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 Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky

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MessageSujet: Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky   Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky EmptyMar 11 Déc - 15:51


« Le souvenir commence avec la cicatrice. »

Isaak & Franky


La lueur vacillante d’une chandelle dans la nuit noire, le crissement d’une plume sur la parchemin dans un silence parfait, et son ombre qui danse au rythme des oscillations de cette bougie. Il est déjà vingt-deux heures à sa montre, mais il continue à écrire de longues lignes manuscrites avec un soin particulier. Jamais il n’écrit de cette façon si ce n’est à elle. Il a tellement attendu avant de lui répondre qu’il craint qu’il soit déjà trop tard, surement se dit elle qu’il ne répondra plus, qu’il ne viendra pas. Mais qu’importe, il met un point final à ce texte écrit dans un anglais qui se veut parfait, puis il signe de son nom dans un cyrillique tout aussi parfait. C’est une habitude qu’ils ont pris, un peu comme un code qu’ils ont tous les deux, quelque chose qu’ils ne pourront partagé avec qui que ce soit d’autre. Lui ne la considère plus que comme son unique famille, et elle le voit comme son enfant, pourtant ils ne se voient que rarement, trop rarement. Il ne sait pas pourquoi il a mis aussi longtemps à lui répondre, peut-être parce qu’il ne veut pas la déranger, il a toujours l’impression d’être un poids pour elle, de lui voler son temps. Il se sent coupable de n’être pas assez bien pour ses propres parents, et pourtant il sait au fond que ce n’est pas de ça dont il s’agit. Avec un manque certain d’habitude il plie son parchemin et l’enfourne dans une enveloppe beige qu’il cachette en faisant tomber quelques gouttes de cires. La cire s’étale et lui souffle dessus pour qu’elle durcisse plus rapidement. Il est tard, tout le monde dort déjà dans les dortoirs, et il n’y a plus que lui dans sa salle commune. Lui et un énorme chat noir qui ronronne au pied de la cheminée. Il serait si juste de se dire qu’il est trop tard, et qu’il ne faut pas s’aventurer dans les couloirs à cette heure-ci, mais déjà il enfile sa veste et enfourne sa lettre dans la poche arrière de son pantalon.
Les couloirs de l’école son froid, et chacun de ses pas résonnent dans cette immensité désertes, pourtant à chaque croisement il tend l’oreille tentant de savoir si la voie est libre. Le gardien de l’école est loin d’être commode, et il n’a pas très envie de passer la moitié de la nuit dans son bureau à l’entendre pester contre les élèves qui ne sont plus, aujourd’hui, que des brigands. Mais il n’y a rien dans les couloirs. Absolument rien que lui. Il grimpe les escaliers quatre à quatre, déjoue les drôleries des escaliers mouvant et arrive enfin face aux escaliers en colimaçon un peu essoufflé.

Il court. Il court. Toujours plus vite. Espérant toujours que le sommeil l’attrape pour ne plus le lâcher. Il court. Il court à en perdre haleine mais toujours il rêve d’elle. Elle l’attrape à bras le corps chassant le sommeil pour lui faire pousser de longs soupirs de regrets. Oui, il regrette chaque instant qu’ils ont passé ensemble, il regrette sa présence… Mais ce qu’il déplore le plus c’est bien de l’avoir rencontrer. Sa vie aurait été bien plus simple si au détour d’un couloir, un jour, il n’avait pas croisé son regard. Tout serait si simple s’ils n’étaient pas obligés, désormais, de se croiser encore et encore. Leurs yeux se croisent mais on n’y lit plus vraiment la même chose, si l’amour ne l’a pas quitté, il n’est pourtant plus visible tant la couche d’amertume et de douleur se fait épaisse. Elle l’empêche de dormir. Elle l’empêche d’aimer qui que ce soit d’autre. Il reste bloquer dans le passé, et pourtant il tente de faire comme si de rien n’était. Il s’est paré du masque de l’indifférence, pourtant il enrage quand il la voit frôler qui que ce soit d’autre que lui, il se sent furieux contre lui-même quand il la suit du regard le matin dans la grande salle. Il frappe les murs, mais la douleur n’efface pas celle du cœur. Cette douleur est constante, comme son image qui est éternellement gravée dans sa chaire.
Et bientôt il atteint le faut des escaliers, il fait froid dans la volière, très froid. Mais les chouettes tout comme les hiboux qui ont déjà été chassé se blottissent les uns contre les autres sur leurs perchoirs où dans leur nid. Isaak ne frissonne pas, étrangement il n’a jamais vraiment froid ici, peut-être parce qu’il a gardé cette résistance au froid. Qu’importe. Il siffle, attend quelques secondes, et un hibou grand-duc sort de sa cachette pour venir se poser non loin de son propriétaire. L’animal est calme, aussi calme qu’Isaak est agité. Il lève ses serres quand Isaak approche sa lettre. Il se laisse faire, avale la friandise qu’Isaak lui tend, et fini par s’envoler au travers d’une des ouvertures de la volière.
Il pourrait désormais partir, retourner dans ses dortoirs, mais au lieu de ça, il extirpe d’une de ses poches un paquet un peu chiffonné de cigarettes. Il devrait partir. Il devrait rentrer. Mais il n’en a pas envie, le sommeil ne veut pas le prendre, alors il allume une cigarette et observe par l’ouverture la vue qui s’étale sur des kilomètres. Il regarde sans vraiment voir. Il est là sans vraiment y être. Il se renferme encore un peu. Pourtant, un bruit le fait sortir de sa torpeur, et le force à quitter des yeux le paysage pour se poser sur ce qu’il ne s’attendait pas à voir.




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D. Franky Ariel Hemingway

D. Franky Ariel Hemingway

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▽ clubs/associations   : Co-Présidente de la Mafia, aight, psychologue de la Gay League (n'interviens que si Phoenix vous a traumatisé.), membre du club des hauts statuts de Poudlard.

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MessageSujet: Re: Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky   Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky EmptyDim 23 Déc - 17:36


i know it's everybody sin, you got to lose to know how to win.


Vas-y que t'es pas cap de monter dans la volière un soir de pleine lune. Voilà le défis lancé par Phoenix, comme ça sur un coup de tête, sachant pertinemment que Franky et les oiseaux ça fait mille. Un million même. Alors c'est vraiment un défis empoisonné qu'il lui a lancé, mais jamais la Poufsouffle n'allait le refuser, ça non jamais, autant mourir la bouche ouverte eh ! « Ouais okay, alors toi t'es pas cap de te promener avec un écriteau ''A MORT LES SERPENTARDS'' dans les cachots. » Sauf que voilà, les défis sont relevés et c'était ce soir même qu'ils allaient les réaliser. Rien que d'y penser, Franky en a des sueurs froides. Pas la volière, sérieusement, pas les hiboux, pas ces bestioles horribles qui piaillent et qui t'attaquent à coup de bec. Si après six années à Poudlard elle avait finit par se faire à la distribution du courrier chaque matin, la volière, elle, n'était pas du tout son lieu de prédilection.
Il est tard, Franky ne peut même pas dire qu'elle heure il est exactement, mais voilà qu'elle se dirige d'un pas assuré vers la volière, elle prend même pas le temps de réfléchir, sinon elle sait qu'elle va faire demi-tour et c'est vraiment pas le moment. Elle ne doit pas être faible. De toute manière ce ne sont que des piafs, ils ne vont rien lui faire sinon elle va les déplumer et les faire rôtir. Enfin elle a quand même prit sa baguette avec elle, parce qu'on est jamais trop prudent. La Poufsouffle monte quatre à quatre les escaliers sans même réfléchir, dans sa tête limite elle chante une chanson pour se donner du courage. Du disney sans doute, parce que c'est vraiment le seul truc bien que les moldus ont pu inventer !

Franky n'a même pas prit la peine de camoufler son œil au beurre noir, ou de s'habiller bien pour l'occasion. Non, elle a juste prit la première combinaison shorty qui lui tombait sous la main, et hop. Cheveux pas attachés, œil amoché, elle n'a peur de rien la Franky. Enfin c'est surtout qu'elle se dit que voilà, la volière au milieu de la nuit c'était sans doute pas le lieu où tout les sorciers de Poudlard allaient se donner rendez-vous quoi. Et voilà. Elle est là, devant la porte de la volière, et elle inspire un bon coup avant d'entrer. Et l'armée de monstres la dévisagent, certains dorment encore, d'autres rentrent de la chasse et semble arracher les corps des pauvres petites souris avec leurs becs crochus. Brr. La Poufsouffle frissonne un peu et elle se rend compte qu'il fais moins mille dans la volière. Sa main se resserre un peu sur sa baguette. Elle va mourir de froid si ça continue, mais elle a dit qu'elle était cap, alors elle allait faire le tour de la volière et hop, repartir dare-dare.
Le nez en l'air, les yeux fixés sur les oiseaux, elle ne fait pas réellement gaffe à où elle met les pieds. Oui. Et hop, voilà qu'elle fait tomber un perchoir dans un bruit à réveiller tout Poudlard, et Franky sursaute, dégainant sa baguette avec une rapidité étonnante. Un bruit dans l'ombre la fait se retourner d'un coup, baguette toujours pointée face à elle, mais ce qu'elle voit n'est pas un immense hibou prêt à venir la manger. Non. C'est Isaak. Isaak qu'elle n'a pas recroisé depuis l'autre jour avec Rudy, Isaak, Isaak. Elle fronce un peu ses sourcils et se retient tout juste de ne pas se mordre la lèvre. Elle aimerait partir en courant, s'enfuir, jouer à la lâche comme elle sait si bien le faire en ce moment, mais elle est clouée sur place. Réellement clouée, impossible pour elle de bouger ses jambes. Heureusement son bras est toujours réactif, et ses doigts se resserrent encore un peu sur le bout de bois. « Qu'est ce que tu fais ici ? » Tu vas attraper la mort, qu'elle aurait aimé lui dire mais elle se retient tout juste. De toute manière il vient de Russie, le froid ça le connaît sans aucun doute. Et puis qu'est ce qu'elle peut dire elle avec sa combinaison shorty ? Rien.

La Queen fait alors un pas sur le côté et sursaute lorsqu'une chouette entre par la fenêtre pour venir se poser sur son perchoir. Franky déglutit, elle n'est pas vraiment à l'aise, voir pas du tout, et elle se sentait ridicule d'être dans cet état, surtout maintenant qu'Isaak était là, maintenant qu'ils étaient dans la même pièce, elle ne pouvait pas se permettre de laisser voir sa peur comme ça. Ses jambes tremblent un peu, et elle ne saurait pas vraiment dire à cause de quoi. La peur, le vent froid qui s'engouffre de toute part dans la volière, ou peut-être la culpabilité ?
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MessageSujet: Re: Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky   Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky EmptyDim 30 Déc - 14:23


« Le souvenir commence avec la cicatrice. »

Isaak & Franky


Dans l’obscurité se détache une ombre aux courbes féminines, cette ombre tu ne la connais que trop bien, et tu n’as pas besoin de réfléchir pour savoir de qui il s’agit. C’est elle. Celle qui te fait vivre l’enfer par sa simple existence. Tu devrais alors faire comme si elle n’existait pas, comme si elle n’avait pas une nouvelle fois fait irruption dans ta vie, mais c’est plus fort que toi. Les souvenirs que tu as d’elle, et ces sentiments que tu n’arrives pas à endiguer sont plus forts que toi. Tout cela t’empêche d’aller de l’avant, de vivre autre choses sans n’avoir qu’elle à l’esprit. Tu es bloqué dans le passé, et le passé te garde complètement à sa merci. Alors tu ne t’étonnes pas de vouloir partir quelque temps, de quitter Poudlard pour prendre un peu d’air, et pour ne plus avoir à la croiser inopinément comme c’est le cas à cet instant. Mais en attendant, tu restes là. Planté droit comme un « i » durant quelques secondes, sans rien dire, juste à la regarder faire, ton expression est fermée. Tu te demandes pourtant ce qui l’amène ici, tu ne l’as jamais vraiment connu confiante en présence des oiseaux, à dire vrai, tu as toujours soupçonné la demoiselle d’être totalement terrifiée par les animaux à plumes… Sans qu’il n’y ait vraiment de raisons apparentes que cela soit pour sa peur ou pour ta suspicion. C’était juste un pressentiment, mais il n’y avait rien d’étonnant là-dedans, on disait partout que les chasseurs avaient ça dans le sang, cette capacité de ressentir la peur des autres. Tu n’étais pas vraiment un chasseur, la seule chose que tu n’avais jamais chassé c’était les souris de la cave de ta tante Tatianna, mais c’était dans ton sang. C’était une capacité héréditaire.

Et qu’elle est peur cela t’inquiète, un peu. Juste un peu. On aura beau dire tout ce que l’on veut, et surtout après cette violente altercation que tu as eu avec Rudy et elle, que tu es un gars particulièrement violence et somme toute inhumain à certain moment. On pourra te traiter de Ruscof à tous les détours et te cracher dessus, te prendre en pitié et te dire que t’es qu’un pauvre gars incapable de garder sa copine, cela ne changera rien au fait qu’elle t’inquiète. Tu t’inquiètes pour elle alors qu’elle, elle ne se soucie plus de toi depuis déjà longtemps. C’est un poison qui se déverse lentement dans tes veines que cette inquiétude veine, c’est un poison distillé lentement mais qui te tue bien plus rapidement que la violence de ses mots, ou de ses poings. Alors son ton acerbe te fait sourire un peu. Juste un peu. « Qu'est-ce que tu fais ici ? ». Tu peux sourire un peu plus alors qu’elle pointe vers toi, plutôt mal assurée, sa baguette de sorcier. Tu t’apprêtes à répondre quand une énorme chouette fait son entrée dans la volière, elle prend la direction de Franky qui recule d’un pas. La chouette dérape sur son perchoir entrainée par sa propre vitesse et son poids, puis elle hulule un peu de contentement. Certainement heureuse d’être arrivée en provoquant son petit effet, alors que Franky, elle, semble avoir du mal à tenir sur ses jambes qui tremblent. Tu pousses un soupir, croise tes bras sur ta poitrine, et tu t’avances vers elle, lentement, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un pas pour vous séparé. Tu peux deviner son visage dans la noirceur de cette pièce, tous les regards sont tournés vers vous. Il y a au moins ça de constant dans votre vie, il n’y a pas un instant où l’on ne cesse de vous épier.

Un courant d’air s’engouffre dans la pièce, il est glacial et apporte avec lui son lot de flocons. Les plumes duveteuses des oiseaux s’envolent et les oiseaux eux-mêmes se pelotonnent les uns contre les autres. Même toi, tu ne peux réprimer ce frisson. Froid ? Colère ? Frustration ? A dire vrai, tu ne saurais vraiment dire de quoi il s’agit, peut-être est-il juste un mélange d’un peu de tout. Mais qu’importe, tu te mords la lèvre, celle-là même qu’elle t’avait blessé un peu plus tôt. Tu peux sentir la coupure se rouvrir et le sang perler une nouvelle fois. « Tu comptes m’attaquer ? ». Tu ne prends pas la peine de répondre à sa question, cela viendra peut-être plus tard, en attendant, tu préfères t’attacher à cette baguette qu’elle garde toujours enserrée dans sa main. C’est étrange comme ce simple geste, certainement pas voulu, fait naître en toi une certaine colère. Surement te sens tu encore vexé qu’elle t’ai frappé lors de votre dernière rencontre alors que tu n’étais en définitif par le fautif. Il n’y avait qu’eux. Rien qu’eux. Elle tout autant que lui, mais au final, tu n’avais usé de la violence qu’avec lui, par manque de temps ? Pas tellement. Tu avais préféré un tout autre type de violence pour elle, avec l’espoir, certainement, que l’idée fasse son chemin. « Tu comptes m’attaquer une nouvelle fois avec la magie cette fois ? Me prendre en traitre ?! Je te rassure je n’ai rien fait à ton petit protéger depuis la dernière fois. ». Si les mots se veulent volontiers accusateur, le ton reste néanmoins extrêmement calme, presque ennuyé. Il y a un tel contraste entre ses sentiments que tu ressens, et cette violence que tu mets dans tes gestes alors que tu lui arraches sa baguette pour la lancer de l’autre côté de la volière. « Alors… C’est à moi de te poser la question. Qu’est-ce que tu fais ici. ». Il se penche un peu vers elle, un sourire froid collé aux lèvres. La colère te submerge, l’amertume aussi. Tu l’as aimé. Tu l’aimes. Et tu l’aimeras encore. Mais que tu en crève de colère, et peut être de jalousie, si tu dois encore souffrir de cette joie qu’il expose au monde, ensemble, sous tes yeux.




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D. Franky Ariel Hemingway

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MessageSujet: Re: Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky   Le souvenir commence avec une cicatrice ♣ Franky EmptyDim 6 Jan - 14:36

Franky n'ose plus bouger, n'ose plus respirer, parce que c'est devenu n'importe quoi dans sa tête, dans tout. Voilà, y a des chouettes partout et elle est plus inquiète par ça que par Isaak qu'elle voit face à elle. Et elle le suit du regard lorsqu'il se lève et se rapproche, elle voudrait faire un pas en arrière mais ça montrerait qu'elle ressent une certaine peur, et ça elle ne se permettrait jamais. Une Hemingway avoir peur ? Autant crever. Et quand le vent froid s'engouffre dans la volière, Franky tremble. Putain, elle aimerait se donner des coups pour se réveiller un peu. Elle essaye de mettre de côté tout ce qu'elle a en tête, l'altercation de la veille et sa fuite, encore une fois de la tour d'astronomie. Merde. C'est là qu'elle se rend compte qu'elle aimerait juste pouvoir lui dire à Isaak, qu'elle est désolé, mais c'est encore sa fierté de Hemingway qui reprend le dessus alors elle ne dit rien. Et quand il se mord la lèvre, elle voit à nouveau le sang couler sur son menton. « Tu comptes m'attaquer ? » De quoi il parle ? Et elle se rend compte qu'il fait allusion à la baguette qu'elle tient en main, sa seule présence rassurante face à l'armada de volatiles stupides. « Tu comptes m’attaquer une nouvelle fois avec la magie cette fois ? Me prendre en traitre ?! Je te rassure je n’ai rien fait à ton petit protéger depuis la dernière fois. » La réflexion sur Rudy lui donne un violent coup dans l'estomac, parce que la fuite de la veille est trop récente pour être encore remise sur le tapis, elle aimerait ne pas avoir à penser à tout ça. Pas maintenant.
Et là Isaak fait le geste de trop, il lui arrache sa baguette et l'envoie voler au loin. Maintenant elle est foutue, putain foutue, avec ces oiseaux de merde partout, non elle peut plus rien faire maintenant. Alors elle resserre un peu ses bras sur elle, l'air de rien, pour se donner de la force, et maintenant elle déteste Phoenix encore plus. Déjà que cet après-midi il l'a assommé avec une coupe et qu'elle a l'oeil au beurre noir, après il l'a envoyé ici. La volière. Et un Isaak en cadeau pas de bonne humeur. « Alors… C’est à moi de te poser la question. Qu’est-ce que tu fais ici. » Franky fronce les sourcils, ça le regarde ce qu'elle fait là ? Elle est libre de marcher dans le château, Poudlard n'est pas à lui, c'est elle la Queen, d'accord ? Alors finalement la Poufsouffle se reprend et elle fronce ses sourcils avant de repousser Isaak. Déjà une distance de sécurité ça peut être bien, okay ? Et ensuite, elle essaye de chercher sa baguette du regard, mais elle ne trouve rien, elle a du rouler sous les chouettes et les hiboux. Putain, sérieux ça la fait grave chier cette histoire là. Et quand elle reporte son attention sur Isaak, elle voit le sang, et son ventre se noue un peu.

« T'es qu'un crétin Isaak, parce que je ne compte pas t'attaquer, et encore moins avec la magie, tu devrais le savoir à force. » Ouais, que Franky ne quitte jamais sa baguette mais au final ne l'utilise que trop rarement, préférant se battre avec les mains. Alors elle le repousse encore un peu pour faire un pas vers lui, en fait, et élargir son champs de vision pour chercher sa baguette en restant quand même protéger, dans un certain sens, par Isaak. Parce que voilà, les chouettes la nuit ça kiff manger des souris, et il y en a une qui entre, bientôt une deuxième, et Franky panique. Elle ferme les yeux un instant et se mord la lèvre, elle n'ose plus bouger du tout pour le coup. « Ma baguette. Rend la moi. » Parce que plutôt crever que d'avouer que Franky Hemingway a peur dans la volière et qu'elle est à deux doigts de faire une crise d'angoisse, oui.
Elle réouvre ses yeux et les pose un instant sur le sang, elle hésite finalement et glisse son pouce dessus pour l'essuyer. Franky redresse un peu son regard vers lui et inspire lentement, elle ne sait pas quoi dire, quoi faire, elle a sa fierté et elle n'arrive pas à s'en déloger aussi facilement. Et en même temps elle trouve qu'elle a été une fille horrible, et même si ça lui ressemble, elle est allez trop loin avec Isaak. Tout ça à cause d'une peur un peu stupide. « Je voulais pas t'frapper aussi fort. » Mais faut dire que sur le coup, elle était bien énervée Franky, elle a pas compris pourquoi il s'en prenait à Rudy, c'était elle la fautive de l'histoire, mais c'est comme si personne ne s'en rendait compte. Des fois y a des meufs pire que les mecs, et cette fois-là, Franky a été la pire d'entre tous certainement.
From today on, I'll be a bad girl who makes guys cry.
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