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 and i love what you do, don't you know that you're toxic ?

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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

YELLOW QUEEN ▽ admin

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▽ date d'inscription   : 06/08/2012
▽ tweets   : 918
▽ âge du personnage   : seize ans
▽ année/métier   : sixième année
▽ clubs/associations   : Co-Présidente de la Mafia, aight, psychologue de la Gay League (n'interviens que si Phoenix vous a traumatisé.), membre du club des hauts statuts de Poudlard.

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MessageSujet: and i love what you do, don't you know that you're toxic ?   and i love what you do, don't you know that you're toxic ? EmptySam 1 Sep - 12:43


a girl like you should wear warning,

it's dangerous i'm falling.



Franky saute, les bras en l'air, les yeux fermés, elle renverse un peu de bière et ça la fait rire. Elle est au milieu d'une autre foule de jeunes de Poudlard qui sautent aussi, qui dansent, qui font les dingues. C'est une soirée comme on les aime, une soirée pour fêter l'intégration des nouveaux sorciers. Laissez-moi rire, évidemment. Mais la Poufsouffle ne manque jamais un moment pour s'amuser et faire la fête, encore moins lorsqu'on lui dit qu'il y aura de l'alcool à volonté et de quoi fumer aussi. Elle y est venue avec Phoenix, évidemment, dans l'optique de tout retourné, une mission de la Mafia sans doute. Enfin le club de lecture... Vous voyez. Mais pour l'instant c'est plus la fête qu'autre chose, et puis on fait juste gaffe à mettre les pieds n'importe où et de s'énerver. Du moment qu'elle ne croisait pas des gens qu'elle ne voulait pas voir, la Blonde était la plus heureuse du monde. Un joint entre ses lèvres, elle fume en attendant son frère la rejoigne pour l'embrasser sur la joue, et finit par se retirer de la piste. Elle a assez danser pour le moment, ses jambes sont en compotes. Ou pas. Voilà qu'une nouvelle musique se fait entendre, et pas des moindres ! Alors elle s'élance sur la piste et commence à danser en grondant les paroles. En deux secondes, elle s'est trouvée une fille et commence une vieille chorée un peu stupide, imitant des fausses dents pointues avec ses doigts. « D-I ! N-O ! S-A ! U-R A DINOSAUR ! »
Après avoir chanter toute la chanson et lâcher cette fille, Franky se retrouve près du bar à prendre une vodka-fraise, avec des glaçons, oui, elle fait sa tapette. Et alors qu'elle sirote son verre, elle ne peut s'empêcher de continuer à danser un peu, la musique rythmant ses pas. Alors qu'elle s'approche du balcon pour fumer, elle voit une crinière blonde passé non loin d'elle et elle fronce un peu son nez, le tout accompagné d'une grimace. Pas besoin d'avoir un super flair pour reconnaître Loup qui passe par-là. Quel prénom étrange, quand même. Et la Poufsouffle se glisse sur le balcon, grimpe dessus et laisse ses jambes dans le vide alors qu'elle s'allume une cigarette. Faut dire qu'elle n'a jamais été très proche de cette fille, elle la remballe même plutôt souvent, mais faut dire qu'elle est plutôt bien roulé, sérieux. Et son petit sourire là, ça la fait craquer. Enfin, le pire c'était lorsqu'elle l'a vu entrain de dormir un jour dans la Salle Commune des Gryffondors. Oui, Franky n'avait rien à faire là mais c'était un moment d'excursion, on va dire. Et elle était resté comme une conne à regarder Loup, le cerveau totalement abrutis par la drogue.
La Jaune se retourne alors et laisse ses pieds touchés le sol du balcon, avant de tanguer un peu et de manquer de se ramasser au sol. L'alcool et l'herbe, c'est mauvais pour la santé. Ouais, bien sûr. Un sourire idiot se dessine sur les lèvres de la Blonde alors qu'elle commence à prendre la direction de la salle, sauf que voilà, il y a quelque chose qui la fait s'arrêter. Ce quelque chose est blond, il a des yeux verts et un sourire en coin, et aussi il est diablement bien habillé. Loup. Franky redresse son regard vers elle et se mord un peu la lèvre. If I could find a way to see this straight, I'd run away. Elle va se faire manger par le loup, c'est ça, il va la dévorer et ne faire qu'une bouchée d'elle. La Poufsouffle a presque envie de rire mais finalement elle se retient, sa cigarette toujours à la main, comme si elle avait décidé de ne jamais se finir, son verre de vodka-fraise à la main. D'ailleurs, pour se redonner du courage, elle le finit cul-sec et le pose sur l'une des tables sur le balcon. Alors qu'elle s'approche de la Gryffondor, prête à lui lancer une remarque acerbe dont elle a le secret pour qu'elle se bouge et la laisse entrer, elle se rend compte que son cerveau ne suit pas du tout, à la place elle se rapproche de manière indécente de la jeune femme, leurs visages prêts à s'effleurer. « J'aurais du me douter que le Loup serait là ce soir. » I need a hit, baby give me it, you're dangereous, i'm lovin' it.
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MessageSujet: Re: and i love what you do, don't you know that you're toxic ?   and i love what you do, don't you know that you're toxic ? EmptyLun 3 Sep - 14:54


AND I LOVE WHAT YOU DO, DON'T YOU KNOW THAT YOU'RE TOXIC ?

Loup laissa tomber sa chevelure blonde sur ses épaules, replaça d'un geste négligeant la bretelle de son soutien-gorge. Elle s'observait. Face à elle dans le miroir, elle était satisfaite de son reflet ; elle était jolie, et elle le savait. Mais plus encore, elle se trouvait forte, prédatrice ; loin, très loin, de la Loup qu'elle avait pu connaître. Elle avait enfin l'opportunité de faire ses propres choix aujourd'hui et elle avait la forte intention d'en profiter. La jeune femme n'avait qu'une envie : s'amuser. Peu importe les conséquences, Loup n'était pas personne à se soucier du lendemain, elle voulait savourer l'instant présent plus que jamais ; après tout, n'était-elle pas entrain de vivre les plus belles années de sa vie ? Oui, ce soir, Loup serait le loup, songea-t-elle ironiquement.
Une bouteille ou deux de vodka plus tard, elle était sur la piste de danse. Doucement ivre, elle ondulait sans se préoccuper des autres, se balançant au rythme de la musique comme si elle était seule au monde. Too high can't come down, losing my head, spinning round and round.
Tout d'un coup, elle s'arrête ; elle a besoin de plus, elle a besoin .. d'intensité. Déjà, sa tête tourne, ses pensées s'envolent mais elle veut plus. Titubant jusqu'au balcon, elle mit quelque temps à se rendre compte que sa destination était occupée ; la tête embrumée mais encore assez consciente pour se préoccuper de qui cela pouvait-il être, la jeune femme se plaqua contre le mur attenant à la porte-fenêtre, épiant sans être vue l'importun. Elle remarqua d'abord la fumée, puis à l'odeur, le produit ; elle sourit. Ce ne fut qu'après, qu'elle s'intéressa au fumeur : elle retint un hoquet de surprise. Non pas que la vue de Franky fumant un joint lui soit totalement incongrue, après tout, elles connaissaient chacune leurs mutuelles réputations - ouai le club de lecture t'inquiète ma gueule, mais elle ne s'attendait simplement pas à la voir ici, elle, ce soir, à cet instant, et plus encore, elle ne s'attendait pas à la voir sourire de cette manière. Comprenons-nous, entre les deux adolescentes, ce n'était pas l'amour fou ; si Loup appréciait dans l'ensemble le caractère de la jaune, il semblait que cette dernière ait quelque chose contre ceux qui avaient acquis récemment la magie, ou du moins, contre Loup, si bien qu'elles se lançaient constamment des piques acerbes, s'affrontant férocement dans des joutes verbales qui faisaient toujours un peu d'animation au chateau. Aussi, quand sur les lèvres de Franky se teint plutôt qu'une moue dédaigneuse un sourire tout ce qu'il y a de plus charmant, Loup réalisa que celle pour qui elle avait si peu d'amitié pouvait, et bien, il faut se l'avouer, être carrément attirante dans son petit cœur saoul, il y eut comme un déclic ; comme une voix qui chuchotait, qui ordonnait : la laisses pas partir, Loup, la laisses pas s'enfuir ! Too high, can't come down, it's in the air and it's all around.
Loup sourit, ce soir, elle avait trouvé ce qu'elle voulait : et ce qu'elle voulait, c'était Franky. Oh oui, elle la détestait, mais ça ne la rendait que plus excitante, ça ne rendait le jeu que plus passionnant. Loup voulait jouer cette nuit, mais surtout, Loup voulait gagner ; and i love what you do, don't you know that you're toxic ?
La poufsouffle se retourna.
« Putain », siffla Loup, sans perdre son sourire carnassier. Leurs regards se croisèrent ; Franky fit un pas vers Loup, hautaine, puis un autre, hésitante, puis encore un autre, sexy à mourir.
« J'aurais du me douter que le Loup serait là ce soir. » susurra-t-elle, aguicheuse, dans un regard qui ne laissa pas la gryffondor de marbre.
Un instant seulement, tous les membres de Loup frissonnèrent, mais pas assez longtemps pour que l'objet de son désir le remarque ; elle ne s'attendait pas à ça, mais le fait que l'attirance soit réciproque ajoutait un piquant à cet échange qui n'était pas pour lui déplaire. Un instant seulement, Loup s'était sentie en danger. You're dangerous, i'm lovin' it.
Le jeu sera dur, ce soir, toxique.
Le sourire de Loup augmenta ; d'une main, elle saisit la cigarette que tenait encore la jaune et bronze et la porta à sa bouche. De l'autre, elle replaça une des mèches de cheveux de Franky derrière son oreille, espiègle.
Elle inspira, puis recracha doucement sa fumée presque au visage de la jeune femme, sans se départir de son éternel sourire avant d'approcher ses lèvres de l'oreille de sa partenaire :
« toujours.. t'as pas peur de te faire croquer ? » rit-elle doucement, presque en chuchotant malgré le volume sonore élevé.
Loup reprit la cigarette entre ses lèvres, et sans quitter Franky des yeux, continua :
« qu'est-ce qui t'amènes ce soir, Franky ? »

There's no escape, i can't wait, i need a hit baby, give me it, you're dangerous, i'm lovin' it.
code by stitch

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MessageSujet: Re: and i love what you do, don't you know that you're toxic ?   and i love what you do, don't you know that you're toxic ? EmptyLun 3 Sep - 16:30


a girl like you should wear warning,

it's dangerous i'm falling.



« Putain. » Comme tu dis. J'aurais bien voulu lui faire écho, mais que dalle, ma voix se casse, se fait la malle, elle se cache au fond de ma gorge. Loup, loup, loup. J'aurais aimé qu'elle soit vraiment ce terrible animal pour venir me dévorer sur le champs. Ma voix ne répond plus, mon corps non plus, j'aimerais me barrer en courant parce que je peux pas voir cette fille, parce qu'elle est moldue, parce qu'elle tournait autour de Phoenix, parce on se prend la tête dès qu'on se croise, parce que ça marche pas entre nous... mais bon dieu, elle me fait mourir avec son regard vert, ses longs cheveux blonds, elle ressemble a une petite poupée, et dans mon cœur de bourrée, elle est grave bonne. Je me retiens même plus, j'ai plus de cerveau, j'ai juste la folle envie de lui sauter dessus et de la déshabiller sur le champs parce que, comment dire, il fait chaud ici vous comprenez. Ou peut-être pas. Je fume pour faire passer le temps, pour faire comme si de rien n'était, pour calmer mes pulsions. J'ai l'impression d'être un mec en ruth, je crois que les meufs sont les pires en fait, pires que toutes ces tapettes là qui se vantent de se taper des meufs à longueur de journée. Je suis la plus grosse nympho de Poudlard je crois, tu m'étonnes que j'arrive pas à me garder une copine.
Sauf que voilà, je peux pas débarquer, me planter devant Loup et lui dire de se foutre à poil, que ça peut provoquer des étincelles entre nous et puis, tu sais, mon frère à côté il est pas terrible. J'ai le cerveau tellement embrumé que je vois même pas clair dans mes idées, alors je bouge un peu la tête. J'essaye de chasser l'air, son parfum et son regard, ses lèvres aussi. Mais rien n'y fait, elle s'est incrustée l'air de rien. La Gryffondor est plus rapide, elle attrape le joint pour le garder pour elle, et elle lève son autre main pour replacer une mèche de cheveux. L'air de rien. C'est que ça me fait frissonner, je sens sa main qui effleure ma peau et puis ses yeux qui ne me lâchent plus. Je fonds presque mais je me retiens, je m'accroche désespérément a des fils de pensée. Je pourrais la demander en mariage là tout de suite. Je pourrais demander n'importe quelle meuf bonne en mariage en fait. J'devrais me faire un harem. Et Loup souffle sa fumée, s'approche de mon oreille, mon cœur s'accélère. C'est une prédatrice, et bon dieu, ça me fait pleins de décharges dans le creux des reins, j'ai envie de la dévorer sur le champs mais j'ose même plus bouger. C'est comme si elle m'avait attrapé. J'ai l'impression que ce soir c'est elle et moi, contre le monde, contre tout. On est partit dans un jeu dangereux, une pente glissante, je suis pas douée sur ce terrain, je vais me rétamer je crois bien.
« Toujours.. t'as pas peur de te faire croquer ? » Elle murmure et je suis scotchée, je me raccroche à chaque paroles comme à un nouveau souffle, sa voix me file des frissons dans tout le dos. J'ai l'impression d'être plus rien, j'ai l'impression d'être au ralentit, mais je crois que c'est le joint qui a un mauvais effet sur mon cerveau. Je peux me jeter sur elle et la dévorer ? Comme dans un rêve, je suis des yeux sa main qui amène la cigarette magique à ses lèvres, je reste fixé là-dessus, je bug, je me tape un fix, tout ce que tu veux, ça me fait bader. Je me retiens encore de lui sauter dessus, me retiens comme il faut, je me suis jamais connue avec un aussi grand self-control. « Qu'est-ce qui t'amènes ce soir, Franky ? » A la base je suis venue faire la fête, t'as vu, mais j'ai l'impression que je suis venue là pour réussir à mettre la louve dans mon lit ce soir, me taper l'enfant swagg. J'ai envie de rire, mais c'est elle qui me donne envie de rire, c'est son sourire délicieux et son regard aguicheur, c'est son parfum et l'odeur du joint mélangé qui me font planer. Je glisse ma main sur sa taille, c'est une belle manière de se détester je trouve. Elle me donne envie de hurler à la pleine lune, je sais pas l'effet qu'elle a sur moi mais ça me plaît bien. My body needs a hero, come and save me. Je penche ma tête sur le côté et sourit légèrement, je me mordille la lèvre, sans doute pour me retenir de lui sauter dessus. « Et c'est toi qui va me croquer ? » Oh pitié oui, dévore moi là tout de suite, sinon je vais plus tenir. J'attends qu'elle recrache la fumée du joint pour approcher mon visage et coller mon front au sien, doucement, mes lèvres effleurent un peu les siennes alors que j'aspire la fumée. J'ai des feels partout, j'vous jure, dear god. Je me redresse un peu en souriant, ça semble presque aguicheur, mais comment dire... oui, ça l'est, j'évite de me trouver des excuses. « Je viens faire la fête en votre honneur, charmants moldus. » Un sourire étrange étire mes lèvres alors que je me recule, alors que je retire ma main de sa taille et récupère mon joint. J'aimerais m'enfuir en courant, parce que mon petit cœur plein d'amour de personne bourrée va pas tarder à exploser et je vais me retrouver à l'embrasser comme... comme si j'avais jamais vu une fille aussi bonne qu'elle. Belle. Je veux dire belle. Belle, bonne, roh, même combat. Je récupère la cigarette et la porte à mes lèvres, je souris encore, j'essaye de la faire chavirer comme ça, en souriant. Ouais, des fois j'ai tout d'une loveuse. « Cette fête te plaît, Loup ? » Pourquoi parler de futilités, bon dieu. Et je peux même pas m'empêcher de la dévorer du regard, de haut en bas, je vais mourir.
It's in the air, it's all around, oh do you feel me now ?

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MessageSujet: Re: and i love what you do, don't you know that you're toxic ?   and i love what you do, don't you know that you're toxic ? EmptyDim 23 Sep - 20:36

Loup frissonna. Ce sourire. Ce sourire la rendait folle. C’était ce genre de sourire qu’on oublie pas, du genre de celui qui vient vous hanter en plein milieu d’un rêve, du genre de celui qu’on voudrait contempler pendant une éternité. Il était si bon ce sourire, il était si.. Irrésistible. Voilà le mot, on ne pouvait pas y résister, essayer serait échouer, Loup était comme capturée par ce sourire qui s’épanouissait, insolent, provocant, qui la narguait sur les lèvres de son ennemie…Ennemie ? Non, elle ne pouvait pas être son ennemie, elle était trop belle, trop attirante, elle était beaucoup trop Franky. L’esprit embrumé, Loup n’arrivait même plus à se rappeler la raison de leur haine : quel qu’elle soit, elle était surement stupide et irréfléchie, car la gryffondor ne pouvait pas croire que les deux jeunes femmes aient pu un jour se haïr au point de se repousser. C’était impossible ! Franky était son aimant. Et d’aimant, Loup comptait bien en faire son amant. Du moins pour nuit. Ou plus ? Elle ne savait pas ; enfaite, elle n’était même plus consciente de ce qu’elle faisait, ou même de ce que la jaune pouvait faire : son sourire, ce sourire, l’obsédait, l’enivrait, à tel point qu’elle ne voyait plus rien d’autre que lui. Lui, au milieu du charmant visage de Franky. Lui, qui rayonnait, illuminait dans les yeux de Loup le reste de la pièce, les autres. Elle avait l’impression que ce sourire lui était vital.

Continues Franky, continues de sourire je t’en supplie..

« cette fête te plait, Loup ? » demanda le sourire, dévoilant alors de ravissantes dents qu’on aurait envie d’arracher, d’arracher pour s’en faire un collier, pensa-t-elle.

Cette fête lui plaisait-elle ? De quoi parlait-elle ? Loup déjà, tout à son observation minutieuse de la bouche de Franky, avait oublié où elle se trouvait et ce qu’elle faisait avant, avant le sourire. Elle le voulait tellement ! Elle frémissait à l’idée de le voler, l’espace d’un instant, puis plus longuement et plus en détails, de le dévorer, de le faire sien, avant de s’attaquer au reste de ce corps, ce corps si délicieux si..

Elle s’arracha au cours dangereux de ses pensées avec un effort qui lui couta un souffle épuisé. Elle ne pouvait pas se laisser emprisonner, pas elle. Elle était Loup, un loup, c’était elle, qui croquait les gens, pas le contraire !

« Mmh. Passes moi le oinj. On va sur le balcon ? » proposa-t-elle, presque comme un ordre. Car c’était un ordre, qu’elle le veuille ou non, Franky irait sur ce balcon avec elle.

Loup saisit la main de sa proie. Sans quitter le sourire des yeux, elle avançait à reculons sans se préoccuper de la foule, caressant du bout des doigts la paume de la jeune femme. Elle se mordait la lèvre d’un air féroce, déchainé. Bientôt elle ne pourrait plus se retenir, il lui fallait Franky.
Elle lacha sa main puis se retourna. Ondulant des hanches comme pour mieux se faire désirer, elle se faufilait entre les ombres des élèves, transparents pour elle depuis qu’elle avait gouté à la sœur de Phoenix, avançant d’un pas léger et félin vers le premier lieu où franky s’était tenue. Là, sous les étoiles et dans la fraicheur de la nuit, elle tira longuement sur le joint qu’elle avait, en tenant sa main, volé à franky quelques secondes auparavant. Elle inspira profondément puis recracha la fumée en soupirant. Bon dieu que ça faisait du bien.

Dos à la fête, elle attendait que la belle la rejoigne, convaincue de vivre le début d’une nuit inoubliable.


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