Au matin du 15 avril 1996, Aphrodite Délicia Vanity Welch naissait dans une vaste demeure qui serait bientôt son royaume de petite reine rusé, capricieuse et dominatrice. Ses parents, Leïla Junon Welch (née Johnson) et Patrick Joseph Welch étaient riches et avaient donc pu s'offrir le privilège de voir naître leur fille dans leur propre maison. Leïla était une belle sorcière pure souche, grande, belle, orgueilleuse, aimante et surtout métamorphomage. Ce don lui permettait de modifier chaque partie de son corps à sa guise et Délicia eu le plaisir de se voir également offrir ce don magique. Grâce à cette faculté épatante, Leïla pu sculpter son corps comme elle le souhaitait et ainsi devenir une des plus belles mannequins du monde parmi tant d'autres moldues sans prestance. Patrick était un simple moldu, photographe avec un sacré coup d'oeil, il devint rapidement célèbre et rencontra sa femme pendant une des fashion week de Paris environ cinq ans avant la naissance de leur égocentrique fille.

Au début de son enfance, Délicia était une sorte de petit ange. Elle souriait tout le temps et ne pleurait presque jamais, elle était l'enfant rêvé de certains parents et les siens étaient très fières d'elle. Puis elle devint plus capricieuse, plus malicieuse, plus pleurnicheuse. Elle ne prêtait plus ses jouets quand elle allait au jardin d'enfants et elle faisait des scènes pas possible à ses parents pour qu'ils fassent ce qu'elle leur ordonnait de faire. Ainsi, la jolie petite tête blonde des Welch, autrefois surnommée l'Ange, devenait la princesse démon. Elle voulait tout, tout de suite et piquait de monstrueuses colères dans le cas contraire. Son égocentrisme et son narcissisme grandirent en même temps qu'elle. Pendant ses cours de danse et de chant, elle voulait toujours être le plus vue, celle sur qui on pose les yeux du début à la fin de la chorégraphie et de qui on dit "Elle était fabuleuse". Le chant et la danse devinrent deux de ses plus grandes passions, ainsi que la mode et la photographie, forcement avec les parents qu'elle avait, elle avait un accès direct à ses domaines là. Elle demandait souvent à ses parents de l'emmener avec eux sur leur lieux de travail pour voir comment c'était, et pendant qu'ils avaient le dos tourné, elle allait visiter les alentours à la recherche de quelqu'un de faible sur qui exerçait son pouvoir de dominatrice perverse (oui même à huit ans on peut être perverse). C'est d'ailleurs au même âge qu'elle découvrit son don. Elle en était toute excitée. Sa mère aussi d'ailleurs et pour "féliciter" sa fille, elle lui apprit tout ce qu'elle avait elle-même appris quelques années auparavant. Délicia se sentait supérieur de part sa beauté et son don, qui parfois pouvait s'avérer un peu ennuyant tout de même.

Durant trois longues années elle s'entraîna et elle apprit à canaliser son énergie et à maîtriser sa faculté magique comme elle le put. Bien sûr, ce n'était que le début de son apprentissage et de temps à autres ses oreilles changeaient de formes ou ses cheveux de couleurs mais sinon elle s'en sortait plutôt bien. Elle entra enfin à Poudlard et fut envoyée à Serpentard comme elle l'avait espéré. Une si belle plante, aussi vaniteuse, prétentieuse, supérieure, dominatrice, manipulatrice, calculatrice et rusée qu'elle ne pouvait pas être envoyée ailleurs que dans la maison des vert et argent. Elle était vraiment très heureuse de sa vie jusqu'à présent. Rien ne semblait venir noircir son tableau de réussite pour le moment pas même un certain manque de vrais amis. Non, elle préférait s'entourer de beaucoup de faux amis, ça lui permettait de se sentir supérieur car elle arrivait à les manipuler à peu près tous. Elle s'amusait bien à jouer avec les gens, à faire régner sa loi même hors de chez elle, c'était... jouissif. Seule chose qui lui manquait peut-être, l'amour. C'est bien beau de s'aimer soi-même, mais les autres alors ? S'ils ne vous aiment pas, à quoi bon être belle ? Cela ne semblait pas la déranger en surface, mais bien au fond d'elle, le petit angelot s'impatientait car Aphrodite ne tombait amoureuse de personne (à part de son reflet).

Sa sixième année à Poudlard s'annonçait être la meilleure de toutes. À force de méchanceté, de ruse et d'égoïsme, elle s'était pratiquement proclamée comme étant une des reines de beauté de Poudlard. Elle n'avait divulgé qu'à très peu de personnes qu'elle avait un don, bien que certaines questions commençaient à se poser quand à sa couleur et sa coupe de cheveux ou la couleur de ses yeux certains jours. Ses "amies' étaient en général ses esclaves et ses "mais" des prétendants qui ne seraient jamais satisfait car elle ne leur prêterait jamais d'attention particulière à part si elle avait besoin de leurs services pour se venger ou faire une "blague" à quelqu'un. Elle gaspillait son énergie dans de nombreuse activités au sein de l'école, dont au sein de la Gazette de Poudlard, pour être toujours au courant des potins en premier. Son avant dernière année fut également celle où elle vit débarquer tout un tas de nouveaux petites moldus perdus qui venaient d'acquérir des pouvoirs. Elle les accueillit bien au début, puis elle se dit qu'elle pourrait surement se trouver de nouveaux sous-fifre et elle décida d'en ignorer certains, les plus faibles et les plus naïf car il fallait reconnaître que certains valaient la peine qu'on s'intéresse à eux. Cette affaire Fizwizbiz semait une drôle de pagaille dans les deux mondes mais à vrai dire, Délicia s'en fichait un peu. Elle n'a vraisemblablement rien à craindre de ses moldus, n'est-ce pas ? En tout cas, elle aime jouer avec certaines des plus sensibles âmes moldues, enfin moldues devenues sorcières.