Lyse Collins est née dans la petite ville de Bath, au sud de l’Angleterre, un 16 Novembre 1995. Elle est la fille de Loïs et Chase Collins. Lyse est une enfant unique, elle a toujours grandit surprotégée par ses deux parents ce qui a définit bon nombre de ses traits de caractères qui sont loin d’être parfaits. Une personne n’est pas mauvaise par défaut, ce sont les petites choses de la vie qui font ce que vous êtes. Et Lyse, les petites choses de la vie ont été tellement agréables qu’elle est devenue une véritable égoïste avec les gens. Lyse a découvert la magie très tôt, venant d’une famille de Sang Purs en même temps… Mais elle n’a commencé à montrer quelques signes de magie que vers ses six ans.

Le Hamster ○ Ah, celle là, Lyse n’est pas prête de l’oublier. Elle avait quatre ans. Lyse avait toujours voulu avoir un animal de compagnie. Ses parents, au bout de multiples caprices d’enfant gâtée, cédèrent, et lui offrir un hamster. Lyse l’avait tout d’abord adoré, puis, au fur et à mesure, il était plus devenu un objet d’expériences loufoques d’enfant de quatre ans plutôt qu’un simple compagnon. Elle lui avait donné le nom de Zorro, car une fois, la teinture noir qu’elle lui avait renversé dessus était mal partie. Et puis un jour, d’où l’idée lui était venue, elle n’en avait aucune idée, Lyse décida de lui apprendre à nager. Perchée au dessus de l’aquarium de ses poissons rouges, elle tenait le pauvre Zorro qui ne cessait de gigoter. Croyant, au bout de quelques minutes, qu’il avait enfin comprit comment nager, les mouvements qu’il fallait faire et tout, elle le lâcha. Le pauvre animal ne vit rien venir. Il coula comme une masse – car oui, en plus d’être mal traité, il mangeait beaucoup et ressemblait plus à une grosse boule qu’autre chose – et Lyse ne chercha même pas à le récupérer. Elle le regarda essayer de remonter à la surface, les sourcils levés, très curieuse de savoir comment un animal aussi petit pourrait remonter à la surface et sortir du bocal. La mère de Lyse était arrivée à ce moment là et avait sauvé le pauvre Zorro de sa galère. Lyse s’était bien fait gronder, car le hamster n’avait pas survécu longtemps après son excursion sous marine. Depuis, elle n’eut jamais plus d’animal de compagnie, mis à part des poissons rouges.

Le tableau de son père ○Lyse a toujours adoré l’art. En particulier la peinture. Son père, un jour, avait peint une toile dont il était terriblement fier. Seulement voilà, à cinq ans, Lyse ne voyait pas les choses de la même façon que lui. Elle avait pris un pinceau, l’avait remouillé dans de la gouache verte pomme et, à sa façon, avait refait le tableau. Son père était arrivé ; lorsqu’elle mettait la touche finale – jaune – enfin lorsqu’elle était en train de re-signer par-dessus sa propre signature. Il avait littéralement piqué une crise pas possible que sa mère avait bien eu du mal à calmer. Lyse avait apprit qu’en art, chacun avaient ses goûts, et qu’ils n’étaient pas tous pareils.

Le Précepteur ○ Il s’appelait Marshall. Lyse commença à étudier avec lui dès l’âge de six ans. C’était un homme très agréable, plein de savoir et de culture. Lyse était loin d’être stupide, mais étudier… n’était pas franchement son truc. Combien de coups foireux elle lui avait fait ? Les clous sur la chaise, les devoirs coloriés, les lacets attachés, la colle sur les documents importants… Ce n’était par pour autant que le précepteur Marshall ne venait plus la voir, et, au final, il devint même une sorte d’ami souffre douleur de la petite Lyse, qui s’amusait à lui pourrir la vie à chaque fois qu’il mettait les pieds chez elle.

Lalis ○ La fille avec qui Lyse s’entendait le moins bien lors de ses six ans. Lorsqu’elle allait au parc, et qu’elle la voyait, cela se terminait toujours en crêpage de chignons. C’était bien simple : les deux petites fille, aussi jeunes soient-elle, se haïssaient à un point inimaginable. C’était partit d’une histoire de goûter volés… Bah, Lyse avait juste très faim, et les crêpes au chocolat de la Lalis avaient l’air très bonnes. Mais la Lalis était une simple et pauvre moldue qui n’avait pas comprit comment, un jour ou Lyse s’était un peu trop échauffée, elle avait fini la tête en bas, suspendue au platane qui était au bord du bac à sable.



C’était un 31 Août. L’anniversaire de son cousin Nogait. La famille toute entière était réunie à l’occasion des sept ans d’un cousin, qu’elle n’avait d’ailleurs encore jamais rencontré, tous dans la maison de famille à Bath. Sa mère lui avai dit « C’est l’occasion, ma chérie, de te faire bien voir par ton oncle et ta tante » Ouais ouais. Et puis après tout, ce n’était pas à sa mère qu’elle devait faire plaisir aujourd’hui, mais à son cousin qui lui tardait de rencontrer. Lyse avait dû enfiler une de ces horribles tenues de circonstance… Et était partit côté boisson. Elle regardait les adultes boire leur ponch, et se demandait avec quoi était faite cette boisson qui sentait bien fort. Elle y trempouilla son doigt et le suça quelques instants. Mmh, un peu fort mais pas mauvais dans le fond. Elle s’apprêta à recommencer quand une main lui tapota sur l’épaule. C’était son oncle, et il tenait près de lui un petit garçon qui devait être… celui qui était au centre de l’intention de tous aujourd’hui. Le fameux Nogait. Il était un peu plus grand qu’elle, de très beaux yeux bleu-gris foncés, une touffe de cheveux châtain, qui, au goût de Lyse, méritaient un bon coup de brosse.

- Regarde Nogait, c'est ta cousine. Dis-lui bonjour, d'accord ?

Il la regarda sans rien dire et Lyse fit le premier pas, après tut, il n’lait pas rester planté là.

- Salut Nogait, moi c’est Lyse. - Salut.
- Et bon anniv’
- Merci.
- Bon, je vous laisse les enfants, jouez bien d'accord ? Bailey viendra peut-être vous retrouver.

Lyse vit son oncle s’éloigner et se retourna vers Nogait, un grand sourire sur le visage. Ils allaient bien s’amuser, elle le sentait. C’était le genre de personne qui n’ouvrait la bouche que lorsqu’il le fallait, c’était parfait. Quelques minutes plus tard, ils jouaient près de la rivière, en bas du terrain de la maison. Tout allait bien, jusqu’au moment où Nogait poussa Lyse à l’eau pour une raison inconnue. Lyse, hors d’elle, lui rendit la pareil et lui tira les cheveux. Et ils terminèrent leurs jeux en hurlant et en se tapant dessus comme des gamins surexcités. Ainsi commença une grande histoire d’amitié entre deux adorables cousins.


Lyse ouvrit la porte du wagon et bingo ! Il était là. Tout sage, tout mignon, son cousin chéri. Un sourire, qui était loin d’être aimable aux lèvres, elle alla se caller à côté de lui. Ah, ils allaient arriver ensemble à Poudlard, c’était super. Cela faisait quatre ans à présent que les deux se connaissaient. Depuis quatre ans ils se faisaient des misères à chaque fois qu’ils se voyaient. Et pourtant, au fond, Lyse ne pouvait pas s’empêcher d’aimer quand même un peu Nogait. Elle lui tapota la tête, à la manière dont elle aurait tapoté la tête d’un vulgaire bichon et ouvrit la bouche :

- Nogait, je suis tellement contente qu’on fasse le voyage ensemble !
- Tss… Tu veux pas aller ailleurs ?
- Oh non Nogait, je veux vivre ça avec toi !

Elle lui sourit de plus belle. Rien que pour l’embêter, c’était si bon. Si… marrant. Il resta silencieux, se tournant vers la vitre. Il avait décidé de l’ignorer tout le voyage ? Bah, il n’était pas drôle le Nogait. Elle sortit de son sac des choco-grenouille et les lui agita sous le nez

- Bon tu veux quoi ?
- Juste partager.

Venant de sa part, c’étai assez inattendue, elle qui ne partageait jamais rien. Elle les agita encore une fois.

- Ben vas y, t’attends quoi ?

Oh, ce qu’il pouvait être grognon. Lyse fronça des sourcils et se redressa sur son siège. Elle leva la poche de ses bonbons au dessus de la tête de son cousin et lui renversa dessus.

- Tu m’agace, t’es jamais de bonne humeur.
- Et toi t’es toujours trop lourde.


Ce trophée de Quidditch avait tellement la classe. Lyse l’imaginait déjà sur son meuble, dans sa chambre, ou encore dans le salon… Peut être dans le bureau, bien mis en valeur. Elle et Nogait avait de nouveau fait équipe. Etrange dit comme ça, mais les deux jeunes gens avaient fini par se rapprocher au fil du temps, et à faire des bêtises plus ou moins graves ensemble. Et aujourd’hui, ils étaient dans la salle des trophées, et c’était le trophée de la coupe de Quidditch de l’an dernier qui les intéressait plus particulièrement. Avec un sort tout nouveau, qu’ils venaient juste d’apprendre lors d’un cours plus que barbant de sortilèges, Nogait et Lyse avait réussit à s’emparer du précieux trophée. Lyse l’avait saisit, trop fière. Il rendrait tellement bien dans… Un bruit capta leur attention.

- Nogait… le concierge …

Il lui désigna une porte, discrètement et ils entreprirent de s’échapper en douce. Ils longèrent un couloir, croyant l’avoir échappé bel, le trophée à la main, comme si de rien n’était. Lyse eu un mouvement de recul lorsque le concierge apparut sous leur nez. Mais par où était-il passé bon sang ?

- Voyous, je vous y reprends encore !

Lyse lança le trophée à Nogait, les sourcils froncés.

- C’est lui !
- Mais non ! Elle l’avait à la main !

Il lâcha le trophée.

- Il ma forcé, il a usé de l’imperium monsieur ! Il est complètement barge !
- Pfft, n'importe quoi ! C'est une menteuse c'te fille.
- C’est faux ! C’est lui le menteur… Le type qui a piégé votre porte de bureau l’autre jour, c’était lui !

Il partit en courant laissant Lyse et le concierge seul à seul. Elle suivit le mouvement et le rattrapa avec un peu de mal. Le concierge suivit le rythme quelques instants avant d’abandonner et de hurler, seul, dans les couloirs. Bah, il avait récupéré son trophée non ? Où était le mal ?

- Abru…tit.. On … avait dit que … qu’on serait.. Solidaire pour le prochain …coup.
- Dit celle qui vend mes âneries au concierge.

Elle rigola. Bon, ils s’étaient quand même bien marrés. Elle félicita Nogait, encore un coup foireux, mais elle se jura qu’un jour ou l’autre, le trophée irait rejoindre son salon, son bureau ou sa chambre.


Que pense Lyse de tout ça ? Bah, elle s’ee fiche un peu. Que des moldus aient acquis des pouvoirs comme ça ne lui pose pas vraiment de problèmes. Pour elle, bien qu’elle soit dans une famille sang pur et qu’elle en soit très fière, si les moldus peuvent contrôler ce genre de choses alors pourquoi pas. Lyse n’a jamais vraiment été comme ses parents, très à cheval sur les principes. Elle sait que les gens âgés de sa famille ont bien du mal avec ça.