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 LUCIEL • Just to watch you fall

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LUCIEL • Just to watch you fall Empty
MessageSujet: LUCIEL • Just to watch you fall   LUCIEL • Just to watch you fall EmptyJeu 13 Sep - 18:41




Tu ne l’avais pas vu, tu ne l’avais pas remarqué, ce n’était qu’une fille comme les autres, brunes, blondes ou rousses qui ne fait que perdre son cœur dans des idioties et des semblants de sentiments. Tu marchais dans le couloir, comme toujours – tu n’avais pas d’autres moyens pour circuler et, à chaque fois, tu devais vivre au milieu des gens, tous les plus inintéressants les uns que les autres. Le plus rapidement tu retrouvais les bras de ta solitude inhumaine, le plus rapidement tu retournais dans ta zone de confort. Mais cette fille, cette inconnue, en avait décidé autrement. Pourquoi ne pas rallonger son désagrément, qu’elle aurait pu penser. Elle passe à côté de toi, tu espères qu’elle ne te touchera pas et tu continues ton chemin. Malheureusement, vos deux vies allaient se croiser à cet instant précis. Sans avertissement, elle entre en collision avec toi. Normalement, tout aurait été simple. Normalement, tu aurais remis en ordre tes vêtements, tu te sauras assurer que tu n’avais rien échappé et tu te serais ensuite rendu à destination, comme si de rien n’était, te disant à quel point les humains peuvent être maladroits, dans ce monde. Alors que l’étudiante te lance un regard de travers – tu n’en tiens pas rigueur, tu as l’habitude de te faire regarder comme si tu étais un extraterrestre – elle t’insulte. Tu aurais voulu te tromper sur la nature de ses mots mais, c’était assez évitent et, de toute façon, peu importe ce que tu avais compris, c’était contre toi et cela touchait une corde sensible – laquelle, bonne question. Sans doute quelque chose en lien avec ta possible homosexualité. Tu as toujours trouvé les émotions humains – que ce soit l’amour, la colère et même l’amitié – au-delà d’inutile et futiles mais, tu ne pus t’empêcher de te retourner en sa direction pour la regarder; c’était là le premier pas qui officialisait le début de votre répugnance l’un envers l’autre.

Tu ne fais pas le moindre pas vers elle, ton regard suffit. Tu ne fais jamais d’effort pour les autres, quels qu’ils soient, c’est plus que dans ta nature, c’est simplement qui tu es. Tu ne ressens pas la colère, tu es neutre avec une point de désagrément intérieur. Tu la regardes et lui sourit. Tu ne souris pas d’émotions, tu ne souris pas par bonheur – ton sourire n’a rien de joyeux, il est plutôt statique, froid et étrange. Il est à demi-élevé et tu sais pertinemment qu’il donne un air faux. Un sourire en coin truqué, voilà ce que c’est. « Quelque chose te dérange ? » – ne jamais tutoyer un étudiant stupide, ce serait l’élever à un rang qu’il ne mérite certainement pas. Dérange, déranger, tu les aimes bien, ces mots. Ils basculent l’équilibre des gens, du monde. Ils basculent l’ordre invisible que les humains essaient tous, en vain, de maintenir. « Aucune loi ne t’oblige à me regarder, au cas où tu ne le saurais pas. » Elle ne bouge pas, son regard est froid; le tien aussi. Tu réfléchis à d’autres phrases à ajouter mais tu ne les dis pas, elles seraient sans doute trop complexes pour son cerveau à capacités réduites – décidemment, ta prétention et ta confiance en toi-même n’ont pas la moindre limite. Elle ne répond pas tout de suite (que ce soit deux secondes ou même un centième de seconde, cela n’a pas d’importance) et tu te mets à imaginer une carpe, tu la vois comme une carpe. Puis, tu te dis, souriant, qu’une carpe est probablement plus intelligente que la majeure partie des individus présents dans cette école. « Sur ce, au revoir. Je n’ai pas de temps à perdre avec toi. » Tu fais demi-tour, sans le moindre souhait de bonne journée ou bonne soirée. Tu marches en direction de ton prochain cours – chimie – et une voix t’arrête. Calculant mentalement le temps qu’elle est effectivement entrain de te faire perdre, tu retournes à ta position initiale : c’est-à-dire face à elle, cette femme qui se prend pour une humaine.


Dernière édition par Gabriel Raphael Ermitt le Dim 16 Sep - 0:40, édité 3 fois
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LUCIEL • Just to watch you fall Empty
MessageSujet: Re: LUCIEL • Just to watch you fall   LUCIEL • Just to watch you fall EmptyVen 14 Sep - 19:36


LADIES DO NOT START FIGHTS,
BUT THEY CAN FINISH THEM.


musique


Le bruit me dérange. Tous se bousculent tels des sauvages tandis que l’heure tourne et que l’horloge n’attend personne. Moi je ne comptais pas arriver en retard, je ne comptais pas retourner une fois de plus dans le coin des nuls, redoubler mon année, parce que ces imbéciles prennent leur temps à traverser un carrefour de 5m². Je n’allais pas me gêner pour eux, non, surtout pas. Puis au dernier moment, alors que mon jeu de coudes a fini par marcher, et me frayer une fine ligne de passage, mes yeux s’ouvrent dans un souffle : j’ai oublié mon manuel dans mon dortoir. Les yeux gros, je réalise qu’il est déjà trop tard pour aller le récupérer, mais les mots du professeur me reviennent distinctement en mémoire : « Si vous ne l’avez pas, rien ne sert de venir m’écouter, rien ne sert de venir tout court. Autant rentrer chez vous. » L’effet me revient telle une claque et je me retourne comme une furie, pour revenir sur mes pas : tant pis pour le retard, pourvu que j’arrive avec. J’avais fait déjà assez de dégâts dans ma scolarité pour le moment, et l’entente – disons plutôt, la mauvaise entente – entre mes parents n’était pas là pour arranger, au contraire. Mais je n’y mettais pas du mien… et ça se sentait. Il était un temps pour les efforts, un temps pour la participation. Je devais participer en respectant les règles du jeu, et celle qui était mise en pratique à l’instant même pouvait me coûter très cher. Mais alors que je me dépêche de bousculer tout le monde, telle la sauvage que je ne suis pas, mon pied habile atterrit sur quelqu’un d’autre, qui a égaré sa chaussure parmi la foule, avec, pour bonus, son pied dedans. Je marmonne et lui ordonne de se pousser, ne songeant pas à ce qui était susceptible de m’arriver à peine quelques secondes plus tard. Je ne m’inquiétais pas, non, pas le moins du monde. Je voulais simplement récupérer ce livre, ce cher livre qui à cette minute présente me causait tant d’ennuis. Mais le destin l’avait désiré autrement, puisque mon épaule, si frêle, si féminine, si peu résistante, cogna avec une brutalité hors du commun, celle d’un autre, qui n’avait pas l’air plus attentif que moi. Excédée par ce manque d’inattention, refusant d’avouer que j’étais de faute à demi-coupable, je me retourne en sa direction, et lui adresse un regard noir.

Il ne bouge pas, il ne cille pas, il se contente de m’observer de ses yeux bruns, implacables. Le garçon n’a rien d’exceptionnel. Il n’est laid, il n’est pas vilain, mais rien n’égale mes proches, pas même le beau brun qui m’a embrassée l’autre jour, et dont je sens la présence en permanence, même si c’est illusoire. Je sens ses mains glisser le long de mon cou, et son souffle caresser ma nuque, mais il n’est pas là. Il n’y a que lui, cette ange démoniaque qui me regarde avec férocité, mépris, mais presque indifférence. Il s’en fiche. Mais moi, je veux qu’il sache qu’il m’a fait mal. Que mon épaule n’est pas une pierre dure sur laquelle s’asseoir, sur laquelle jeter tout plein de petits cailloux fragile. Je ne suis pas faite de sucre, mais je ne suis pas faite d’acier non plus. Et lui, en bon élève respectueux, ne s’excuse même pas. Il se contente, tel un imbécile sorti de son lit, de me happer avec son regard noisette, comme s’il avait perdu l’usage de la parole – ou peut-être qu’il ne connaît pas les mots d’excuses adéquats. Peut-être, ce dit-on, n’a-t-il pas bien été éduqué. Moi, je n’ai pas eu une enfance paisible. Mais s’il s’était excusé j’aurais fait de même.

Dans un coin de ma tête, l’horloge tique, taque, et me brûle, irrévocablement. Elle me brûle car le retard s’allonge et quelque chose m’attend sagement sur mon lit, mais ce garçon, si agaçant, si insupportable, réussit à me retenir ici pour la simple et stupide raison qu’il manque de politesse, de savoir vivre. Sans réfléchir, je commence à lui lancer toutes sortes d’insultes qui ne semblent pas les atteindre. Je les sors avec une rage telle qu’il me semble un instant retrouver un vieux rival, et pourtant, c’est un inconnu. La haine est là, implacable, elle est inutile mais je m’en sers comme bonus. Elle ne sert à rien, en tout cas, pas à grand-chose, et pourtant, je trouve qu’elle est magnifique, servie contre lui. Contre, pour lui, ça ne fait pas la moindre différence : il ne mérite que du mépris. Sa cravate mal nouée, ses cheveux en bataille, il ne semble pas se soucier de ce qui se trame autour de lui, partout autour de lui. Je suis fatiguée, excédée, j’en ai assez.
Qu’il excuse, et qu’on en finisse. « Quelque chose te dérange ? » Un instant, mes sourcils bougent. Avec hésitation, avec assurance quand même, me demandant quelle tête faire, devant si peu de politesse, devant une telle arrogance, une arrogance qui me rappelle tant la mienne, et uniquement la mienne, que c’en est frustrant, et je ne supporte pas d’avoir affaire à mon double masculin. Je ne suis pas censée être fabriquée en double, je ne suis pas censée avoir d’alter-ego ni d’ombre ici, alors pourquoi a-t-il fallu qu’on se croise, nous, nous deux, les deux incompris qui en veulent à tout ce qui parle et bouge ? Dans ses yeux, rien que du vide. J’espère une seconde, qu’il retrouve le même fond, le même précipice dans mes yeux de pierre, mes yeux couleur orage, mes yeux gris couleur tempête. « Aucune loi ne t’oblige à me regarder, au cas où tu ne le saurais pas. » Piquée au vif, je réplique, plus pour moi-même que pour ses beaux yeux : « Je ne crois pas que tu puisses t’octroyer le droit de me dire ce qui est bon, ou pas. » Mais je l’ai dit si bas que c’est à peine si on peut l’entendre. Je le marmonne presque dans ma tête, pour intensifier l’effet de colère, comme une voice over qui hurle dans mes poumons, qu’il doit déguerpir d’ici en avalant sa fierté, mais j’aimerais tant qu’il comprenne qu’il n’est pas ce qu’il pense être. Qu’il dise un simple « pardon » et qu’on en finisse. Mais la conversation semble s’embourber, indéfiniement, et j’approche chaque seconde un peu plus, de la retenue. « Sur ce, au revoir, je n’ai pas de temps à perdre avec toi. » Je bouillonne de colère. Et alors qu’il se retourne en ma direction, après quelques pas d’indifférence, je n’ai plus qu’un objectif en tête. La foule se dissipe un peu, et je saisis l’occasion.

Je ne suis pas forte, mais la colère peut pousser à faire des choses qu’on ne ferait pas en temps normal. Et mon égo est si avide qu’il désire, à tout prix, qu’il s’excuse. Mais je sais au fond de moi, pourtant, et avec rage, qu’il ne le fera pas. Jamais. Je fonce sur lui comme un vent glacial qui ne prévient pas. Mes yeux de pierre virent acier et arrivée devant lui, mes doigts propres, gelés et parfaitement doux agrippent avec rancune sa chemise lisse et bien ajustée, pour plaquer son dos contre le mur. Je sais qu’il n’a pas eu mal, et mon but n’était pas de lui faire mal, que tout soit clair. Mais… j’aimerais qu’il sente ce feu en moi, ce feu qui, comme une drogue, m’empêche de réfléchir. Mon seul souhait : qu’il me libère de mes chaînes ; qu’il s’excuse, qu’il parte, et que je retrouve possession de mes moyens.
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LUCIEL • Just to watch you fall Empty
MessageSujet: Re: LUCIEL • Just to watch you fall   LUCIEL • Just to watch you fall EmptySam 15 Sep - 1:05




Avoir eu un point de vue extérieur de cette scène, tu te serais sans doute excuser. Mais, malheureusement, ce n’est pas tout ce qui manque pour faire sortir ces affreux mots insignifiants de ta bouche – personne, oh non personne, ne t’entendra prononcer les affreux sons qui, combinés donnent « je suis désolé » ou encore « je m’excuse ». Si, un jour, tu venais à t’abaisser au niveau des communs des mortels pour les parler, ce ne serait que sur le coup de l’ironie – et encore; il t’en fallait beaucoup plus pour te transformer en pauvre faible qui fait pitié. Tu préférais encore avoir tout le monde à tes pieds plutôt que de devoir t’excuser ne serait qu’à une seule personne – eh oui, ton égo était gonflé à ce point, il débordait même. Avoir eu un différent point de vue, avoir une ne serait-ce qu’une once de sentiments, avoir été une autre personne, carrément, tu saurais feint l’intelligence pour une erreur qu’elle-même avait commise. Comble de malheur, ce n’était visiblement ni ta journée ni la sienne et, tu ne portais en toi aucune de ses raisons, ni même l’espoir de les voir apparaître.
Tu soupires, exaspéré qu’on tente encore de te rendre des sentiments humains qui ne t’appartiennent pas. L’être humain en toute sa présence t’exaspère alors que toi, tu te rends si fier. Tu es tes propres parents, tu es tes propres admirateurs – tu n’as pas de limite et ta confiance ne t’en imposera jamais, même pas une fois confronté à la mort. En réalité, tu t’évolues presqu’au même niveau que celui des Dieux et tu les regarde, tous ces humains, tous ces étudiants comme s’ils n’étaient que de vulgaires grains de poussière. Tu regardes la brune qui se tient devant toi, te disant que tu fais maintenant face à un grain de sable percuté par une forte vague d’eau salée. Elle te crie dessus, empilant les insultes les unes sur les autres – elle touche une corde sensible et, sans que tu puisses l’avouer, tu l’as entendu – tu n’es pas sourd. « Je ne crois pas que tu puisses t’octroyer le droit de me dire ce qui est bon, ou pas. » Ha. Tu souris. Tu ne peux t’empêcher de retrouver sa répartie ridicule alors que, parfois – pour ne pas dire toujours – tu as l’exact même conviction en ce qui te concerne. Tu as rédigé tes propres règles et personne sauf toi n’a le droit de les outrepasser. Et ce n’est pas une batteuse de cils féconde enragée qui va te faire changer de personnalité, d’opinons ou d’idées.

Tu es parti, tu as d’autres chats à fouetter, comme les moldus s’amusent à dire. Tu t’es retourné et tu es parti, sans un mot de plus. Tu laisses sa réplique tourner dans ta tête et se heurter, flottante, au vide qui l’entoure. Elle va devoir utiliser beaucoup plus que des mots pour arriver à t’atteindre, que tu penses, le cœur revigoré par une nouvelle bouffée de fierté qui sort de tu ne sais trop haut. Avec toutes les épaisseurs d’indifférence, de vantardise et de méprises, tu sais d’ores et déjà que la jeune femme a encore des milliers de kilomètres à faire devant elle avant de ne serait-ce que toucher la coque extérieur de ton cœur – en admettant que tu en aies un qui fonctionne, évidemment. Comme une furie – non pas comme, elle était une furie – ton adversaire du jour se précipite vers toi. Un taureau, un rhinocéros, une tigresse en chaleur, une carpe projetée sans contre avis en dehors de l’eau, ce sont toutes les images qui te traversent l’esprit. Sauf qu’elle, ne fait pas partie de ton imagination d’être dotée de sur intelligence. Et elle est bien présente lorsqu’elle t’agrippe par le col pour te faire voir la couleur des briques du mur de plus près, cela ne fait aucun doute. « Certitude à cent pourcent » que tu penses, évaluateur. Tu n’as pas mal; tu as beau être un scientifique antisocial, tu as tout de même un corps solide; te garder en santé ne peut qu’aider ton cerveau à mieux fonctionner. Tu la regardes, son visage posé à moins d’un centimètre du tien et un frisson de dégoût te parcoure – c’est que tu n’aimes pas la proximité humaine, quelle qu’elle soit. Tu soupires bruyamment et ne peut t’empêcher de lui sourire, mesquin. C’est qu’elle est drôle et étrange, cette humaine – comme tous les autres, d’ailleurs. Tu te détends, tentant d’oublier qu’un autre être humain est sur le point d’entrer en contact physique direct avec toi – non, tu n’oublies pas. Tu continues de sourire, lève les yeux au ciel, avant de lancer, d’un naturel effrayant : « Décidemment, je ne comprendrai jamais comment les humains font pour se laisser aller si facilement sous l’emprise de leurs émotions. C’est un piège. Et un piège complètement idiot. Ça en est désespérant. » Tu pourrais la renvoyer au sol mais la violence ne fait pas partie de tes valeurs, dommage – comme tu la détestes, cette fille. « J’ai mieux à faire que d’écouter tes pleurniches de fillette » que tu lui annonces en tentant le mieux possible de dégager ses poussières humaines de sur tes vêtements. Ton expression faciale est plus qu’éloquente, comme si tu n’en avais pas fait assez. Mais, tu t’en fiches, rien ne peut t’atteindre, rien ne t’atteindra et cette fille n’est qu’utile à te faire perdre du temps, temps durant lequel tu pourrais te servir de tes capacités mentales pour une cause cent fois – non mille fois – plus productive. « Je n’ai pas peur de toi » que tu continues, inconscient d’enfoncer un clou de plus dans sa colère animale. Tu n’as pas menti et ne mentiras pas; cette fille n’est en rien une menace pour toi. Par contre, tu es loin de calculer l’entière portée que tes paroles peuvent avoir sur une personne qui, contrairement à toi, est pourvue de véritables sentiments. Qui sait, peut-être qu’un jour, même l’homme qui se dit le plus intelligence devra payer pour sa ô combien grande franchise.

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