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 Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria

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Zeppelin Lyndon

Zeppelin Lyndon

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d'histoire de la magie ▽

▽ date d'inscription   : 28/11/2012
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▽ âge du personnage   : 32 ans
▽ année/métier   : professeur d'Histoire de la Magie
▽ clubs/associations   : président du CAMP

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MessageSujet: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptyJeu 6 Déc - 15:47

Zeppelin Ҩ Asteria
« Qui ne dit mot, consent. »


J’en avais marre des copies. J’en étais à la cent-cinquantaine deuxième, et il m’en restait tout autant. J’avais besoin de me détendre, vraiment.

Me voilà donc parti pour les Trois Balais. Je mets mon blouson en cuir et ferme la porte de mon appartement. Dans l’obscurité du soir, je descends les escaliers de la sixième tour de Poudlard. Je passe le hall, où des ombres semblent se cacher. Ces ombres que l’on croise la nuit, ce sont les élèves qui s’octroient des balades nocturnes. Certains savent lancer le sortilège de Désillusion, d’autres pas, mais ils sont tous très doués pour se planquer quand un prof est à proximité. Je fais semblant de ne rien remarquer, et je continue mon chemin. Il est neuf heures, et la lune brille déjà. Sur le chemin qui mène au Pré-au-Lard, je repense à la pile de copies qui m’attend encore. Rien que d’y penser, j’en frissonne. Les élèves ont trouvé un nouveau jeu : ensorceler les copies pour que chaque note que j’y mets se transforme en 20/20. Je passe cinq minutes à annuler le sort sur presque toutes les copies.

Les Trois Balais ! Ce pub est toute ma jeunesse. J’aime la douce chaleur qui nous enveloppe à chaque fois qu’on passe la porte, l’ambiance apaisante qui y règne en fin de soirée. Je vais au bar prendre un Whisky, et vais m’asseoir à une des tables du fond, près de la cheminée. Dans un coin de la pièce, le sapin de noël est déjà installé. Il est énorme et couvert d’étoiles qui semblent brûler comme des bougies. Assise à la table juste à côté, une ombre m’intrigue. Dans la pénombre, je la prendrais presque pour une adulte, mais heureusement, grâce au feu de cheminée, j’y vois clair au dernier moment. C’est une rousse, endormie. Mademoiselle Byron. Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Je m’approche d’elle et la regarde dormir. Elle a enfin l’air douce et gentille. Je ne crois pas avoir vu une telle expression de douceur sur son visage auparavant. Il faut dire que d’habitude, elle à l’air ennuyée, voire blasée. Quand je lui demande des choses simples comme « Tu as compris, Asteria ? », elle me répond par un « … » significatif. Je me rappelle de la fois ou elle m’a sorti : « Vous ne connaissez pas la maxime "qui ne dit mot consent" ? Donc quand je ne réponds pas, ça veut bien dire que je consens »

Décidément, cette élève se trouve partout où je vais. Dans les couloirs, dans les recoins du parc, dans les tribunes du stade de Quidditch … et aux Trois Balais à présent ! C’est pas vrai ! Je la secoue et elle se réveille. « Tu peux m’expliquer ce que tu fais ici, jeune fille ? Je te rappelle qu’il est maintenant neuf heures et demie et que tu es censée être dans ton lit à cette heure-ci. » Devant son air stupéfait, je me radoucis. Je commande une Bièraubeurre et m’assieds à sa table. « Tu m’expliques, et après je te colle. » Sa tête me fait rire.. « Oublie la colle ! J’ai besoin de compagnie, alors on va dire que tu n’étais pas là, que tu étais bien sagement dans ton lit à réviser ton contrôle de Sortilèges. » La pénombre et le sapin nous cachent des regards indiscrets, mais je sens celui d’Asteria, intense, me fixer. « Alors, raconte ! »



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MessageSujet: Re: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptyJeu 6 Déc - 19:40

Qui Ne Dit Mot Consent

Asteria & Zeppelin



Elle avait reçu il y avait de ça une semaine une jolie lettre manuscrite de sa mère, elle était tombée dans son bol de lait alors qu’elle était en train de petit déjeuné. C’était une chose qui ne l’étonnait plus vraiment, la chouette de sa mère avait cette tendance à tout lâcher sans prêter la moindre attention aux obstacles, elle était en quelques sortes comme la mère d’Asteria. La même, plus petite et beaucoup plus fournie en plumes. Cette lettre n’annonçait rien de bien intéressant, la génitrice d’Asteria se contentait de l’informer qu’elle serait de passage à Pré-au-Lard et qu’elle souhaitait la voir à ce moment-là. La date avait été barrée, puis réécrite juste en dessous comme si les choses avaient changé soudainement pour sa mère, certainement un rendez-vous tardif qui lui avait fait repousser son escapade. Rien d’étonnant, comme il ne serait pas étonnant qu’elle ne soit pas là le moment venue. Pourtant, la jeune fille avait tout de même été voir son professeur principal après ses cours, et lui avait montré la lettre, ce qui lui avait permis de récupérer une autorisation de sortie. Celle-là même qu’elle avait montrée au gardien afin de pouvoir sortir de Poudlard qui l’avait gardé avec lui, et lui avait tapé dans le dos pour l’encourager. Il avait l’habitude de la voir passer avec ce genre d’autorisation pour finalement revenir l’air abattu, les années avait fini par effacer la douleur de se sentir délaisser par sa propre mère, et à chaque fois qu’elle passait. Et, comme à chaque fois, elle lui donnait un paquet de bonbons dont il raffolait mais que sa femme, à ce qu’il avait raconté, refusait de lui acheter sous prétexte qu’il devait perdre un peu de poids. C’était en quelque sorte un genre de rituel qui n’avait pas changé depuis sa toute première année d’étude. Rien de plus rien de moins avant de commencer la petite marche vers la petite ville qui se trouvait non loin de là.
Elle se souvenait d’elle petite fille emmitouflée dans son énorme manteau d’hiver, en passe d’étouffer avec cette énorme écharpe qu’elle portait encore aujourd’hui et que sa grand-mère lui avait tricotée. Elle avait toujours une certaine candeur sur le visage, mais sa physionomie avait bien changé, tout comme les espoirs qu’elle pouvait fournir, elle ne partait plus les mains dans les poches en espérant passer une soirée en compagnie de sa mère. Non. Elle partait avec ses cours pour les bosser parce qu’il n’y avait presqu’aucune chance qu’elle fasse une apparition. En six ans ça n’était arrivé que trois fois, autant dire moins de fois qu’elle ne l’avait oublié sur le quai de la gare. Le seul point positif de ces sorties c’est qu’elle pouvait sortir en toute impunité, et savourer de la bierraubeurre aux trois balais jusqu’à ce que l’heure de rentrer ne sonne. C’était un moyen comme un autre d’échapper à Poudlard le temps de quelques heures. Juste quelques heures et elle se sentait soudainement un peu mieux.
Et tout se déroula comme elle l’avait prévu. L’heure de rendez-vous passa, et sa mère ne fit pas la moindre apparition, elle ne se donnerait pas non plus la peine de s’excuser et Asteria finirait par lui faire une remarque à ce sujet qu’elle se contenterait de prendre en haussant les épaules. Elle se fichait un peu de sa fille, la voyant depuis son entrée à Poudlard, et peut être même bien depuis son divorce, comme une grande fille capable de se débrouiller toute seule. Et si ça n’avait pas toujours était le cas, il avait bien fallu que la jeune fille apprenne à tout faire seule. De son apprentissage elle en avait surtout gardé quelques marches, coupures et autres brulures qui avaient révélé qu’elle n’avait aucun talent pour la cuisine, ou pour toute chose ayant pour but de se nourrir, pas même elle n’avait su extirper les carottes de leur motte de terre. Puis, à force de travailler sur son cours de sortilège et sur les formules magiques à apprendre, bercer par la chaleur des lieux, le ronronnement de la bonne humeur ou même la douceur de la bierraubeurre, elle s’était tout bonnement endormie à l’ombre de l’énorme sapin de noël qui trônait dans la pièce principale de la taverne.
Pour n’être réveillée que par une voix venue de loin, on la secoue légèrement, elle ouvre un œil, se redresse et se trouve nez à nez avec son professeur d’histoire de la magie. Il y a pire comme réveil, mais il y a mieux tout de même. Elle se frotte les yeux tout en écoutant d’une oreille un peu distraite ce qu’il peut bien raconter à son sujet, cessant tout mouvement au moment où il lui annonce qu’elle risquerait d’être collée. Le regard noir fuse sans attendre, mais déjà tu regardes l’heure sur ta montre… Il n’a finalement pas tout à fait tort, tu as dépassé le couvre-feu depuis une bonne heure, mais ce qui est fait et fait. « Effectivement je devrais rentrer. ». Mais elle ne bouge pas pour autant, se contentant juste de se passer une main dans les cheveux, remettant ses mèches de cheveux derrières ses oreilles, tout en regardant ses cours étalés sur la table. Elle devrait partir tout de suite, elle devrait fuir loin de lui et de son aura diabolique, mais voilà qu’il lui dit qu’elle doit rester pour lui raconter son histoire. Ca a le mérite de la faire sourire, et elle se permet même un brin d’humour. « Oh non ! Vous avez succombé à mon charme, vous êtes totalement épris de moi et vous voulez déjà tout savoir à mon sujet. Vous avez déjà imaginé nos enfants ! Magnifiques évidement. ». Elle finit tout de même par rassembler ses cours avec un sérieux assez troublant, à dire vrai, elle vient juste d’avoir l’image du couple qu’il pourrait former, et même des enfants hypothétiques qu’ils pourraient avoir. Elle est choquée par ses propres pensées. Horrifiée d’avoir même put sortir ce type de bêtises, préférant alors jeter son dévolu sur ses papiers plutôt que sur son regard à lui. « Cela dit, j’avais une autorisation pour sortir, vous ne pouvez donc pas me coller même si je suis en retard. ». Ca ce n’est qu’un détail, un simple détail qu’il vaut mieux oublier. « J’avais rendez-vous avec ma mère, mais elle ne s’est pas donné la peine de se déplacer pour moi, surement a-t-elle trouver un de ses jeunes étudiants beaucoup plus beau et intéressant que sa fille pour s’occuper.». Elle trouve enfin le courage de relever la tête pour soutenir son regard, ce n’est pas grave après tout, il n’avait tout simplement pas à s’approcher d’elle. Mais voilà que son estomac se met à grogner, comme pour lui signifier qu’elle est encore humaine. Elle rougit. Elle s’en veut de rougir et d’être faible à ce point-là, aussi bien vis-à-vis de son incapacité de retenir ses mots tout comme son incapacité à contrôler son corps. « Et bien, si vous voulez en savoir plus sur moi il faudra m’offrir à manger ! ». Et un nouveau sourire. Contente ? Peut-être pas.

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MessageSujet: Re: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptySam 8 Déc - 13:57

Zeppelin Ҩ Asteria
« Qui ne dit mot, consent. »


J'arrive pas à le croire ! Elle a un sacré culot cette petite ! « Et bien, si vous voulez en savoir plus sur moi il faudra m’offrir à manger ! »

Avec un sourire charmeur, je lui réponds du tac au tac « Tu ne veux pas me raccompagner chez moi, plutôt ? » Devant son air suspicieux, je me dis qu'elle doit me prendre pour un vieux pervers. Mais je crois que ma proposition la tente. « C'était une blague, t'inquiètes pas. » Je ne rêve pas, elle est déçue ! Je commande un plat pour deux de fish'n'chips. J'ai un vrai penchant pour le poisson pané. Quand je commande en plus de la crème anglaise, la serveuse me regarde avec un air ahuri. « Quoi, j'ai pas le droit d'aimer ça ? » La serveuse repart avec les chopes vides qui étaient posées sur notre table. « Avant que tu me racontes ton histoire, je vais te parler d'un truc. » Elle me regarde avec intensité. Ça doit faire des lustres qu'on m'a pas regardé comme ça. « Quand j'étais gosse, j'adorais jouer avec les gnomes. Je les trouvais drôles. Mais ma mère avait la manie de tout le temps dégnomer le jardin. Alors, quand j'ai commencé à developper ce caractère de militant, j'ai commencé à organiser des manifestations dans le jardin. Ne ris pas, c'était hyper sérieux ! Bien sûr, j'étais tout seul. Ca la faisait sourire, ma mère, de me voir avec mon panneau, en train de tourner en rond dans le jardin, au milieu des prunes dirigeables. »

La serveuse revient avec le plat et la crème anglaise. Elle m'a aussi apporté mon verre de Whisky que j'avais commandé. Elle donne une chope de Bièraubeurre à Asteria. Celle-ci ouvre grand les yeux en me voyant prendre un bâtonnet de poisson et le tremper dans la crème anglaise. Je ris et continue mon histoire.
« Pendant ce temps, les choses allaient mal entre mon père et ma mère. Il avait reçu une lettre de la Gazette qui lui proposait de faire partie de leur groupe d'imprimeurs. Il a bien entendu refusé. Ma mère l'a traité de tous les noms pendant deux semaines. Et puis elle a fini par ne plus lui parler. Elle dégnomait le jardin, elle me faisait à manger, m'apprenait à voler sur un balai, à m'habiller, à faire mes lacets. Elle faisait son devoir de mère. Et puis il y a eu ce jour ou elle est venue me prendre dans ses bras en me disant que je ne devais pas changer et qu'elle m'aimait très fort. C'est la dernière fois que je l'ai vue. »
La fin de mon histoire semble surprendre Asteria. « Enfin ! Le passé est le passé ! »

Nous mangeons en silence et je commence vraiment à la trouver jolie. La serveuse m'a resservi du Whisky et je commence à me sentir euphorique. Et si ... Non. Et pourquoi pas ?
Je prends soudainement la main de ma jeune élève. Je me sens tout bizarre. Amoureux ? Non, pas à ce point. Attiré. Je suis attiré par cette jeune femme, par son charme naturel. Je ne devrais pas, c'est interdit ! Et puis ... A bas les règlements ! Je lui souris et elle me sourit à son tour.
Un sentiment de culpabilité gronde au fond de moi et je le chasse avec un nouveau morceau de poisson-crème anglaise. « Tu veux essayer ? Le poisson avec la crème anglaise, ça tue tout. » Je lui en tend un morceau et elle en croque un morceau. Son expression ne trahit rien.

Nous voici assis au coin du feu, sa tête posée sur mon épaule. Je me sens bien. Nos mains sont toujours jointes. « Alors, racontes-moi. Racontes-moi tout. » dis-je en repoussant une mèche de son visage.


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MessageSujet: Re: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptyVen 14 Déc - 9:06

Qui Ne Dit Mot Consent

Asteria & Zeppelin



On ne peut pas dire qu’elle soit très à l’aise, elle n’a jamais vraiment été à confiance quand elle se trouve en compagnie de quelqu’un qu’elle ne connait pas vraiment. Ca l’empêche de vraiment réfléchir, et d’agir avec une spontanéité modérée ce qui la conduit, inexorablement, à raconter un peu n’importe quoi. Tout ce qui lui passe par la tête. C’est idiot. Totalement idiot. Surement aurait-elle dû partir avant que tout cela ne commence à dégénérer, que les propositions, toutes plus déplacées les unes que les autres, ne commencent à fuser entre eux deux. C’est fou. Complétement fou. Et elle-même n’en revient pas de ce qu’il peut bien dire, et il saoul ? Si c’est le cas, alors elle trouve ça absolument navrant… Surement ses yeux reflètent-ils la déception de cette étrange découverte qui n’en est pas vraiment une. Il se reprend dans un humour qu’elle ne comprend qu’à moitié et qu’elle ne salue que par un demi-sourire qui ne trahit pas à moitié son désintérêt le plus total pour ce qu’il peut bien faire, son attention se reporte sur ses affaires qu’elle commence à ranger dans son sac un peu râpé qui était posé juste à côté d’elle. Elle ne suit pas la scène, mais comprend assez rapidement, en croisant le regard de la serveuse que le personnage qui se trouve en face d’elle et loin d’être aussi lisse qu’il ne le laisse prétendre.
Et il continue sur sa lancée, se mettant à raconter des souvenirs intimes, de ces histoires que l’on ne raconte pas à tout le monde car il révèle une véritable douleur issue de l’enfance. Que dire ? Que faire ? Elle n’en sait rien, qu’importe le ton de l’humour qu’il peut employer, qu’importe la gentillesse qu’il peut y mettre en poussant vers elle une chope de Bièraubeurre… Elle ne sait pas quoi faire. Pas quoi répondre. C’est un peu la panique dans sa tête, tout ce bouscule, et finalement, après avoir détourné les yeux pour admirer le sapin qui se trouve juste à côté d’elle, les bras accoudés sur la table et la tête posé contre, elle reprend la parole. « Vous ne devriez pas me raconter ça. ». Et son ventre réclament encore pitance, elle se met elle aussi à piocher dans la nourriture gracieusement offerte, il lui sourit, elle lui rend son sourire. Comment faire autrement alors que l’on s’ouvre à vous, et que l’on vous offre à manger ? C’est un échange cordial, une rétribution peu onéreuse mais tout ce qu’il y a de plus normal.
Seulement, voilà qu’il attrape sa main, elle le laisse faire sans vraiment comprendre ce qu’il se passe. Elle ne comprend pas, elle n’a pas vraiment envie de comprendre non plus. Il mange, ne lâche pas sa main, elle sourit un peu gênée par la situation. C’est son professeur bon sang, il ne devrait pas faire ça, non ?! Comme elle n’aurait jamais dû lui crier dessus après ses premiers cours. A croire que les rôles sont inversés, il faut croire que c’est le monde qui tourne à l’envers, mais déjà elle accepté plus que stupidement de manger ce qu’il lui tend. Qu’on ne se fasse pas d’idée, le goût est absolument horrible, si bien qu’elle manque de s’étouffer avec cette bouchée meurtrière. « Hum c’est délicieux. ». Lance-t-elle entre deux toussotements, le ton se voudrait ironique, mais finalement cela ne semble pas avoir été interprété de la bonne façon… Tant pis. Néanmoins il est hors de question d’avaler une seule autre miette de cette étrange mixture qu’il semble tellement aimer.
Les joues rougies par la chaleur des lieux, et la façon de se comporter de son professeur, elle finit par retirer sa main de la sienne pour se caler au fond de son fauteuil, échappant à cette main qui s’approchait un peu trop près de son visage. Elle tousse une nouvelle fois, et bois une nouvelle lampée de bièraubeurre, chassant ainsi tout ce qu’elle ne comprend pas. « Vous racontez tout ?! ». Tout c’est peut-être un peu beaucoup non ?! Qu’importe, elle croise les brase sur sa poitrine. « Et bien je suis la fille de Mona Byron, qui est professeur de d’histoire et de mythe, et d’Ungus Byron qui est un botaniste ou… Peut être autre chose, ça fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu que je ne suis plus trop au courant.[/B]. Elle pousse un soupir, ses parents sont aussi désespérant l’un que l’autre, mais ils restent ses parents. « Ils ont divorcé quand j’avais sept ou huit ans, et ils ont commencé à vivre leur vie en oubliant qu’ils avaient un enfant. Parfois ma mère à un bref souvenir, elle me donne rendez-vous, et elle finit par ne jamais venir, comme aujourd’hui. ». Il n’y a rien d’autre à dire, alors elle attrape sa choppe et la fini d’une traite. C’est étrange tout de même, elle devrait être tellement habituée, et pourtant ça lui fait toujours aussi mal de se rendre compte de son manque d’importance aux yeux de ses propres parents. Elle repose bruyamment sur la table son Goblet en fer, et elle pousse un très long soupir d’aise. « Et voilà ! Vous vous demandez surement comment la fille d’une historienne et d’un Botaniste peut être aussi peu douée dans ces matières ! ». Elle s’accoude une nouvelle fois sur la table. « Et vous comprendrez peut être pourquoi j’ai jugé aussi durement vos cours. ». Un sourire ponctue la discussion. Moqueur.

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MessageSujet: Re: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptyMer 19 Déc - 17:37

Zeppelin Ҩ Asteria
« Qui ne dit mot, consent. »



Ainsi, voici l'histoire de ma rebelle. J'ai envie de la prendre dans mes bras, pas pour draguer, juste pour lui faire comprendre qu moi, je suis là. J'ai juste peur qu'elle croie que je suis un vieux pervers, si c'est pas déjà fait. Je regrette tout de suite mon comportement de tout à l'heure. Mais quel idiot ! Et puis là, je percute. Byron. Botanique. OH. MON. DIE....U !

« Tu es la fille DU Ungus Byron ? Mais ... mais .... » Devant son sourire moqueur, je reprends contenance. « Eh bien, voilà qui est intéressant. C'est vrai que je n'avais pas fait le rapprochement. J'ai lu quelques-unes de ses études, et je dois avouer que j'ai trouvé ses recherches très complètes et innovantes. Dis-moi ... Tu ne pourrais pas ... m'avoir un autographe ? C'est pas vraiment pour moi, c'est pour mon père ! » Elle me regarde avec un air suspicieux. « OK, c'est pour moi. » A cause de l'obscurité, je ne suis pas sûr d'avoir bien vu, mais je crois bien qu'elle sourit. « Bon, tu as vu l'heure ? Il va être temps de rentrer. Et ne proteste pas, sinon ... » Je ne trouve pas de "menace" de prof à proférer, pas pour elle. Peut-être parce que je ne la vois plus comme avant, comme la rebelle sexy. Devant moi, je ne vois qu'une personne mature et gentille. Si elle savait que je pense cela, elle me tuerait, j'en suis sûr. Je ramasse donc les papiers qu'elle a apportés et me dirige vers la sortie. En passant devant le comptoir, je paye le repas.

Dehors, il fait vraiment froid. Je regarde Asteria, et je me demande si elle le prendrait mal si je lui donnais mon manteau. Et puis flûte. Je retire mon manteau, en faisant évidemment tomber tous ses papiers. « Et m... » Je me baisse pour les ramasser, et elle fait de même. Nos regards se croisent. Avais-je remarqué ses yeux si beaux ? Elle est tellement proche que je peux sentir l'odeur suave de ses cheveux. Dans ma tête, le combat entre l'ange et le démon s'intensifie. Mais vas-y, embrasse la ! me dit le démon. Et l'ange de répliquer Zeppelin, tu es professeur. Tu risques, que dis-je, tu VAS commettre une faute grave. Vous pouvez être amis, mais pas plus. Une relation poussée avec elle risquerait d'être néfaste pour vous deux, tu le sais très bien. Je décide que l'ange a de meilleurs arguments. Et oui, le bien a encore triomphé. C'est toujours comme ça, que ce soit dans les livres ou dans ma vie, la raison triomphe trop souvent. Parfois j'aimerais plus de folie.


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MessageSujet: Re: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptyDim 30 Déc - 10:20

Qui Ne Dit Mot Consent

Asteria & Zeppelin



Elle n’avait foncièrement pas l’habitude qu’on lui demande ce genre de choses. Ces amis ou tout du moins ses connaissances, ignoraient la plupart du temps qui était ses parents de par leur absence, et quant au nom de son père, on ne pensait jamais à l’éminent botaniste mais toujours au poète anglais. Poète qui n’avait d’ailleurs aucun lien de parenté avec sa famille à elle. Rien d’autre qu’un homonyme, rien d’autre qu’un détail sans importance. Comme cet autographe qu’il souhaitait, et qu’elle ne demanderait certainement jamais à son père, non pas parce que ça n’était pas possible, mais tout simplement parce qu’il ne comprendrait pas. Il ne pourrait pas comprendre. Parce que tous les deux, ils étaient ainsi fais, fabriqués dans ce bois dur qui poussait hors des sentiers habituels, ils ne faisaient pas vraiment corps avec la société et toujours ils évoluaient en marge. C’était en majeur partie pour cette raison qu’Ungus, tout comme Asteria n’ont jamais eu une vie en société extrêmement développée. Peu d’amis. Pas vraiment d’amour. Ils étaient tous deux absolument désastreux, mais peu importait, ils le vivaient, l’un comme l’autre, très bien. Alors, elle garde le sourire mais répond à la demande par un simple haussement d’épaules, peut être qu’un jour il pourra le demander directement à l’intéressé cet autographe. Elle. Elle ne prendra pas ce risque.
Puis le sujet change, et elle se retrouve de nouveau confrontée à la dure réalité. Le temps n’attend pas, le temps ne s’arrête jamais, et déjà, il lui rappelle qu’il est venu le temps de rentrer. De tout ranger pour regagner ce monde qu’elle ne connait que trop bien, finalement, cette sortie n’aura pas été vaine, elle aura au moins mangé à l’œil et pu rire un peu… « Pas la peine de me menacer, vous savez je sais me montrer raisonnable… Même en votre compagnie. ». Elle a encore parlé trop vite, sans réfléchir, et ses joues prennent une teinte légèrement rosée, mais dans la pénombre cela ne peut se voir se dit-elle. Mais pour vraiment s’en assurer, elle prétexte que quelque chose lui obstrue la gorge et elle se met à toussoter tout en attrapant ses affaires pour emboiter le pas de son professeur. Décidément, elle n’est vraiment pas habituée à ce genre d’attention, et encore moins à une telle proximité avec qui que ce soit et encore moins un professeur qu’elle était, jusqu’ici, censé détesté. C’était vraiment le monde à l’envers.
Néanmoins, elle continue de le suivre comme le ferait un enfant qui vient de se faire taper sur les doigts, la tête basse, les yeux rivés sur le sol, admirant le bout de ses chaussures. Il n’y a plus vraiment de neiges dans les rues de Pré-au-Lard, on a usé et abusé des sorts de désencombrement pour se débarrasser de la neige qui obstruait les rues et empêchait ainsi les gens d’accéder aux commerces… C’était au final une façon comme une autre de déblayer devant cher soi, et d’éviter une mini-crise économique au monde des sorciers. Alors, quand elle regardait le sol, elle ne voyait rien d’autre que ses pieds et les pavés instables de la rue principale, parfois elle glissait un peu. Il faisait si froid que la neige fondue avait par-ci par-là formée des plaques disparates de verglas qui se faisaient traitres.
Il faisait froid. Terriblement froid, alors elle resserra son manteau tout contre elle, s’assura que son écharpe était bien accrochée autour de son cou. Mais il n’y avait rien à faire, il faisait juste terriblement froid, c’était peut-être ça le problème quand on était frileuse. On avait tout le temps froid. Cependant elle ne s’attendait pas à ce que son professeur voit qu’elle tremblait de froid sous sa couche de vêtements, et ce décide à poser son propre manteau sur ses épaules. Elle en fut si étonnée qu’elle lâcha son sac, et tous ses devoirs s’envolèrent au grès du vent. « Oh non ! ». Qu’elle pouvait être idiote parfois. Pourquoi avait elle était surprise ? Ce n’était pourtant pas grave, ce n’était qu’un geste plein de prévenance, il fallait vraiment qu’elle cesse d’être aussi craintive avec les gens. Et peut-être fallait-il qu’elle soit aussi moins désobligeante en règle générale. Enfin, ce n’était pas le moment de penser à ça, il fallait qu’elle se dépêche de ramasser toutes ses feuilles, sinon, son travail allait être réduit à néant. Seulement, elle n’avait pas été la seule à avoir cette idée, et accroupie sur le sol gelé, rattrapant les feuilles mouvantes tout en grelottant.
Elle croise son regard, et c’est un peu comme si on avait mis son cerveau en pause. La scène aussi est à l’arrêt. Ce n’est pas normal, elle se gifle intérieurement, reprenant un peu de vigueur au moment. Ils sont beaucoup trop proches. Surtout lui. Ce n’est pas quelque chose de tout à fait normal pour une élève et son professeur. L’idée fait son chemin, mais l’idée reste à la porte. Il n’est pas question que cela aille plus loin, qu’importe que l’idée soit sympathique ou non, elle n’a pas envie de devenir comme les élèves de sa mère, toujours en train de pousser des soupirs langoureux en la regardant passer. Non. Ce n’est pas possible. Elle se relève alors brusquement, fait un pas en arrière et se retrouve à glisser sur une de ces plaques de glace que même les meilleurs sort de décongélation ne peuvent faire disparaitre. Elle perd l’équilibre, s’accroche à la première chose qu’elle attrape, mais fini tout de même par tomber, sans pour autant lâcher ce qu’elle tenait jusqu’alors.
Elle s’est cognée la tête en tombant, elle sent encore ses méninges danser le chachacha dans sa caboche, et totalement désorientée, elle n’arrive pas à se relevée. Allongée dans le froid et l’humidité du sol, elle grogne, puis gémit. « Aie… Je crois que je me suis cognée la tête. ». Elle porte la main à sa tête, demain, elle aura certainement une énorme bosse, mais ce n’est pas grave. Car sur l’instant, elle ne voit que les étoiles. Est-ce qu’elles sont le produit de son imagination ? Ou est ce qu’elles sont réellement dans le ciel ? Sur le coup elle ne saurait le dire.« Je vois des étoiles… Elles me font foutrement mal ! Mais qu’est-ce qu’elles sont belles ! ». Alors, elle se met à rire face à sa propre confusion. C’est idiot. Totalement idiot.

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MessageSujet: Re: Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria   Qui ne dit mot, consent. ~ Asteria EmptyMer 2 Jan - 13:44

Zeppelin Ҩ Asteria
« Qui ne dit mot, consent. »

« Aie… Je crois que je me suis cognée la tête. » Comment s'est-elle retrouvée par terre ? Aucune idée. La bataille entre mon démon et mon ange personnels dans ma tête m'a fait perdre le fil du reste. « Je vois des étoiles… Elles me font foutrement mal ! Mais qu’est-ce qu’elles sont belles ! » Il faut que je vous avoue une chose : quand quelqu'un aime quelque chose, je ne peux m'empêcher de vouloir lui faire plaisir par quelque moyen que ce soit. Est-ce que c'est pour cela que ce soir, je lui propose d'aller voir les étoiles de plus près ? « Tu sais, je peux t'emmener les voir de plus près ! Il y a quelque mois, je suis allé au sommet de l'Himalaya. Les étoiles y sont plus belles qu'a n'importe quel autre endroit de la Terre. » Ah, mon pauvre Zeppelin, pourquoi faut-il toujours que tu promettes des choses totalement folles ?

Je relève Asteria, prend ses papiers un peu humides sous un bras et tient l'élève de l'autre. « Viens. » Je ne sais pas trop si elle m'a entendue, mais je m'en fous. Elle a une bosse qui est déjà en train de gonfler, et j'ai peur qu'elle aie froid. Pourquoi cette inquiétude, d'un coup ? C'est cette ombre que j'ai aperçue plus loin. Elle ressemble beaucoup trop à un prof, un de mes collègues. Je ne veux pas qu'on croie quoi que ce soit à propos de moi. Non je ne serais pas un de ces profs qui usent de leur notoriété pour emballer les gamines. Il est hors de question que je devienne comme la mère d'Asteria, et cela se solderait surtout par la perte de cette élève là, celle qui représente un peu trop de choses pour moi. Tout est déjà allé trop loin ! Nous traversons le Pré-au-Lard au pas de course et nous arrivons très vite à l'entrée du château. Je vérifie si Asteria est encore consciente. Oh oui, elle est vraiment consciente et je crois même qu'elle à bien compris que les choses ont prit une toute autre tournure. Je me mets face à elle et plante mon regard dans le sien. « Écoutes, je ne sais presque rien de ce que tu peux penser de moi, et je m'en fous et contrefous totalement. Je vais te parler franchement. Tu es peux-être bien la première fille à me tenir tête comme tu l'as fait, et tu comptes beaucoup pour moi. Ce n'est pas à cause de ton père, ni d'un quelconque rang que tu pourrais avoir. C'est uniquement à cause de toi. Je ne te reproche rien. Je crois juste qu'il faut que tu saches ce qu'il en est. A présent, tu dois savoir que je suis prof, et que ce statut me donne des privilèges, mais surtout, il m'interdit beaucoup de choses. Avoir une relation poussée avec une élève m'est totalement interdit. Si j'avais été quelqu'un d'autre, un élève comme toi, il y a sûrement longtemps que je t'aurais demandé d'aller à je ne sais quel salon de thé pour ensuite te demander de sortir avec moi, mais je ne suis pas cet élève. Tout cela ne changera rien en apparence entre nous, mais je t'assures qu'en moi, il y a eu énormément de changement et que je ne peux pas être autre chose que ton ami. Crois moi, je ne suis pas comme ta mère, si ça peut te rassurer. »

Le silence est pesant. La lune nous éclaire faiblement, et ces aveux flottent autour de nous comme un gaz vicieux qui pourrait nous asphyxier ou nous faire planer à n'importe quel instant. Comme une épée de Damoclès. Je lui sourit, et lui dit de rentrer. Elle fait quelques pas en direction du château. Moi, je ne peux plus vraiment réfléchir normalement. Est-ce que j'ai bien fait de dire tout cela ? Quel con tu peux être, mon vieux. Oui, je me fais peut-être vieux.


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