L'infirmerie, c'était un peu l'enfer sur terre pour Cooper. Elle était coincée entre quatre murs sans la moindre possibilité de bouger. Elle se tapait l'infirmière sur le dos à longueur de journée et surtout, par dessus tout, sa batte lui manquait. C'était un peu à cause d'elle qu'elle s'était retrouvée ici, mais peu lui importait, elle aimait beaucoup trop cogner. Le Quidditch était un bon déchargement pour cet excès de violence qu'elle avait en permanence. Mais là voilà avec une belle cicatrice à la racine des cheveux en haut du front, une épaule et une cheville de cassées qui essayaient de se remettre et des bleus à peu près partout. Tu parles d'une infirmière, elle n'était pas si douée que ça sinon Cooper seraitt déjà dehors à pouvoir faire ce qui lui chantait. Cependant, la Wakefield la soupçonnait de prendre son temps dans sa guérison juste pour l'énerver. C'était peut-être le prix à payer pour avoir fait autant de tours à l'infirmerie entre les matchs de Quidditch, les bastons avec Phoenix, puis les autres bastons en général.
Mais le pire dans tout ça, c'est que l'infirmière lui avait annoncée qu'elle enverrait un hibou pour prévenir ses parents des blessures qu'elle avait eu durant le match. C'est bon, elle était foutue. Encore une fois. Elle sentait déjà les sermons que ses parents allaient lui servir sans comprendre qu'elle n'en n'avait rien à faire. Mais pire que tout, elle sentait qu'ils allaient avancer son mariage avec cousin aussi proche qu'il le pourrait pour s'assurer de l'emprisonner et de la maîtriser. Sentant venir le danger, Cooper avait immédiatement demandé à un élève d'aller dire à sa cousine, Maisie O'Carley, de ramener ses fesses à l'infirmerie directement après les cours. Elle n'était pas sûr que l'élève s'exécute mais si ce n'était pas le cas, elle l'avait menacé de coups de battes en se disant que cette possibilité devrait le pousser à l'écouter et à lui rendre ce service. Elle attendait donc, non sans impatience, que sa magnifique cousine franchisse le pas de cette prison, et enfin ce fut le cas. Lorsqu'elle la vit, Cooper se sentie comme tout de suite soulagée. Maysie avait ce pouvoir sur elle que trop peu avait. Elle pouvait la rendre docile et aussi douce qu'un agneau par le simple fait de sa présence. C'était sûrement dû à toute l'enfance qu'elles avaient partagées à se liguer contre le reste de la fratrie. Affichant un léger sourire sur son visage, elle ne savait pas si elle allait la féliciter ou la réprimander pour avoir éé amochée comme ça, mais ce n'était pas le plus important. "Maisie ! C'est une situation de crise. Tu sais, family stuff." Se poussant un peu dans le lit, elle fit une place à côté d'elle pour que Maisie s'installe. Il fallait à tout prix qu'elle l'aide, qu'elle lui ponde une idée de génie pour se sortir de cette galère, mais il fallait qu'elles soient discrète car leur crétin de cousin, Highsfield, était lui aussi élève à Poudlard. "L'infirmière compte appeler les Wakefield seniors pour leur parler de mes prouesses au Quidditch." Encore un petit sourire pour essayer de dédramatiser la situation, mais finalement, elle n'y croyait pas trop.
C'était censé être sa dernière année à Poudlard et la meilleure. Pourtant, rien ne se passait comme elle l'avait prévue. D'abord, elle s'était disputée avec Rudy à la rentrée et ils ne s'était plus adressés la parole pendant des mois ce qui l'avait réellement affectés. Et puis, il y avait Phoenix. Dans quel jeu elle s'était embarquée ? Elle n'en avait aucune idée. Elle avait fait la promesse, elle avait juré que plus jamais de sa vie elle ne lui parlerait. Elle l'avait roué de coups, s'était défoulée sur lui pendant le match, et l'échange de cognards avait été violent. C'était quand même à lui qu'elle devait la plupart de ses blessures. Pourtant, quand il l'avait amené à l'infirmerie, elle avait ressentie quelque chose que jamais encore elle n'avait éprouvée. Un sentiment étrange qui lui avait fait comprendre que finalement, elle l'aimait bien. Cependant, elle n'était encore pas prête à mettre un nom dessus. Non, elle avait d'autres soucis en tête, comme son mariage pourri qui arrivait à grands pas. Maisie était une des rares à être au courant, privilèges de famille vous voyez, et une des rares à être du côté de Cooper. C'est donc tout naturellement, qu'elle se tournait vers elle pour lui faire part de sa détresse. "J'ai peur qu'ils avancent tu sais quoi... C'est bon j'suis foutue. Achève moi." Ouais, y'avait pas d'autre mot. Si elle ne trouvait pas de solution et qu'elle se retrouvait marié à son cousin, Cooper était prête à s'enfiler une potion tue-loup. La mort semblait plus agréable qu'une vie entière coincée dans cette famille de fous.
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Maisie B. O'Carley
▽ date d'inscription : 01/04/2013 ▽ tweets : 17 ▽ âge du personnage : seize ans ▽ année/métier : sixième année
Sujet: Re: family stuff (may) Mer 17 Avr - 11:26
cooper&maisie
A Family That Kicks Together, Sticks Together. ▲ Hey, hey, hey, we're sisters. You're my family. What is you is me. There's nothing that you could ever say to make me let go. I love you.
« Mai..Maisie? » La blondinette entendit à peine l'élève bégayant, aussi elle ne prit pas la peine de se retourner et continua son chemin dans le couloir. Si c'était important il persévérerait. Apparemment c'était le cas. Avec tout le courage dont il était capable il vint se poster devant elle tout rouge, la couleur de ses joues jurant drôlement avec le vert de sa robe. Maisie haussa un unique sourcil, intriguée par son attitude et acceptant donc de s'arrêter pour l'entendre. « Y a euh ta cousine elle veut te voir. Cooper. À l'infirmerie. » Et il déguerpit aussitôt. L'adolescente ignorait ce que la Gryffondor avait pu dire à l'élève, mais en tout cas il semblait plutôt effrayé. Elle esquissa un sourire, si Cooper était en mesure de faire des menaces c'est qu'elle ne devait pas aller si mal que ça. Elle jeta un coup d'œil à sa montre. Elle avait encore pas mal de cours et finissait plutôt tard, pourtant elle avait bien envie se savoir ce que sa cousine préférée pouvait lui vouloir. Non pas que le fait qu'elle souhaite l'avoir à son chevet soit particulièrement étonnant, mais elle devait se douter que Maisie viendrai spontanément la voir pour prendre pour prendre de ses nouvelles, aussi c'était le fait qu'elle charge un élève de l'appeler qui l'intriguait et qui lui faisait penser qu'il devait bien y avoir une raison précise. Elle hocha la tête pour elle-même, son choix était tout fait, elle irait peut-être en cours de sortilège et puis basta. Au pire elle serait collée, c'était pas grave, mieux valait voir Cooper que risquer de se faire exploser un chaudron à la gueule en allant en cours avec d'autres préoccupations en tête. Le cours lui parut donc être sans fin. Les sortilèges c'était cool, mais pas quand on savait que quelqu'un avait quelque chose à nous dire et qu'on pouvait pas savoir quoi. C'était insupportable et Maisie n'ayant jamais été connue pour sa patience trouvait cela d'autant moins soutenable. « Éh oh t'es là? » Elle leva les yeux vers son ami, le regard un peu vitreux, comme s'il venait de la tirer d'un rêve. « Que..hein? » Il tapota le haut de son crâne gentiment. « Rendors-toi. » En temps normal elle l'aurait probablement mordu pour avoir osé autant le geste que la parole, mais en réalité ça la dérangeait pas plus que ça de reposer sa tête sur la table et de recommencer la liste des choses possibles que la Wakefield pouvait avoir à lui dire. C'était jouer avec ses nerfs que de faire un truc pareil. C'était connu qu'elle était curieuse, limite écris sur son front, franchement lui faire un coup pareil c'était pas cool. Du tout.
Enfin la fin du cours arriva et elle se rua dehors, dévalant les escaliers jusqu'au premier pour rejoindre l'infirmerie. Elle poussa sans ménagement les portes de la pièce et s'engouffra à la recherche de la touffe brune qu'elle adorait. Elle était pas trop inquiète pour l'état physique de sa cousine à la base. Elle avait joué au Quidditch jusqu'à là tout était normal et elle s'était blessée, rien d'extraordinaire non plus pour qui la connaissait un minimum. Pour tout dire, Maisie avait été plus fière de Cooper qu'autre chose en la voyant défoncer tout le monde avec ses cognards et qu'elle en ait pris pour son grade elle aussi ne semblait après tout qu'être juste. C'était le jeu et ce n'était pas Cooper qui dirait le contraire. « Maisie ! C'est une situation de crise. Tu sais, family stuff. » Elle trouva rapidement la source de la voix, mais le sourire qui éclaira son visage en la reconnaissant s'évapora aussitôt qu'elle comprit le sens de ses mots. Sans un mot, mais les sourcils légèrement froncés, la Serpentard rejoint sa cousine, s'asseyant près d'elle sur le lit. « L'infirmière compte appeler les Wakefield seniors pour leur parler de mes prouesses au Quidditch. » La bouche de la blondinette forma un parfait "o" tandis qu'elle comprenait la gravité de la situation. Déjà toute mention des grands-parents était mauvaise. C'est la règle, jamais les Wakefield seniors n'étaient - aux yeux des jeunes femmes en tout cas - associés à quoique ce soit de bon. Et si les prouesses de Cooper au Quidditch étaient justement admirables, nul doute que les Wakefield eux n'en penseraient pas autant. Leur fille se conduisait comme un garçon, c'était un secret pour personne, sauf dans une certaine mesure pour sa famille. Oh ils savaient que Cooper n'était pas la fille dont ils avaient rêvé car elle prenait beaucoup moins le temps et le soin de jouer le jeu devant eux comme Maisie, en revanche elle doutait qu'ils sachent à quel point Cooper ne correspondrait pas au standard des Wakefield. « J'ai peur qu'ils avancent tu sais quoi... C'est bon j'suis foutue. Achève moi. » Tu sais quoi. Les fiançailles avec le cousin insupportable, oui. C'était problématique en effet. Si elle avait été à la place de sa cousine May aurait demandé qu'on l'achève il y a déjà bien longtemps. Rien que la possibilité d'un jour avoir à devenir la femme de l'arrogant jeune homme et beaucoup trop fidèle à leur famille lui donnait un violent urticaire. Elle comprenait donc totalement le désespoir de la lionne. « Ok je confirme ça craint. » Ou comment être super utile. Mais il fallait bien qu'elle se laisse le temps de réfléchir. « Attends j'ai peut-être une idée. Je vais parler à l'infirmière, elle doit savoir que les Wakefield sont...'fin spéciaux quoi. Je peux lui faire comprendre que c'est mieux que ce soit moi qui leur dise...Je suis sûre que je peux arriver à la convaincre. » Bon "sûre" n'était peut-être pas le mot exact. Mais disons que jouer la comédie ça la connaissait et avait un peu de volonté ça pouvait passer mieux que le sortilège de l'Impérium.
« Ok je confirme ça craint. » Ouais. Ca craint de fou et Cooper elle a du mal a rester en place. Elle veut quitter son fichu lit mais l'infirmière n'est pas de cet avis et la Gryffondor la soupçonne de la retenir juste pour l'embêter. Bon, elle a encore mal à certains endroits mais rien de grave et d'insurmontable pour la Wakefield. Ses grands yeux bleus se tournent vers ceux de sa cousine qui sont identiques aux siens ; héritage familial, vous savez. « Attends j'ai peut-être une idée. Je vais parler à l'infirmière, elle doit savoir que les Wakefield sont...'fin spéciaux quoi. Je peux lui faire comprendre que c'est mieux que ce soit moi qui leur dise...Je suis sûre que je peux arriver à la convaincre. » Soudain, c'était comme si Maisie se retrouvait a être Jésus tout puissant̀ et sa cousine la regardait avec un air d'admiration. Pourquoi est-ce qu'elle n'y avait pas pensé ? Il était de notoriété publique que les Wakefield n'étaient pas très commodes. Et puis, Maisie avait toujours eu ce talent fou de caméléon. Elle savait toujours qu'elle attitude adopter suivant la situation qui se présentait à elle. C'est là que les deux cousines se distinguaient. D'un côté, il y avait Cooper qui n'avait jamais su faire semblant, qui avait toujours été entière ce qui était le plus gros souci de sa famille. Et puis, de l'autre côté, il y avait Maisie, qui aspirait à autant de liberté que sa cousine, mais qui savait paraître et s'armer de faux semblants devant les Wakefield et compagnie. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle apparaissait comme la fille idéale et que, bien souvent, tout le clan se lamentait sur le fait qu'elle ne porte pas le nom de famille Wakefield, cela règlerait tout leur problème au lieu de s'évertuer à essayer de dompter Cooper. Un grand sourire sur ses lèvres, cette dernière montra d'un geste discret de la main l'infirmière, invitant ainsi sa cousine a agir au plus vite. Après tout, c'était sa vie qui en dépendait. Elle ne voulait pas se retrouver marier à son cousin qu'elle n'aimait pas. Elle aspirait à quelque chose d'autre, quelque chose de plus vrai et de plus fort.
Pendant que sa cousine était partie à la conquête de l'horrible infirmière, Cooper était restée dans son lit. Elle aurait voulue tout entendre et pouvoir participer mais elle savait pas que le tact ne lui avait pas été donné au partage de l'héritage et se résolue à laisser agir seule, Maisie. Après tout, c'était son domaine de prédilection que d'user de sa ruse pour mettre les gens dans sa poche. L'entretien ne dura pas très longtemps ce qui étonna Cooper et lui mit le doute sur le résultat. Elle savait sa cousine douée, mais elle savait aussi que l'infirmière semblait bien être déterminée comme jamais à lui pourrir la vie. « Alors ? Je peux rentrer avec toi pour les vacances ou je dois fuir le pays et changer d'identité ? » Okay, elle en rajoutait un peu, mais bon, faut aussi comprendre qu'épouser son cousin dans une époque aussi moderne et avancée que celle dans laquelle on vit, c'est dur à accepter. Elle avait l'impression que le temps était passé et que les moeurs avaient évoluées partout, sauf au sein de sa famille où ils étaient encore aussi coincés que leurs aïeuls devaient l'être.
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Sujet: family stuff (may) 
