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 ce n'est pas le monde qui a changé, c'est moi. - loreleï

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Loreleï Grimm

Loreleï Grimm


▽ date d'inscription   : 25/08/2012
▽ tweets   : 365
▽ âge du personnage   : 17
▽ année/métier   : Septième année
▽ clubs/associations   : Rédac' Chef de la Chouette Fêlée - Batteuse - Dealeuse pour la mafia

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MessageSujet: ce n'est pas le monde qui a changé, c'est moi. - loreleï   ce n'est pas le monde qui a changé, c'est moi. - loreleï EmptyMer 16 Jan - 18:11

Loreleï
de retour chez soi, après la rentrée de Poudlard, Loreleï apprend à voir le monde moldu à la façon d'une sorcière.


Chapitre un

Retour à Londres.


La pluie dégouline sur les fenêtres du taxi dans lequel Loreleï vient de monter. Elle s'est habillée chaudement et pourtant elle a froid. Elle est descendue du train depuis a peine un quart d'heure. Londres lui parait étrangère, mais Loreleï n'a quitté sa ville natale que depuis deux semaines. Dans les rues, les gens passent, indifférents aux autres. On-t-ils déjà pu penser que cachée dans Londres, une société parallèle pouvait exister ? Bien sûr que non. Lore elle même n'a jamais imaginé de telles choses jusqu'au Jubilé.
Une demi-heure plus tard, le taxi s'arrête devant un maison typiquement anglaise. Le chauffeur annonce qu'il est arrivé à destination, mais ça, Lore le sait déjà. Elle prend son sac, paye le chauffeur et descend. Elle pousse le petit portail et s'engage dans l'allée. Elle est à peine arrivée à la porte que celle-ci s'ouvre et Pete déboule comme une flèche. Une seconde plus tard, Lore étouffe à moitié dans les bras de son père. "Papa, je suis pas une peluche !"
Sa mère est dans l'encadrement de la porte et rayonne de bonheur. "Welcome back, ma chérie !" Pete prend le sac de Lore et l’entraîne à l'intérieur de la maison. Une fois bien au chaud, Loreleï retire son écharpe, son bonnet, son gros pull déformé et ses vieilles Doc Martens. Delphine la prend dans ses bras, délicatement, comme une mère le fait quand elle prend un nouveau né dans ses bras. Quand sa mère la serre comme ça, Loreleï se sent toute petite et elle ne voudrait pour rien au monde quitter ces bras accueillants.
Des bribes d'I can't get no (satisfaction) des Rolling Stones émergent du salon. La famille se dirige vers celui-ci et s'y installent. Rien n'a changé, si ce n'est que Pete semble avoir gagné la guerre du tableau. En effet, un tableau à l’effigie de Bob Dylan posé sur le manteau de la cheminée jure avec le style très classique de la pièce.
"Comment se sont passées tes premières semaines ?" demande Pete, l'air impatient.

Loreleï prend le temps de remettre les évènements de ces dernières semaines dans l'ordre avant de répondre. Elle repense à Luka, Adrian, Meddy et Jézus. Ces personnes qu'elle aime déjà comme c'est pas permis. Elle se rappelle de la première publication de son journal, son bébé, la Gazette de Poudlard. Les fêtes, les cours, les fous rires, les instants de blues, ceux de folie ... Ces dernières semaines ont passé si vite !
Alors elle prend une grande inspiration et commence à raconter ...

Une heure plus tard, Delphine se lève et part en cuisine préparer le repas. Loreleï va s'asseoir à côté de son père et pose sa tête sur son épaule. "Et Louis ?" Pete la regarde, l'air triste. "Il ... Il ne va pas bien. Il ne sait pas que tu devais revenir pour ce week-end. Je ne sais pas comment il va réagir, mais je ne m'attends pas à une explosion de joie. Quand tu es partie, il a commencé à découcher presque tous les soirs. On ne sait pas où il va, ni ce qu'il fait."
Soudain, ils entendent la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. "MAMAN ! PAPA ! Je suis rentré !" Louis déboule dans le salon, pile sur place, devient livide, puis rouge, ressort de la pièce, monte dans sa chambre et claque la porte. "Effectivement, on peut dire que c'est pas la joie." constate Loreleï.

Le repas se passe dans un climat tendu et triste à la fois. La famille parle peu, pesée par l'absence de Louis. Loreleï complimente sa mère sur son pot-au-feu et son Idéal délicieux, débarrasse la table, embrasse ses parents et monte dans sa chambre. Là non plus rien n'a changé. Ses guitares sont toujours là, accrochées au mur. Lore pose son sac et se dirige vers son lit. Elle soulève une planche du parquet et sort une boite du trou caché en dessous. Elle l'ouvre, en sort un sac rempli d'herbe, quelques petits sachets remplis de poudre blanche et des cachets. Elle se relève, ferme la porte de sa chambre à clef, prend son tabac dans son sac, se réinstalle sur son lit et se saisit de la commande de sa chaine hi-fi. Un riff de guitare coule des enceintes.


Loreleï extrait un billet et un briquet de sa poche, prend un livre, un sachet et verse son contenu dessus. Avec le briquet, elle forme une ligne de poudre. Elle roule le billet et se fait sa ligne de coke. Elle ouvre le bouquin et murmure pour elle La Musique de Baudelaire.
La chanson change, et la voix de Damien Saez, le musicien français, emplit la pièce. En reconnaissant la chanson, Loreleï sent soudain une boule se former dans son ventre. Jézabel.


Elle revoit son visage, son sourire, ses yeux. Elle sent son parfum si envoûtant et suave. Elle est là devant elle. Elle danse. Loreleï se lève, elle voudrait la toucher. Mais sa main lui passe au travers, et Jézabel disparaît. La musique s'arrête. La réalité s'impose à Lore, c'est comme si on lui avait balancé un seau d'eau glacée sur la visage.
Elle reste là, immobile, et écoute la musique qui filtre à travers le mur de la chambre de Louis. Elle se dirige vers la porte, et sort dans le couloir. Devant la porte de Louis, elle hésite quelques secondes. Elle pose la main sur la poignée, appuie dessus et entre. Louis est là, assis sur le rebord de sa fenêtre, une cigarette à la main, la tête appuyée sur le chambranle. Lentement, il tourne la tête vers elle, plongeant ses yeux bleus dans les siens. Ce regard a quelque chose d'amer et de doux. Au fond de l'océan, Loreleï voit la tristesse de son frère. Elle vient s'asseoir en face de lui, prend une cigarette, l'allume et sourit à son frère. "Tu me déteste ?" Louis la regarde, surpris. "Non. Enfin si, je te détestait." Il baisse la tête, ne sachant pas quoi dire. Lore se rapproche de lui et prend sa main dans la sienne. Quand Louis la regarde à nouveau, il a des larmes dans les yeux. "Je t'en voulais tellement de me quitter ! Tu partait à l'autre bout du pays, comme ça, juste parce que ... parce que maintenant on est des ... des ... des sorciers." Il dit ce dernier mot dans un souffle, comme si il a du mal à admettre la réalité qui est la sienne. "Ce n'est pas mal d'être sorcier. Tu sais, je suis très heureuse de ma nouvelle condition. La magie est un art fascinant et très utile. Pourquoi tu ne veux pas simplement accepter tes pouvoirs et apprendre à t'en servir ?" Louis la regarde d'un air incrédule. "M'en servir ? Mais pour ... pour quoi faire ?"

La lune descend quand Loreleï finit de raconter à Louis la vie à Poudlard et les avantages de la magie, les merveilles du Chemin de Traverse, le Quidditch. Louis l'écoute, l'air avide et passionné. Ses yeux brillent, de la même façon que ceux de son père quand il voit une guitare sublime dans la vitrine d'un luthier. "C'est vraiment aussi génial que ça en a l'air ?" Lore sourit et répond "Encore plus que tu peux l'imaginer." Elle se lève, prend la guitare de Louis, celle qu'elle lui a offert deux ans plus tôt. Avec la batterie, c'est la seule chose en bon état dans la chambre de Louis. Même ses fringues sont déchirées. "Tu te rappelle de ça ?" En parlant elle gratte les premiers accords du morceau. Pour tout réponse, Louis chante les premières phrases de la chanson.

Baby I love you, I never want to let you go ...



Oubliant l'heure, Louis se lève, s'assied derrière sa batterie et Loreleï branche la guitare et les micros. Il est trois heure du matin et les enfants Grimm se déchaînent, souriant comme des gamins, aux anges, heureux. Les deux dingues jouent une chanson, puis une autre jusqu'à ce que Pete, en pyjama débarque en hurlant dans la chambre. "C'EST QUOI CE BORDEL ?" Il pile sur place, ne comprenant plus rien. Il regarde Lore, puis Louis. Et encore Lore et de nouveau Louis. "Vous ... vous ..." Il sourit et approuve d'un hochement de tête. "Passe moi la guitare, Lore." Elle s'exécute et prend le micro pour s'asseoir sur le bord de la grosse caisse. "On joue quoi ?"
Pete réfléchit un instant et plaque les premiers accords sur la guitare de Louis. Loreleï éclate de rire et Louis fracasse ses baguettes sur la caisse claire.



Delphine vient s’adosser au chambranle de la porte, et lorsque Lore lui fait signe, elle la rejoint, ajoutant sa voix à celle de ses enfants. Les quatre fous du 10 lawford road se réconcilient dans la musique, dans le punk, qui à bercé leur enfance à tous. Dans les maisons voisines, les voisins, habitués au bruit, enfonce leurs boules quies dans leur oreilles.




Chapitre deux

Tatouage noir de jais.


Ce matin, les rues de Londres sont pleines de monde, les boutiques blindées. Lore et Louis se fraient un chemin parmi les passants et s'engouffrent dans une ruelle cachée par l’étalage d'un bouquiniste. La seule boutique de la ruelle se nomme "Rock'n'tatoos". Lorsque les deux jeunes gens entrent, Loïc, l'un des deux employés de la boutique se jette carrément sur eux. "Mes petits coeurs ! Comment vous allez ?" (précisons que Loïc est ... efféminé. C'est cool, ça.) Les petits coeurs essaient de dire quelque chose mais il les serre trop fort pour qu'ils puissent être entendus.
"Vous venez pour quoi ? Un vinyle, une guitare, des baguettes ?" Loreleï et Louis ont l'habitude de venir se fournir en objets en tout genre ici, mais cette fois ... "Un tatouage." C'est Loreleï qui répond. Loïc ouvre grand les yeux. "Ooooh ! Tu es enfin décidée !" Sans plus de discussions, il l'entraine au second étage, et l'assied sur un des huit sièges de la salle. "Quel genre de tatouage ?" Il se munit d'un bloc à dessin et Lore lui décrit le tatouage qu'elle veut.
"Très bien, tu veux venir quand ?
- Aujourd'hui.
- Comment ? Tu veux le faire aujourd'hui ? Mais ...
- Aujourd'hui. Je te paye plus si tu veux.
- Non, non ! Tu es sûre d'être prête ?
- A ton avis, Loïc."

Loreleï retire son t-shirt et s'allonge sur le siège déplié. Loïc se met au travail. Louis s'assied à côté de sa soeur et lui prend la main. Il voit bien qu'elle a mal, mais elle ne dira rien, c'est pas son genre de se plaindre. Du moins, en public. Sur une platine, The Dark Side of The Moon, de Pink Floyd tourne, emplissant la pièce de Money, la chanson préférée de Loreleï. Au bout d'une heure, La peau de Lore est rouge, à vif, et Loïc voudrait arrêter, mais ils ont convenu de continuer jusqu'au bout. Le dessin apparaît, petit à petit, lentement, douloureusement.

Deux heures plus tard, Loïc pique une dernière fois et admire son travail. "C'est parfait, Lore."
Une ancre part du bas de la nuque de Loreleï et descend entre ses omoplate, entrelacée d'un parchemin où sont écrit les mots Life, Music, Love. Elle a les yeux rouges, une veine gonflée sur le haut du front, mais elle sourit. Louis prend une photo du tatouage et la montre à sa soeur. "Merci, Loïc, tu es le meilleur." Elle remet son t-shirt, prend une liasse de billet dans sa poche et la donne au tatoueur. Elle finit sa bière et la main dans celle de Louis, sort de la boutique. Dans la rue bondée, ils se regardent et finissent par éclater de rire. Ils sont fous, fous amoureux de la vie. "T'es malade, complètement malade ! Ça te fait mal ?
- Un peu."

Chapitre trois

Le Chemin de Traverse et la gare de King's Cross


Arrivés au Chaudron Baveur, les deux jeunes gens rejoignent leur parents. Loreleï se tortille pour montrer son tatouage à son père, tandis que Delphine secoue la tête, l'air affligée. "Tu aurais peu-être dû attendre, le faire petit à petit, ma chérie." Elle sait bien que ce qu'elle dit est inutile. Sa fille ne l'écoute pas, du moins pour ce genre de choses. La famille se dirige dans la petite cour et Loreleï ouvre le passage. Lorsque Louis découvre les échoppes, il ouvre les yeux grand, très grand. "C'est ... c'est ...
- Magique." lui souffle Lore.
Il lui sourit, amusé.

Plus tard, lorsqu'ils entrent dans la ménagerie, Louis tombe d'admiration devant un hibou petit duc.
"C'est avec ça que vous envoyez le courrier ?
- Oui, et tu devrais en avoir un, tu sais. On pourrait correspondre. Il te plait ?"
Le sourire béat de Louis semble répondre à sa place. Elle prend le hibou sur son bras et se dirige vers la vendeuse. Elle paye aussi une jolie cage et met le hibou dedans, le donne à Louis, sort. Une seconde après, elle repasse la tête par la porte. "Tu viens ?" Louis, sonné, la suit.

Les frères et soeur rejoigne leur parents qui admirent les balais exposés dans une des vitrines. Pete se tourne vers Loreleï et lui tend un gros paquet. "Voilà pour toi, ma chérie. Tu l'ouvrira dans le train." Lore rougit, prend le paquet et le range tant bien que mal dans son gros sac. La famille retourne tranquillement au Chaudron Baveur.

Attablés, les Grimms discutent de tout et de rien. Soudain, Pete lance "Vous savez, j'aimerais bien apprendre la magie." Loreleï relève la tête de sa soupe au poivre. "Tu ... tu voudrais apprendre la magie ?" Elle n'en croit pas ses oreilles. Son père veut apprendre la magie. Il concrétise le rêve de Lore : celui de vivre en harmonie avec sa famille et la magie. "Moi aussi" C'est Delphine qui vient de dire cela. "Mais malheureusement, c'est trop tard pour nous. Enfin bon, on se remettra." Pete à quand même l'air terriblement triste. Louis, quant à lui, regarde ses parents d'un air sidéré. Lore sent alors naître en elle un sentiment de regret. Elle, elle est à Poudlard pendant que ses parents sont chez eux, avec leur travail, leur routine, leur pouvoir magique inutilisables.

Dans le train, elle fait signe à ses parents, encore et encore. Louis, à côté d'eux, se retient pour ne pas pleurer. Sa soeur est déjà repartie. Il se joint à ses parents pour lui dire au revoir.
Le train démarre et Lore sort le paquet de son sac. Elle déchire le papier kraft et découvre un nécessaire à balai, ainsi qu'une lettre. Elle ouvre la lettre et reconnait l'écriture de son père.

Ma chérie,

Tu dois être dans le train pour Poudlard à l'heure qu'il est. Je voudrais que tu saches que quel que soit le choix de carrière que tu feras, je serais toujours avec toi.
Je suis très heureux que tu sois réconciliée avec ton frère, c'est la meilleure des choses qu'il pouvait vous arriver. Maintenant, j'espère de tout coeur qu'il décidera d'aller à Poudlard, car il serait regrettable qu'il n'apprenne pas à maîtriser ses pouvoirs.

Maintenant, je voudrais te confier une mission, si on peut appeler ça comme ça. Je te confie mon plus grand espoir : celui de pouvoir un jour apprendre la magie, l'art des potions et l'histoire de cette société qui est notre à présent. Promets-moi que tu te battras pour que les adultes puissent apprendre à contrôler leurs nouveaux pouvoirs ! C'est une tâche compliquée et immense que je te demande d'accomplir, mais ton récit sur ta vie à Poudlard m'a donné la conviction que pour toi, ce ne sera pas un obstacle insurmontable.

Je t'aime,
Pete
.

Ainsi, ce n'était pas des paroles en l'air. Loreleï relit la lettre encore un fois. Son père vient de lui demander de concrétiser ses idées les plus folles.

Dans le train qui la mène à Poudlard, Loreleï éclate de rire. Elle va bientôt rencontrer la Ministre de la Magie. Oh, oui. Madame Rosenfeld va l'aider, elle en est sûre.
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