ! » Il a hurlé. C’est peut-être la première fois qu’il hurle de cette façon sur quelqu’un. De caractère calme et silencieux, il vient de perdre son sang-froid. Il arque un sourcil en regardant le blondinet qui vient de le faire sortir de ses gonds. Il se mord la lèvre, maugréant une insulte tout bas – oui, il tient beaucoup à Eithleen. Alors le châtiment doit être à la hauteur. Il doit être véritable et insupportable, humiliant et brutal. Il doit être à l’image de ce qu’il a fait à sa cousine, la douceur en moins.
Ses doigts lentement se desserrent de sur son poignet, le fixant. Il le fixe enfin, droit dans les yeux. « Il paraît très clairement que tu as un don pour bien parler aux filles, Midnight. » Il se redresse davantage, le regard de haut, d’un œil noir et terrible. Qu’il souffre, semble crier ses lèvres. « J’espère pour toi que tu sais aussi bien te servir de ta bouche pour autre chose. »
Et le châtiment tombe.

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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptySam 12 Jan - 18:09

    « J'veux pas d'ennuis, Matt, alors laisse-moi sortir s'il te plait et je ne l'approcherai plus. « C'est la vérité en plus ; il ne veut pas d'ennuis avec Hemmington parce que, l'air de rien, ce mec l'a toujours fait flipper. Enfin, pas toujours, mais disons que depuis qu'il lui aie poussé des mains qui auraient pu vous décoller la tête, il se méfiait un peu quand même. Vraiment, il aurait du se douter que toute cette histoire avec Eithleen finirait par mal tourner mais il s'était dit que la jeune fille n'étant pas encore fiancée officiellement, aucun petit ami jaloux ne viendrait demander réparation. Un peu trop sûr de son coup, il avait omis le cousin venant laver la souillure de son nom. Aussi lorsque Matt pose son index sur ses lèvres pour lui imposer le silence, il se tait, effaçant de son visage toute trace d'insolence ; il connait bien les types comme lui, ils ne demandent qu'à avoir le pouvoir et à vous avoir à leur botte. Pour s'en sortir sans trop de mal, mieux valait lui laissait croire qu'on s'écrasait docilement, alors il lève vers lui de grands yeux gris clair innocents ou presque. « Ssch… Si vraiment tu ne voulais pas d’ennuis Midnight, tu aurais dû faire la cour à une autre fille. » Il ne dit rien, le plus jeune, se contentant de le regarder avec attention, jouant les gosses intimidés à merveille. Et il est plutôt bon comédien alors naïvement, il répond légèrement au sourire de Matt, ses prunelles se baissant sur la main qui passe sur ses lèvres, pensant que tout va s'arrêter là. Il a promis qu'il la laisserait, il le fera. Affaire réglée ? Pas tout à fait... « Maintenant il va falloir assumer et assurer pour obtenir mon pardon, qui risque d’être très difficile car tu as beaucoup fait pleurer ma cousine. Tu sais Midnight, j’aime beaucoup Eithleen, c’est la seule personne qui me reste de ma famille, et j’avais pour mission de la protéger… Si seulement encore tu l’avais mariée… Mais tu n’es qu’un petit voleur. Tu sais comment on punit les voleurs ? Allons, je suis sûr que tu sais… » Il a un mouvement de recul comme il sent poindre la menace dans sa voix mais déjà la main de Matt attrape son poignet et le tord brutalement, lui arrachant un bref cri de douleur qui meurt sur ses lèvres lorsqu'il se retrouve à genoux sur le sol. Non pas que cette position lui plaise, au contraire, il l'abhorre de tout son être car c'est le symbole même de la soumission, et qu'il n'est pas sorcier à se soumettre, mais de cette façon, son poignet le fait moins souffrir et cet enfoiré d'Hemmington le sait. Il gronde à mi-voix et lève les yeux vers lui mais cette fois, il n'y a plus rien d'innocent et de conciliant dans ses iris acier, non, il n'y a que la rage et la colère. « Tu mériterais que j’écrase ta sale petite gueule de vipère sur le sol, que je t’explose si fort que tous tes os seront à peine reconnaissables sur des radios, que je t’arrache les viscères pour te les faire bouffer, Luke Midnight ! » Il sursaute en l'entendant hurler son nom et il ferme les yeux quelques secondes, les mâchoires serrées. Quelle sale petite crevure, il ne perd rien pour attendre, il va, il va... Il va quoi au juste ? Il l'ignore encore mais il planifie déjà sa vengeance quand il n'en est pas encore sorti. Trop pressé, Midnight, trop impatient... Il baisse le regard sur les pieds de l'Irlandais ; à ce moment là, il lui promettrait bien qu'il l'épouserait son Eithleen, s'il n'y avait que ça pour lui faire plaisir mais il se doute que cela ne suffira qu'à l'énerver encore plus alors, il ne dit rien, il attend simplement... Il ne va, de toute façon, pas le garder comme ça indéfiniment, pas vrai ? Il faudra bien qu'il frappe ou qu'il le laisse partir, non ? Il éprouve bien de l'appréhension à l'idée qu'il le tabasse mais pas de réelle peur ; quand on se comporte comme lui, des ennemis on s'en fait à chaque coin de couloir alors des raclées, il en avait déjà eu, il avait l'habitude. Il se dit juste qu'avec Hemmington ça risque de faire plus mal. Il serrera les dents un peu plus fort alors.

    « Il paraît très clairement que tu as un don pour bien parler aux filles, Midnight. »
    Il retient le sourire qui ne demande qu'à germer sur ses lèvres : un don ? Plus que ça, Matt, plus que ça... Ca avait presque été toujours trop facile, si bien qu'il ne mesurait même plus la valeur de ses conquêtes, couchant dans son lit toujours une nouvelle fille au regard et au nom différent. Un nouveau mec aussi parfois, mais il se gardait bien de le dire. La nature l'avait doté d'une belle gueule et d'une langue acérée, quelle combinaison pouvait donc être plus cruelle pour la gente féminine, mh ? Il se garde bien de s'en vanter cependant, il ne faudrait pas que Matt le prenne pour de la provocation. Ses prunelles grises demeurent obstinément fixées sur le sol, pas par soumission, mais juste parce qu'il y a trop de colère en elles pour l'aider face à Matt ; mieux vaut continuer à jouer les enfants repentants et pour ça, mieux vaut qu'il ne voit pas ses yeux qui lancent des éclairs. « J’espère pour toi que tu sais aussi bien te servir de ta bouche pour autre chose. » Il y a un long moment de silence et d'immobilité avant que la phrase ne fasse son chemin jusqu'à l'esprit de Luke et qu'il la comprenne. Pardon ? Pour le coup, il cesse de jouer le repentir et lève vers lui deux fentes assassines. Rêve, Hemmington. Et crève aussi. Il s'imagine quoi ? Qu'il va juste avoir à déballer et que lui, il va se plier docilement à ses exigences ? C'est ça, oui. Il avait beau, occasionnellement, prendre un mec dans son lit, ça ne voulait pas dire qu'il se laissait aller à ce genre de jeu infâme, humiliant et dégueulasse. Non, il n'était pas de cette trempe ; il avait assez de fierté pour refuser de se mettre à genoux et pour ne pas sucer les types qui l'attiraient, alors Hemmington pouvait aller se faire foutre. Il gronde, comme un animal en colère, révolté qu'il ait pu seulement oser y penser. Et après quoi ? Il raconterait à tout Poudlard comment il avait forcé Luke Midnight à le sucer dans les cachots et quoi ? On se foutrait de lui et on dirait qu'il était sa pute ? Plutôt crever. « Non mais va te faire foutre, Matt, je fais pas... aah... » Ca c'est la main de Matt qui le rappelle à l'ordre comme il essaie de se relever, outré, et qu'il sent son poignet sur le poing de se briser. Il gronde comme un lion en cage et le tue des centaines de fois du regard, des larmes de douleur et de colère rendant ses yeux brillants. Connard, connard, connard... « C'est hors de question... Je ne suis pas ta... » Il s'arrête, grondant plus fort. Sûr que s'il avait pu il lui aurait sauté à la gorge pour la lui déchirer. Et plus il lit dans ses yeux anthracites ô combien tout ça l'amuse, plus il le déteste. « Je f'rai pas ça. Demande autre chose, n'importe quoi d'autre. » Et s'il ne propose rien lui-même, c'est parce qu'il sait bien qu'il ne possède rien que Matt puisse désirer ou qu'il n'ait déjà. Intérieurement, il sait déjà que tout cela est sans doute couru d'avance. « J'épouserai Eithleen, si tu veux, j'te jure. » C'est tout ce qu'il peut faire, pas vrai?
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptySam 12 Jan - 19:20


En temps normal, Mattìeu Hemmington n’y aurait pas pensé, mais vous savez ce que l’on dit, l’on ne comprend son erreur qu’en étant puni par là où on a péché, pas vrai ? à la réflexion, violer cette bouche enfantine lui permettrait peut-être de la garder fermer pour un bon bout de temps. La nuit, endormi, il se souviendrait encore de la rigueur contre la pulpe de ses lèvres et s’il en vomirait, alors c’était parfait. C’était exactement le genre de punition sinueuse et terrible pour un homme – et c’était exactement ce genre de punition que Matt cherchait à infliger à Luke. Crue, mais efficace. « J’espère pour toi que tu sais aussi bien te servir de ta bouche pour autre chose. » Il le fixa, le regard sûr. Il savait que lentement l’idée allait remonter jusqu’à la cervelle du Midnight, faire son petit chemin pour mieux frapper son cortex d’une horreur et d’une frayeur sans nom. Ça se voit dans sa pupille qu’il ne réalise pas encore, et finalement Hemmington lui rend un sourire large qui veut dire très clairement ton petit jeu d’enfant ne marche pas avec moi. Il n’aura aucune pitié, car ce n’est pas une chose qu’il connaît. Son père avant lui n’en a pas eu, il ne voit pas pourquoi il en aurait pour ce gamin qui n’a rien pour lui que son sang. Alors certes, son père est un ancien partisan de vous-savez-qui, mais est-ce que cela suffisait à imposer le respect ? Absolument pas. Le respect se gagnait comme la gloire à force de travail et de labeur, de durs labeurs. Ce soir, le travail d’Hercule que devait accomplir Luke serait à la hauteur de son péché – et s’il ne l’accomplissait pas, il finirait à la place de Tantale, sur les rives du Styx.
« Non mais va te faire foutre, Matt, je fais pas... aah... » Le serpentard arque un sourcil alors il sert tout simplement entre ses doigts le fin poignet fragile de sa proie. Autant dire qu’il n’est pas question qu’il s’offusque ou tout simplement lui dise non. On ne discute pas avec Matt car il ne fait tout simplement pas dans le commerce. Ce n’est pas un charlatan, mais intraitable comme lui, on a rarement vu. « Me faire foutre, en voilà une drôle d’idée. » Le jeune Hemmington ricane, mais derrière le sourire carnassier de ses lèvres il y a la menace voilée qui dit que des deux, ce n’est certainement pas lui qui risque de se faire foutre ce soir. Oh, tiens. Voilà qu’il pleur le petit agneau. Les yeux anthracite de l’irlandais brillent d’une sombre flamme, de celle qui se repaît de la souffrance. C’est un très bon début pour ce soir. « C'est hors de question... Je ne suis pas ta... » Il a un sourire terrible, ce sourire supérieur qui sait et vous fait comprendre que de toute façon, vous n’avez pas le choix. Quelque soit le futur, le présent, ce que vous feriez, dîtes, prierez ou même, par folie, jureriez, tout ça ne compte pas. Matt fait clairement comprendre à Luke qu’il a perdu toute confiance en lui, et que ces paroles ne sont que du vent, ni plus ni moins. Il ricane alors, de ce petit air mauvais qu’il a parfois, terrible comme un roi. « Je f'rai pas ça. Demande autre chose, n'importe quoi d'autre. » Voilà qui est drôle. N’a-t-il pas déjà demandé quelque chose ? Il était pourtant sûr d’avoir été clair sur ce qu’il désirait sur le moment… à moins que le cerveau de Luke soit si petit qu’il ne comprenne les mots qui sortent de ses lèvres ? Il en plaisanterait presque, avec cet air léger qui ne lâche pourtant rien. Enfin, ça, c’est avant. « J'épouserai Eithleen, si tu veux, j'te jure. » Il s’arrête aussitôt de ricaner. Ses yeux anthracite se plantent dans les prunelles du Midnight. Alors c’est ça, en fait, il est vraiment stupide ? Aucun qu’un rat ?
« J’aurais été heureux de t’avoir dans ma famille Midnight » son sourire s’étire, de plus en plus effrayant « mais tu as perdu tous tes droits de sang-pur. A mes yeux, tu n’es ni plus ni moins qu’un traître à ton sang, une petite fiotte qui vendrait père et mère pour ne pas avoir à assumer ce qu’elle a fait. » Il se mord la lèvre, se retenant sans doute de le frapper, ou encore une fois de hurler sur ce petit visage blond qui appelle autant à la violence qu’à la luxure. Il sert davantage le poignet, risquant de le briser à chaque seconde. « Je vais t’apprendre une chose, Luke Midnight une règle élémentaire en matière de survie : quand les hommes de cent kilos parlent, les hommes de soixante kilos écoutent. » Le regard est incisif, froid. « Donc. Tu écoutes. Et tu fais. Car je crois bien que si mes lèvres bougent ce n’est pas pour rien, et que je crois t’avoir demandé quelque chose, n’est-ce pas ? » Sa main relâche son poignet et il attrape aussitôt la belle tignasse bouclée du serpentard entre ses doigts, la tirant à peine pour qu’il rejette la tête en arrière, pour pouvoir l’observer de toute sa hauteur, forcé dans ce tête à tête macabre. « Si tu me mords ou me fais quoi que ce soit, soyons bien clair : tu n’en ressortiras pas vivant. Quitte à ce que je te mange pour faire disparaître ton corps. Par ailleurs, si l’idée de fuir te traverserait l’esprit, je t’attraperais ailleurs et ferait de ta vie un véritable et très insupportable enfer… » Il a un petit sourire entendu et satisfait, comme il est bien sûr que le message a été clair. Bien sûr, Luke peut encore décidait de se lever, de s’offusquer, mais faut-il rappeler que sa main seulement fait toute la joue de ce bon Luke et plus encore ? Qu’à la moindre douleur, il suffira d’une seule baffe pour lui décoller la mâchoire et faire rouler sa petite tête de fouine sur le sol ? Matt se redresse de sa hauteur, droit, terrible, et ses mains débouclent sa ceinture d’un geste lourd de sens.
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyDim 13 Jan - 16:06

    « J'épouserai Eithleen, si tu veux, j'te jure. » Il est bien prêt à lui promettre n'importe quoi pourvu qu'il lui épargne l'humiliation et le sort qu'il lui prépare. Il sait bien qu'il n'a rien à lui offrir qui ait un tant soi peu de valeur ; pas grand chose à part son corps et d'ordinaire ça suffit à la plupart des gens. D'ailleurs, il est tout disposé à le lui offrir, mais pas... pas de cette façon là, de cette façon ignoble et humiliante. Par amour, il aurait pu le faire, certes, mais c'était bien connu, Luke Midnight n'aimait personne alors il ne lui restait plus que son instinct de survie. « J’aurais été heureux de t’avoir dans ma famille, Midnight, mais tu as perdu tous tes droits de sang-pur. A mes yeux, tu n’es ni plus ni moins qu’un traître à ton sang, une petite fiotte qui vendrait père et mère pour ne pas avoir à assumer ce qu’elle a fait. » Si Luke ne se défend pas c'est sans doute parce qu'il sait au fond de lui que ce n'est pas tout à fait faux : il n'a de loyauté pour personne d'autres que lui-même et éventuellement une ou deux autres personnes soigneusement triées sur le volet. Alors vendre quelqu'un d'autre pour sauver sa peau ? Avec joie, donnez-lui les noms. Les doigts de Matt se referment encore davantage sur son poignet et il couine légèrement, moins résistant à la douleur qu'il ne l'aurait cru, au final, se tassant davantage pour ne pas le voir se briser dans un claquement sec. « S'il te plaît, Maaatt. » Et tout y est, l'air contrit, le regard larmoyant, même le petit tremblement de ses lèvres qui lui donnent l'air vulnérable et innocent. Il ferait fondre une pierre. Fallait juste croire que Matt Hemmington était plus dur que ça. « Je vais t’apprendre une chose, Luke Midnight une règle élémentaire en matière de survie : quand les hommes de cent kilos parlent, les hommes de soixante kilos écoutent. Donc. Tu écoutes. Et tu fais. Car je crois bien que si mes lèvres bougent ce n’est pas pour rien, et que je crois t’avoir demandé quelque chose, n’est-ce pas ? » S'il libère sa main, ce n'est que pour mieux saisir ses boucles blondes à pleine main, le forçant à relever la tête et à le regarder. Sûr qu'il va en mourir de honte, de cette position, de ce qu'il exige, de cette impuissance horrible. Il laisse échapper un hoquet étranglé. « Si tu me mords ou me fais quoi que ce soit, soyons bien clair : tu n’en ressortiras pas vivant. Quitte à ce que je te mange pour faire disparaître ton corps. Par ailleurs, si l’idée de fuir te traverserait l’esprit, je t’attraperais ailleurs et ferait de ta vie un véritable et très insupportable enfer… » Il gronde mais les prunelles meurtrières du Serpentard font disparaître ses oppositions dans sa gorge. Si le Serpentard ne fait pas marche arrière alors il ne lui laissera pas d'autre choix que de se soumettre, sous peine de souffrir encore plus. Reculer pour mieux sauter, s'il tentait de s'enfuir, il le lui avait clairement dit, ce ne serait que pire encore. Dieu qu'il le détestait ce type, comme il n'avait jamais haï. Il sent les larmes lui monter encore plus aux yeux et il implore. « Matt, pi... » -tié ?

    Ca ne semble effectivement pas faire partie du vocabulaire de son aîné comme il le voit le toiser de toute sa hauteur, terrible et l'oeil noir comme il déboucle sa ceinture. Luke le sait, il n'a plus d'autre choix, même si pour le coup, il se demande bien s'il ne préfèrerait pas qu'il le tabasse jusqu'à ce qu'il en crève. Quoique, réflexion faite, en voyant la taille de ses mains, ce n'est sans doute pas une bonne idée. « Tu pourriras en Enfer pour ça, Hemmington. » Il baisse les yeux, quittant le visage de marbre de Matt pour redescendre sur la ceinture du jeune homme. Il déglutit péniblement et ce sont des doigts de pianiste fébriles qui déboutonnent son pantalon pour l'abaisser sur les cuisses de l'Irlandais, faisant lentement, et à contrecoeur, suivre le même chemin à son caleçon. Il lui suffit de se retrouver face à face avec les parties intimes d'Hemmington pour ferme les yeux, dégoûté et révolté. Ceci n'est pas en train d'arriver, non pas du tout. Il garde les yeux fermés obstinément : peut-être que s'il n'y pense pas cela sera moins éprouvant ? Peut-être qu'en oubliant et qu'en se concentrant sur autre chose cela passera plus vite ? Il soupire, lentement, avant de faire ce qu'on attend de lui. Au contact sur ses lèvres, il retient un léger haut-le-coeur et il rouvre les yeux, les levant sur lui, implorant. Promis, il a compris la leçon, il ne le fera plus. Matt ne semble pas de cet avis cependant et son regard le fait suffisamment comprendre alors, il ferme les yeux à nouveau et s'active lentement sur sa virilité, maladroit sans doute, pas très appliqué non plus. Il se contente de lui donner ce qu'il veut ; voilà, il l'a humilié comme le dernier des chiens, qu'il ne s'attende pas non plus à ce qu'il fasse les choses bien. Ses paupières tellement fermées qu'elles en sont crispées et qu'il en a mal aux yeux, le jeune Irlandais reste docile de longues minutes qui lui paraissent interminables à en mourir. Et c'est ce qui l'attend c'est sûr... Finalement, il lui semblebien que c'est assez et il se recule, essuyant ses lèvres d'un mouvement rageur sur sa manche pour en retirer la salive. Ce sont deux grandes prunelles mouillées de larmes qui ne coulent cependant pas qui se lèvent vers Matt ; il n'ose pas se relever encore mais il ose toutefois lui objecter. « Je... J'ai comris la leçon, j'te le jure... Alors, ect-ce que je peux arrêter maintenant ? » Il renifle, au bord des larmes.
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyMer 16 Jan - 0:42


Il était nécessaire pour comprendre Mattìeu Hemmington d’observer plus en détails son enfance. Son père ne lui avait jamais vraiment fait de cadeaux, que ce soit littéralement ou non, et tout ce qu’il avait toujours eu, il l’avait gagné à la sueur de son front. Bien sûr il n’avait pas travaillé comme le dernier des roturiers, mais il avait fourni des efforts pour en arriver à un tel niveau de perfection. Au jour le jour encore il travaillait sa tenue, sa diction ou tout simplement sa réputation, car il était très clair qu’il fallait mieux être craint qu’être aimé, l’amour étant un sentiment qui manquait de concret à ses yeux. Avec un tel caractère, il lui fallait parfois avoir ses défauts, et dans l’être frustré né d’une famille fermée, il avait vu tout d’abord en Maëlan la parfaite victime de ses moqueries, mais le serpentard n’était pas assez virulent, pas assez fier pour lui tenir tête trop longtemps. Luke Midnight était différent, et ça il le voyait bien. Il lui faisait goûter une chose qu’il adorait : le pouvoir. Ce sentiment de puissance qui l’aurait presque excité sur le moment, peut-être même plus que l’idée d’avoir sa virilité entre ses lèvres. Aussi, débouclant sa ceinture, il le fixait d’un regard condescendant pour lui rappeler que si sa place aujourd’hui était à genoux, elle le serait sans doute pour la prochaine décennie dans son cerveau étriqué. On allait tout de même pas bouleverser une habitude qui avait si bien commencé ! La ceinture débouclée, il comprenait que Luke s’abandonnait, résigné, et le goût sucré de la victoire le fit saliver.
« Tu pourriras en Enfer pour ça, Hemmington. » « Sur un trône doré duquel je t’observerais Midnight… » Un petit rire malsain, et son regard se fit lubrique à le voir tirer sur son jeans. Il écarta à peine la jambe pour l’aider, mais l’animal était là, droit, comme une masse formée et sculptée dans la pierre. Ses cuisses puissantes étaient marquées pour une ou deux cicatrices récoltées dans un duel un peu plus brutal avec son maître d’arme, et son caleçon noir indiquait une virilité de laquelle il n’avait pas du tout à rougir. « Je penserais à te garder une place de choix si tu te débrouilles pas trop mal… » Il a un petit rire moqueur parce qu’il voit bien que ça le dégoûte, et c’est encore mieux. S’il était tombé sur un habitué, sans doute aurait-il été plus méchant, plus condescendant aussi, mais là il reste calme et silencieux, l’observe d’un regard calculateur. Il ne faudrait pas non plus qu’il morde. Il émit un petit grondement quand les lèvres du serpentard se refermèrent sur lui et leva les yeux au plafond pour ne pas le regarder dans un premier temps. Son torse se gonfla, lentement, sa respiration se creusant. Il resta stoïque de longues secondes avant que la chaleur ne fasse le reste et ne lui tire un petit grondement grave de plaisir, retenu fermement au fond de la gorge. Son poing doucement se sert car même si c’est maladroit et franchement mal fait, le voir souffrir lui tire un plaisir infini qui gonfle dans son ventre, faisant pointait une fierté toute autre sous son nez.
Sa langue claque contre son palet alors qu’il pose son avant-bras contre un mur, se soutenant. Ses yeux se baissent et viennent observer le travail de Luke sur lui. Lubrique, il se mord la lèvre avec un petit sourire satisfait, et si sa main se tend, il ne le touche pas, par pudeur, mais surtout parce que Luke recule le visage avec ce petit regard de chat effrayé. Un enfant martyrisé, voilà ce qu’il est. Sur le moment d’ailleurs, Matt ne se souvient même plus vraiment s’il pensait vraiment à ce châtiment à la base, mais étrangement, sur le moment, cela lui semble le meilleur qui soit, aussi il ricane. Il est là, tout petit sur le sol, tout petit garçon qui pleure, mais il doit comprendre, comprendre qu’à partir de moment, pour une erreur infime, alors la vengeance de Matt Hemmington résonnera dans l’éternité. Il ne le sait pas encore, mais la suite des événements s’enchaine dans l’esprit fécond du serpentard qui mettra un point d’honneur à le punir encore et encore, d’une fameux si généreuse, si cruelle et humiliante, que le suicide ou l’amour en sera l’unique et seule résultante. Un amour du châtiment, en voilà une idée. « Je... J'ai compris la leçon, j'te le jure... Alors, est-ce que je peux arrêter maintenant ? » « C’est une excellente question ça, Luke… » Le sourire moqueur et le ton employé n’ont rien de sympathique pourtant.
Ses doigts se tendent, d’une douceur presque touchante tout d’abord quand il laisse ses phalanges immenses glissaient sur la joue du serpentard, puis son menton, relevant son visage pour qu’il le regarde. Dans la pénombre du cachot, Matt semble encore plus effrayant, comme un démon silencieux, pernicieux. Il pose sa main sur celle de Luke, pour qu’il se taise, alors qu’il chuchote tout bas, d’un air amusé : « Les choses que l’on commence, on doit les finir Luke. Si je te punissais à moitié, tu ne comprendrais qu’à moitié, tu sais… et je ne veux pas vraiment avoir à te punir à moitié tous les jours, car ça serait vite fatiguant pour toi et moi. » Il retire alors doucement sa main de ses lèvres, passant son pouce sur sa bouche pour en essuyant un filet de bave. « Si tu t’appliques, je finirais plus vite, mais tu n’y mets pas beaucoup de cœur. Ne m’oblige pas à te frapper ou à te casser toutes les dents et la mâchoire pour obtenir de toi le meilleur. Donne-le. Tu nous feras économiser du temps… »
Il se redresse alors, doucement, et le regarde. « Finis et tu pourras partir. »
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyMer 16 Jan - 21:28

    « Je... J'ai compris la leçon, j'te le jure... Alors, est-ce que je peux arrêter maintenant ? » « C’est une excellente question ça, Luke… » Il a ce regard d'enfant perdu et implorant, le même air qu'il avait sur le visage quand son père se levait d'un mouvement sec de sa chaise, un ton de menace dans la voix. Mais naïvement, il espère en secret que Matt se sera satisfait de ce bref avant-goût et que, par considération pour lui-même, il ne poussera pas le vice plus loin. Après tout, que se dirait-il de l'héritier Hemmington si l'on apprenait qu'il aimait se faire faire des gâteries dans les cachots ? Sans doute pas du bien. En même temps, il doutait que Matt vienne à en parler et Luke ne risquait pas de raconter de quelle façon il l'avait humilié. C'était donc un secret destiné à être bien gardé. Il baisse le regard par réflexe comme il voit sa main se tendre vers lui, craignant sans doute qu'il ne le frappe mais ses doigts glissent sur sa joue avec une douceur presque déconcertante et il cille légèrement, ses mains s'agrippant au tissu de son pantalon, crispées. Il relève le visage à sa demande, sans vraiment le regarder dans les yeux, juste parce que cela ne ferait que lui donner encore plus de pouvoir et le conforter dans sa position de mâle dominant. Comme si Luke avait jamais été fait pour être soumis de la sorte, lui qui vivait selon ses propres règles et qui n'en faisait toujours qu'à sa tête. Lui que l'Insolence aurait pu reconnaître comme fils légitime sur le champ. Un esprit libre, prétendait-il. Mais pas aujourd'hui. Il ose un léger sourire reconnaissant, comme s'il espérait faire pencher les choses en sa faveur, un sourire vite étouffé par la main de Matt qui se posent sur ses lèvres, bien décidé à l'empêcher de parler. « Les choses que l’on commence, on doit les finir Luke. Si je te punissais à moitié, tu ne comprendrais qu’à moitié, tu sais… et je ne veux pas vraiment avoir à te punir à moitié tous les jours, car ça serait vite fatiguant pour toi et moi. » Il gronde à mi-voix comme il comprend à mi-mots qu'il n'a pas l'intention de lui faire grâce d'une seule minute, pas de la moindre seconde, et ses prunelles lancent soudainement des éclairs puisqu'il estime qu'il abuse, qu'il ne sait pas s'arrêter et que tout cela le révolte. Les doigts de Matt essuyant sa salive lui tirent un frisson qui lui descend le long du dos. « Si tu t’appliques, je finirais plus vite, mais tu n’y mets pas beaucoup de cœur. Ne m’oblige pas à te frapper ou à te casser toutes les dents et la mâchoire pour obtenir de toi le meilleur. Donne-le. Tu nous feras économiser du temps… »

    Le jeune Irlandais ouvre légèrement la bouche, prêt à répliquer, mais finalement il la referme, docile en apparence. Ah, tu veux jouer, Mattìeu Hemmington ? On va jouer alors... Il veut qu'il y mette du coeur, il va en mettre alors... Il va s'appliquer comme il l'a demandé, à tel point que Matt Hemmington en rêvera les nuits, que ses draps prieront son nom, et qu'il se dégoûtera lui-même, ce fier Serpentard, de savoir ses nuits ainsi hantées par un être qu'il déteste. Je t'assouvirai, Hemmington, mais d'une toute autre façon... « Finis et tu pourras partir. » Il le dévisage longuement en silence avant d'acquiescer lentement. « Bien. » Et tout y est ; ce petit sourire séducteur qu'il utilise avec ses conquêtes, ce regard fiévreux qui donne à ses yeux des airs de ciel irlandais et cette expression d'enfant sage qui ne demande qu'à vous obéir quoique vous demandiez. Il sait y faire le blondinet, quand il le désire. Alors, non ça ne lui plait pas plus que tout à l'heure mais il fait fi de son dégoût et de son humiliation, juste pour mieux l'attirer dans ses filets. Il assure sa position sur ses genoux, posant ses doigts sur la hanche de Matt, passant sous le tissu de son pull, ses ongles s'enfonçant légèrement dans sa chair, lascifs à souhait. Quand il reprend doucement son horrible besogne, il a l'air d'y prendre un goût tout particulier, ses prunelles grises n'évitent d'ailleurs plus le regard du jeune Hemmington, bien au contraire, elles se plantent en lui comme deux dagues assassines. Et l'on pourrait presque y croire si l'observateur avisé ne remarquait pas son autre main, agrippée, elle, à son pantalon, comme si elle parvenait à contenir à elle seule toute la colère qui bouillait à l'intérieur de lui. Tu me supplieras un jour, Matt. Tu me supplieras de t'accorder mes faveurs et quel plaisir je prendrai à t'envoyer sur les roses, comme le dernier des sang de bourbe. Il détourne finalement les yeux dans un rougissement adorable et parfaitement placé au bon moment. Tout y est, une vraie prestation de comédien professionnel. Ses doigts redescendent lentement de la hanche du Serpentard à sa cuisse, en une pseudo caresse qui se veut innocente, mais il sait bien, lui, l'effet que ce genre de choses peut avoir sur les hommes. Where there is desire, there's gonna be a flame. When there is a flame, someone's bound to get burned...
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyVen 18 Jan - 1:18


Il est menaçant sans jamais s’énerver, c’est ce qui est si oppressant avec Mattìeu Hemmington. Il est un danger silencieux, un prédateur dans l’ombre. Il n’en ait finalement que plus effrayant encore aux yeux de la proie qui vient de se prendre son piège. « Finis et tu pourras partir. » Il lui rend son regard, long et perçant comme une épée de Damoclès. Le moindre refus sera sanctionné, la moindre révolte écrasée ; c’est ainsi qu’il marche, et qu’il a toujours marché. « Bien. » Il gronde tout bas quand Luke Midnight reprend sa besogne et se laisse aller à la luxure que lui intime en silence les lèvres de sa victime. Si dans un premier temps il ressent le vague sentiment que quelque chose à changer, le regard, l’attitude, il ne comprend le jeu du jeune homme qu’une fois avoir croisé ses yeux, des yeux qui le fixent. Le géant se raidit doucement alors, droit dans ses bottes, le fixant en retour. Doucement sa respiration se fait plus profonde, plus lourde, poussant des soupirs murmurés et calfeutrés, de plaisir. Ses yeux se ferment quand le plaisir grimpe qu’il ne peut le supporter, et ses joues prennent une douce couleur rosé alors qu’il sert une main contre le mur dans un grondement animal, son autre main venant serrer la tignasse du blondinet quand il caresse sa cuisse. Il rouvre les yeux, l’air brûlant, fébrile, parce qu’il a beau le faire dans la honte et l’humiliation, il le fait d’une telle manière que ça en serait délectable, presque insupportable.
Matt Hemmington se mord à un moment la lèvre, et alors le tout s’emballe rapidement. Il sert davantage les dents pour ne pas gémir comme il aimerait, de ces petits soupirs tendres et amoureux. Sa main se resserre davantage sur la tignasse de Midnight, glissant dans ses boucles, le forçant parfois un peu plus fort, à aller plus loin, à faire mieux, car qu’importe le geste ou le mouvement il ne cherche qu’à en retirer son plaisir et son plaisir grimpe à voir ce petit visage rougit, tantôt effarouché, tantôt aguicheur. Il le prendrait contre un mur si seulement il écoutait la force brute, l’instinct animal qui grimpe et gronde à l’intérieur. Il frappe brutalement dans le mur, la douleur qui le saisit aux niveaux des phalanges calme un instant la montée mais finalement c’est dans un petit râle, un grognement presque, qu’il vient brutalement sans prévenir ou se retenir sur le visage de la pucelle à ses genoux. Enfin, pucelle pour qui le croirait. Ses doigts tiennent fermement sa tignasse, de longues secondes, et finalement c’est lui qui recule d’un pas pour le libérer de l’étreinte forcée, reprenant son souffle en silence. Il le regarde d’un air calmé, pas franchement désolé, et remonte finalement son caleçon puis son jeans sur ses hanches, dans un silence presque glacial, bien différent du sourire qu’il arbore en coin. Oui, très sincèrement, s’il avait un tant soit peu de temps devant lui, il l’aurait déjà épinglé au mur pour lui donner l’orgasme de sa vie, et la partie de jambe en l’air avec. Sans doute le fait que sa fiancée ne soit pas dans ses meilleures prédispositions ces temps-ci qui le rendent aussi peu regardant – pas que Luke Midnight soit pas mignon, mais comprenez plutôt par-là que c’est un garçon.
« Tu m’avais caché un certain savoir-faire… » Il a un petit rire, presque incisif et pourtant doux. Il a encore un peu chaud aux joues, l’étreinte et la jouissance ayant été à la fois bon et subliminal. Il a un petit sourire, reste contre le mur, le regardant appréciateur glissant sur les courbes de Luke alors qu’il tend la main, la glissant dans son veston pour en tirer un paquet de cigarette. Il l’ouvre sans sa permission, en tire une cigarette qu’il accroche à ses lèvres et presque aussitôt sa main va chercher dans la poche arrière de son jeans deux billets tout à fait moldus qu’il a ramené de son escapade dans Londres le week-end d’avant, qu’il glisse à la place de sa cigarette retirée, refermant le paquet et le lui rend dans un silence de tombe. Il glisse sa main dans sa poche avant, en sortant un Zippo qu’il utilise généralement plus pour menacer que pour fumer, et allume calmement la cigarette. Ses poumons se gonflent de la fumée, calmant doucement ses ardeurs d’adolescent. « C’est pour la cigarette, ne te fais pas d’idée. Je ne suis pas aussi con que ça. » Il a un sourire amusé, parce qu’il sait que pendant une fraction de seconde il l’a haït, et sans doute qu’il doit encore très sincèrement le haïr. Doucement il laisse glisser son dos contre le mur, calme. « Tu te débrouilles plutôt bien. » Son ton est caressant, calme. Ce n’est pas une insulte. Loin de là.
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyDim 20 Jan - 17:43

    S'il s'exécute, c'est simplement pour en finir plus vite et s'il s'applique, c'est simplement pour faire chier Hemmington, pense-t-il. Honnêtement, il n'y prend aucun plaisir car la soumission est telle qu'elle lui fait oublier tout le reste, même les feulements étouffés de Matt et cette façon qu'il a de fermer les yeux. Ca aurait pu l'exciter, sans doute, dans d'autres circonstances. L'espace d'un instant, il se demande qui l'Irlandais peut bien imaginer à sa place derrière ses paupières mi-closes et puis finalement, il décide qu'il ne veut pas le savoir et que tout cela importe peu. Quand il aura eu ce qu'il voulait, il le laissera partir et c'est tout ce qui importe. Le cadet aux boucles blondes cille légèrement lorsqu'il sent les doigts de son aîné attraper sa tignasse et il détourne le regard un court instant, ennuyé par la tournure que prennent les choses. Comme si Matt faisait tout son possible pour que ce soit non seulement humiliant, mais plus que ça encore. Il ne se contente pas du minimum visiblement et quand il pousse le vice, il le pousse vraisemblablement à son apogée. Dommage que ce soit à Luke d'en faire les frais. Il retient un hoquet étouffé et un haut-le-cœur lorsque Matt lui impose son propre rythme et il le fusille d'un regard réprobateur, des larmes de colère venant à nouveau faire briller ses prunelles gris acier sans venir dévaler le long de ses joues en feu. Il a l'air d'une poupée entre ses mains, un simple objet qu'il va sans aucun doute jeter une fois qu'il l'aura utilisé jusqu'à l'os. Il en serait mort de honte si le coup de poing que Matt avait donné dans le mur ne l'avait pas fait sursauter légèrement, un air interrogateur sur le visage, mais il ne tarde pas à comprendre comme il le voit râler et qu'il sent ses muscles se contracter. Il a un brusque mouvement de recul pour se libérer mais la main d'Hemmington le maintient fermement en place, franchissant un palier de plus sur l'échelle de son humiliation. Et de la même façon qu'il ressent ses spasmes musculaires entre ses lèvres, il sent sur sa langue le goût salé, la consistance poisseuse et la chaleur écœurante qui lui donne envie de vomir et c'est d'ailleurs ce qu'il fait sitôt que Matt l'a libéré, laissant le contenu de son estomac se déverser aux pieds du géant irlandais, sans se soucier de savoir si ça va éclabousser ses chaussures ou non. Qu'il crève. Il reste longuement comme ça, à quatre pattes sur le sol des cachots à dégobiller tripes et boyaux, ses boucles blondes collées à son front par l'effort et l'épreuve et finalement, il se redresse à genoux tout d'abord, essuyant sa bouche du revers de sa manche et puis il se relève, pas très sûr de lui, un peu chancelant sur les bords. S'il garde le visage baissé, il le relève bientôt, dardant ses prunelles agacées et furieuses sur Hemmington. Il reste beau malgré ses joues rougies et son air fiévreux, malgré cette fragilité qui n'apparaîtra jamais autant que maintenant. « Tu m’avais caché un certain savoir-faire… » Est-ce qu'il l'insulte ? Le rire de Matt qui résonne à ses oreilles lui donne encore plus envie de l'étrangler et, l'espace d'un instant, il se dit que si c'était à refaire, il n'aurait pas été si galant avec Eithleen, ça non. Quitte à subir une telle humiliation, il aurait fait en sorte que cela en vaille vraiment la peine. Il se garde bien de formuler ses pensées à voix haute, de peur que Matt ne poursuive dans son vice et il ne peut dissimuler un infime mouvement de recul lorsqu'il voit sa main se tendre vers lui et lui prendre son paquet de cigarettes en allant le chercher dans sa poche. Il suit l'objet du regard sans même tenter le moindre geste pour le reprendre quand bien même il lui a coûté ses dernières pièces. Matt voulait qu'il le craigne ? Il avait au moins gagné sur ce point, même s'il avait gagné sa haine par la même occasion.

    Alors quand il le voit glisser deux billets à la place de la cigarette qu'il lui a prise, il se tend légèrement, se demandant s'il le prend pour une vulgaire catin et si cela l'amuse de l'humilier encore davantage. Il n'aurait d'ailleurs jamais pu imaginer qu'une telle honte put être possible, non, vraiment pas et à choisir, si c'était à refaire, il préfèrerait qu'il lui éclate la tête contre un mur ; au moins ça aurait plus de gueule, sûr que ça aurait l'air plus digne. Il le regarde allumer sa clope, des éclairs mauvais dans les yeux : ce qu'il peut le détester à ce moment précis et ce qu'il donnerait pour parvenir à effacer ce sale petit sourire de dessus ses lèvres. Il aurait donné tout ce qu'il lui restait, même si ce n'était pas grand chose. « C’est pour la cigarette, ne te fais pas d’idée. Je ne suis pas aussi con que ça. » Le plus jeune fronce les sourcils : vraiment ? Pas aussi con ? Il en doutait sérieusement, sinon Matt, aussi sûr de lui soit-il, n'aurait pas pris le risque de se faire un ennemi aussi sournois que Luke. Contrairement à lui, il ne l'attaquerait jamais de front, mais il lui ferait ses coups dans le dos et si Hemmington n'y prêtait pas garde, il le poignarderait avant même qu'il ne s'en rende compte et il pataugerait dans son sang, en riant. « Tu te débrouilles plutôt bien. » Il chasse d'un mouvement agacé ses envies de meurtres et il lève les yeux vers lui, clignant nerveusement ses paupières. Il se fout de lui, pas vrai ? Un grondement qui vient du fond de sa gorge avant que finalement, ses poings serrés ne se desserrent, résignés. La vengeance était un plat qui se mangeait froid et mieux valait ne pas dévoiler son jeu tout de suite. Il penche la tête, haussant les épaules, avec cet air désinvolte qui donne aux autres l'impression qu'il se fout de tout. « T'as pas idée. » qu'il lâche en arquant un sourcil arrogant, sortant par la même occasion une cigarette de son propre paquet et l'allumant au coin de ses lèvres. Il a tout l'air du type qui n'en a rien à foutre et pour qui l'humiliation n'a été que de très courte durée, mais un observateur avisé ne manquerait pas de remarquer cette lueur désabusée au fond de ses prunelles grises. Ces mêmes prunelles qui tombent d'ailleurs sur les billets moldus qu'il lui a glissé et il a un sourire en coin, comme il les reprend du bout des doigts avec un petit air dégoûté que traduit si bien son nez plissé par le dédain et qu'il les lui enfonce dans la poche de sa veste. « Je ne me sers pas de ce genre de monnaie alors tu ferais mieux de les garder... » Comme si son père n'allait pas lui faire la peau s'il avait le malheur de le trouver en possession de billets moldus. Il tire sur sa cigarette, lui envoyant délibérément la fumée au visage, ce petit air provocant de nouveau sur son visage d'ange, insolent, comme s'il ne s'était rien passé. « Et donc... C'est parce que je me débrouille si bien que tu y as pris autant de plaisir ou... simplement parce que le si droit Mattìeu Hemmington a des penchants bizarres...? » Il esquisse un sourire qui en dit long sur ce qu'il pourrait faire d'une telle information. Sur la façon dont ses mots pourraient devenir des armes. « Je suis assez curieux de savoir comment tu vas expliquer ma punition à Eithleen... » Il a un ricanement moqueur. « Entre toi et moi, je doute sincèrement qu'elle te croie une seule seconde quand tu vas lui expliquer que tout cela n'était que pour venger son honneur... » Une autre volute de fumée qu'il envoie dans sa figure. « Surtout quand je lui raconterai à quel point tu as aimé ça... » Il penche la tête, moqueur à souhait. « Tu veux que je recouche avec elle ? Ça te donnera un nouveau prétexte pour me punir, si tu préfères appeler ça comme ça... » Il hausse un sourcil un brin moqueur comme il bride le sourire qui ne demande qu'à habiller ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptySam 26 Jan - 23:45


Il jette un œil vaguement intéressé à ses chaussures salies par sa gerbe. Il n’en dira rien cependant – il imagine un peu l’humiliation, et s’il la donne, il va rarement au-delà de ses idées premières. C’est une question de technique plus que de principe. Si vous allez au-delà du cruel, plus jamais la personne ne s’adressa à vous ; si vous restez dans les limites du compréhensible ou du saisissable, alors il restera une chance, une infime petite chance que cette personne vienne de nouveau manger dans le creux de votre main. Voilà la véritable raison. On ne détruit pas entièrement ce qui peut nous servir. La cigarette perchée sur ses lèvres démoniaques, le jeune homme se tait, silencieux, et observe le blondinet qui semble chercher comment se sortir de se merdier. Maintenant qu’il a avalé les graines de l’amertume, il ne risque pas de s’en sortir de sitôt. Dans tous les sens du terme lui susurre son esprit. « T'as pas idée. » Il le regarde, et il se tait. Bien sûr qu’il a une idée, il imagine bien que lorsque c’est consentant, désiré, chaud et humide comme il faut, ça n’en est que plus délicieux, et sur le principe que c’est meilleur encore, il lui semble bien que son imagination frôle la réalité. Il le regarde, et il voit un changement de comportement très net entre avant, et maintenant. Il apparaît comme le garçon qu’il veut paraître, ce tout petit garçon qui vient de se salir les mains et ne sait pas vraiment comment réagir. Ça lui rappelle la première fois qu’il a étranglé un animal de ses mains… cette impression écœurante d’avoir fait mal, d’avoir même fait le mal, mais de ne pas savoir véritablement s’il y avait eu un choix à faire autre que celui-là. Ou peut-être avait-il tout simplement oublié ? Un regard plus bas, revenant sur la marre immonde et nauséeuse de gerbe, et il se doute bien que non. Ça n’est pas possible… Ainsi donc, il a à faire à un joueur. Tant mieux, car lui aussi il adore jouer. Mais il a hélas de plus grandes cartes que ça.
Il regarde ses doigts qui se tendent, silencieux. Il lui rend son argent ? Ces pauvres, aucune tenue. De vils petits ingrats comme les appelleraient Duncan. Donner leur le monde qu’il vous cracherait encore à la gueule. Il hausse les épaules d’un air désinvolte, comme si ça allait le toucher, lui, dans sa vie de tous les jours. Plus riche de quelques… livres, c’est ça ? Voilà une drôle de façon de nommer sa monnaie. Livres. Pait-on avec des livres ou de l’argent, allez savoir. « Je ne me sers pas de ce genre de monnaie alors tu ferais mieux de les garder... » Il hoche la tête en silence, pas têtu dans le genre, surtout pas au niveau de l’argent. Une question d’habitude vous soufflera-t-il tout naturellement, avec cette face stoïque qu’il a souvent, ce regard qui ne semble plus étonné de rien. Et ce malgré la fumée qui caresse ses joues. Il a l’air de vouloir se faire manger le petit agneau… Il n’en a pas eu assez ? « Et donc... C'est parce que je me débrouille si bien que tu y as pris autant de plaisir ou... simplement parce que le si droit Mattìeu Hemmington a des penchants bizarres...? » Il a un large sourire. Ô qu’il aimerait lui répliquer, le lui mettre dans les dents, là, aussitôt, mais ça serait trop facile. Alors il le laisse venir, lentement, prédateur dans l’âme. Il sait bien que le petit agneau a encore trop de haine pour s’arrêter, et il sait également que la colère fait dire plus qu’il ne faut, et qu’à ce juste titre, s’il en dit trop, il est perdu. Vraiment perdu. Le sourire du Hemmington s’agrandit comme il le voit, qui continue… Perdu. « Je suis assez curieux de savoir comment tu vas expliquer ma punition à Eithleen... » Il arque un sourcil, amusé. Il n’a pas besoin de lui dire. Qu’est-ce qu’il lui fait seulement croire qu’il va le dire à qui que ce soit ? « Entre toi et moi, je doute sincèrement qu'elle te croie une seule seconde quand tu vas lui expliquer que tout cela n'était que pour venger son honneur... »
Il l’observe, et ne cille pas même quand la fumée attaque ses prunelles anthracite. Derrière ce nuage, il est sûr qu’il paraît plus effrayant, comme un démon noir, une ombre, qui jaillirait du placard ou de l’enfer-même. Il n’irait pas au paradis, pas après tout ce qu’il a fait, et il le sait. Ça ne fait que renforcer sa force, son incroyable force morale. « Surtout quand je lui raconterai à quel point tu as aimé ça... » Matt passe tendrement sa langue sur ses lèvres pour les humidifier. Pas à un seul moment il ne tremble, panique, ou même détourne les yeux des siens. Il croit lui faire peur ? Ce n’est pas lui qui sent encore le vomi à plein nez. « Tu veux que je recouche avec elle ? Ça te donnera un nouveau prétexte pour me punir, si tu préfères appeler ça comme ça... » Il a un petit ricanement, malsain et carnassier.
Il décroche tendrement de ses lèvres sa cigarette, et son sourire, large et fin, s'étire davantage. Pauvre petite chose qui ignore dans quel jeu elle vient de se vautrer. Il le prendrait bien contre le mur, là, tout de suite, pour lui faire voir lequel des deux aimerait le plus. Oh Luke, toi qui veut te sentir tellement désirable... Tellement que tu en oublies de rester humble. « La seule raison pour laquelle j'ai pris mon pied, mon bon Luke, c'est parce que ça fait une semaine que ma copine a ses règles. » Il raccroche à ses lèvres sa cigarette, et ses doigts viennent se tendre, frôlant la joue de Luke. Son pouce vient essuyer un filet marron de son vomi qui a su resté accroché, une éclaboussure au plus, une éclaboussure qui tâche la beauté froide de l'angelot... Un ange. Tiens, quelle drôle d'idée. « Tu as envie de me voir quémander tes faveurs, Midnight ? C'est une drôle de façon de m'inviter à nouveau... » Il a un petit rire, un petit sourire au bord des lèvres, accroché là derrière l'arrogance et la dureté de ses traits. Il essuie sur son pantalon l'éclaboussure, d'un air négligé. Ce n'est que du vomis. Il a eu bien plus sur ses chaussures pour vraiment être dégouté. Même l'odeur ne lui fait plus rien. « Tu n'as qu'une seule chose à dire Luke et nous continuons ce petit jeu dans le silence, sans que personne ne le sache jamais, mais ça voudrait également dire que tu as ce genre de penchant... » Ses yeux anthracites se fixent dans les pupilles de l'irlandais, sérieux. « ... et ce n'est pas une chose que Luam Midnight aimerait apprendre j'imagine. » La menace est lancée.

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MessageSujet: Re: Now you have some clarity to show me what you meant [Matt]   Now you have some clarity to show me what you meant [Matt] EmptyVen 1 Fév - 17:08

    « Tu veux que je recouche avec elle ? Ça te donnera un nouveau prétexte pour me punir, si tu préfères appeler ça comme ça... » Il esquisse un sourire moqueur même si, à l'intérieur, il est bien loin de cet état d'esprit, plus proche des larmes que de l'exultation. Mais c'est une force que de savoir rebondir et de faire comme si rien n'était, non ? Il aime s'en persuader, quand bien même... Ses prunelles grises cherchent à décrypter le sourire énigmatique de Matt et il cille légèrement, un brin inquiet tout de même qu'il ne prenne au mot ses dernières paroles et qu'il ne décide soudainement de lui briser les os. « La seule raison pour laquelle j'ai pris mon pied, mon bon Luke, c'est parce que ça fait une semaine que ma copine a ses règles. » Il accepte la brimade sans rien dire, un peu déçu tout de même, même s'il n'a absolument aucune idée de la raison pour laquelle il aurait aimé que Matt réponde autre chose. Question d'ego peut-être, ça lui aurait sans doute plu de se savoir capable de le faire flancher, même un peu, mais il est pourtant évident que Hemmington n'est pas de cette trempe là. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il en bien à foutre de lui plaire ou pas à cette espèce de brute ? Il l'a forcé à faire des trucs horribles alors que lui importe son opinion à son égard ? Il se tend en voyant ses doigts s'approcher de son visage et essuyer une souillure sur sa joue et allez savoir pourquoi il tend sa figure, cherchant en quelque sorte à prolonger cette pseudo caresse, comme un chat cherchant la main de son maître et puis finalement, il détourne le regard, indécis et ne se comprenant pas lui-même. « Tu as envie de me voir quémander tes faveurs, Midnight ? C'est une drôle de façon de m'inviter à nouveau... » Il se mordille la lèvre et remue légèrement la tête, négativement. Est-ce qu'il l'invite ? Vraiment ? Il n'a pourtant jamais été masochiste, pas vrai ? Il a même toujours préféré avoir le contrôle sur tout et tout le monde alors pourquoi soudainement, il ressent ce besoin urgent de son bourreau ? Il le voit essuyer ses doigts sur son pantalon et il reste, quant à lui, immobile, plus sûr de la marche à suivre. Il ferait sans aucun doute mieux de s'en aller maintenant, tant que Matt reste dans cette humeur conciliante, tant qu'il a estimé avoir assez abusé de sa faiblesse et tant qu'il juge la punition suffisante. « Tu n'as qu'une seule chose à dire Luke et nous continuons ce petit jeu dans le silence, sans que personne ne le sache jamais, mais ça voudrait également dire que tu as ce genre de penchant... » Il lève prudemment ses prunelles acier vers lui, pas sûr d'avoir bien entendu. Est-ce qu'il lui proposait vraiment de poursuivre plus avant ou est-ce qu'il avait rêvé ? Il fronce les sourcils, lui rendant son regard sérieux, hésitant entre l'envoyer ballader et... Et quoi ? Comme s'il y avait un autre choix possible. « ... et ce n'est pas une chose que Luam Midnight aimerait apprendre j'imagine. » La menace plane dans l'air un léger instant et le plus jeune gronde à mi-voix, outré qu'il ose faire pression sur lui de cette façon. Comme s'il ne lui avait pas déjà assez pris aujourd'hui. Il serre les poings, durement, et ses ongles s'enfoncent dans ses paumes, douloureusement, quand ses dents, elles, viennent mordre l'intérieur de sa lèvre, nerveusement. Et finalement, il décide de le prendre sur son propre terrain. « Owh... Vraiment ? Je doute que Duncan apprécie que son fils se fasse sucer par un mec dans les cachots... » Il esquisse un sourire en coin, prudent, juste assez menaçant pour lui faire comprendre qu'ils sont deux à pouvoir jouer sur ce terrain et que si Matt pense un seul instant à le vendre à son père, il n'hésitera pas à lui rendre la pareille, quitte à aller frapper à la porte du manoir Hemmington lui-même. Lentement, il l'attrape par sa cravate vert et argent aux couleurs de leur maison et il l'attire vers lui, ne souriant plus vraiment, son visage à quelques centimètres du sien. « Ne joue pas à ça avec moi, Matt... Je n'aime pas les menaces... » Et un peu brusquement, tout du moins autant qu'il peut l'être avec une montagne telle que Hemmington, il le repousse vertement, se penchant ensuite pour ramasser sa cape, avec lenteur. Finalement, ses doigts se posent sur le torse du jeune homme, s'accrochant légèrement à sa chemise. « Tu ne diras rien, Matt... sinon tu n'auras plus jamais aucune chance de m'avoir un jour, pour peu que ça t'intéresse... » Il a un petit rire cristallin comme il relâche le tissu de son vêtement et qu'il prend la direction de la porte, espérant simplement avoir été assez convaincant ou lui avoir suffisamment retourné l'esprit pour le voir marcher dans son sens.
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