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 Hear me & talk me

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Luka A. Aylen

Luka A. Aylen


▽ date d'inscription   : 25/08/2012
▽ tweets   : 473
▽ âge du personnage   : 16 ans
▽ année/métier   : Sixième année

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MessageSujet: Hear me & talk me   Hear me & talk me EmptyMar 28 Aoû - 23:36

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Luka A. Aylen & Alistair T. Lovelace

« Even the sun sets in paradise ».


Cours de métamorphoses. Moi je voudrais transformer mes stylos en pingouins qui parlent, je voudrais faire de cette salle de classe un château dans les nuages. Je me concentre mais ça ne marche pas, jamais. C'est simple finalement, ça doit être parce que je ne suis pas dotée de pouvoirs magiques depuis très longtemps. Je suis ce qui se rapproche le plus d'une quiche magique paraît-il. Passons. En réalité, pour moi c'est une chose aisée de quitter le monde réel pour partir ailleurs. J'évolue dans un ailleurs qui me ressemble, sans queue ni tête. Oui bon d'accord, en cours je passe plus de temps à rêvasser qu'à étudier mais ce n'est pas vraiment grave parce que je n'aurais pas à faire carrière dans le monde magique. Les anges vont venir me chercher pour que je devienne la reine de leur bal, vous avez déjà oublié ?! Vous avez encore moins de mémoire qu'un P'tit Lu égaré dans une forêt en barbapapa ! Comment ça je suis « folle » ? Vous n'allez pas vous y mettre ?! Si ? Ils me disent ça constamment. J'entends les murmures dans les couloirs quand je passe. Peu importe qu'ils soient moldus à l'origine ou sorciers depuis la nuit des temps, ils pensent tous la même chose. Quand ça commence à faire trop mal, quand j'ai l'impression que mon cœur se met à saigner...je préfère me terrer dans le silence. J'adopte ce mutisme dans le monde de tous les jours et des ours en peluche bicolores soignent mon malheur quand je ferme les yeux. Je prends notes des quelques mots du professeur qui traversent l'épais voile de mes pensées. La page est en grande partie blanche aujourd'hui et je n'ai pas levé la main une seule fois alors que d'ordinaire le cours de métamorphoses que nous dispense le professeur Lovelace ne manque pas de m'intéresser...Pourquoi ai-je l'impression qu'aujourd'hui n'est pas une journée comme les autres ? Je secoue brièvement la tête et ferme hermétiquement mes oreilles pour ne pas écouter la suite des explications de monsieur Lovelace, tout ça me déconcentre dans mon propre bordel intérieur. J'attrape mes crayons de couleur dans mon sac et entreprends de dessiner une girafe verte dans un petit coin de la grande feuille. Elle parle, enfin non...Il y a une grosse bulle à côté de sa tête mais elle est blanche. Rien n'a jamais pu exprimer la solitude aussi bien que le fait cet animal en ce moment. D'habitude le peuple de ma tête danse la cariooooca mais pas aujourd'hui...J'suis pas triste mais j'suis pas gaie...What is the fuque ? Je crois que c'est un peu trop Bagdad dans ma tête. Suis-je bête, c'est tout les jours comme ça ! Quand les licornes cessent de voler, c'est là qu'il faut s'inquiéter ?

Cette heure dure une éternité selon moi mais il semblerait qu'elle touche à sa fin. Heureusement. Oui, je confesse qu'aujourd'hui je rêve de retourner me coucher et d'oublier que la Terre tourne et que la logique nous hurle de retrousser nos manches et de vivre. Qu'est-ce que je raconte ? Je n'ai pas besoin de confesser quoique ce soit, je suis Jésus ! Je tourne mon regard vers la fenêtre et me perds dans la contemplation de l'extérieur. Il y a des pigeons qui battent des ailes dans le ciel gris, qui luttent contre le vent. Est-ce que parfois ces créatures songent à arrêter de voler, à se laisser tomber ? Je pense que ça reviendrait à baisser les bras. C'est un peu ce que je suis entrain de faire, non ? Fuck off les oiseaux, je veux manger une tarte au pigeon avec mes amis les écureuils. Vous imaginer un peu l'état de ma tête en fin de compte ? Et encore, vous n'avez rien vu...Oh mais c'est la fin du cours, je n'avais même pas remarqué ! Ok, mon cahier est quand même particulièrement vide...Je m'en veux un peu tout de même. La salle commence à se vider doucement et moi je reste là, assise. Je regarde les gens passer. Je reconnais ceux qui médisent, qui disent des choses abominables sur moi. Je veux atomiser mon cœur pour qu'il arrête de saigner ! Je suis complètement sur les nerfs, c'est définitif. Je manque de M&Ms et tout ne tourne pas rond dans mon monde ! Je me lève sans aucun regard pour le reste de la classe et me dirige vers la fenêtre. Le double-vitrage étouffe efficacement le bruit que doivent faire tous les élèves qui traversent la courre en contrebas pour se rendre dans la salle correspondant à leur prochaine matière. Moi j'ai une heure de liberté après alors je ne suis pas pressée de quitter l'endroit, je ne suis jamais pressée. J'appose une main contre la fenêtre et regarde au loin, les yeux perdus dans un vague dont je ne vois pas la limite. On dirait bien que Petit Poisson s'est perdu dans une mer bien trop grande pour lui. Lorsque je me retourne, il doit rester tout au plus deux élèves au milieu des pupitres. Tiens, on dirait bien que monsieur Lovelace me regarde. Je dois avoir l'air bien bien plus bizarre que ce que je pensais en fait, oups ! Moi qui avais pour objectif de ne pas me faire remarquer aujourd'hui...Je ne sais plus ce que je fais, je ne sais plus ou je vais. Peut-être que je fonce droit dans le mur ? Fuck off, je le percuterais avec le sourire.

Je m'assoie sur l'un des nombreux pupitres présents dans la salle de classe et laisse les derniers sortir. Je ne sais pas vraiment ce que je fais, ni à quoi ça rime mais...J'ai peut-être besoin de parler à quelqu'un tout compte fait. Il me faut quelqu'un qui sera capable de m'écouter sans s'esclaffer à chaque fois que j'ouvre la bouche. Le professeur de métamorphoses semble être LA personne actuellement. Il m'arrive souvent de parler avec lui vous savez. Il ne rit pas, il écoute et il interagit même avec moi. C'est une des rares personne qui comprend que je ne suis pas un être étrange qu'il faut fuir comme la peste. Je suis humaine -en principe, lorsque je ne suis pas Jésus-. Je vous jure ! Je balance mes jambes en rythme dans le vide entre le pupitre et le sol et j'hésite. Je crois que parler serait une bonne solution mais...je n'ai pas l'habitude, du tout. Je suis incapable de dire ce que j'ai sur le cœur alors je crains que cette discussion n'ai pas grand intérêt. On pourra toujours débattre du pourquoi du comment les poneys parlent mais je crains que ce ne soit un sujet assez délicat, les poneys n'aiment pas lorsqu'on parle d'eux. Ils sont très pudiques. Bref. C'est le genre de sujet à propos duquel je peux disserter et débattre avec mon professeur de métamorphoses. Oui, je sais que vous trouvez ça bizarre et déplacé. Je crois qu'il est temps de prendre une décision ! Je saute au sol et reste un instant immobile puis me dirige vers la porte d'un pas décidé, prête à la passer, prête à terminer cette horrible journée le plus vite possible.
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MessageSujet: Re: Hear me & talk me   Hear me & talk me EmptyDim 2 Sep - 14:59

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Métamorphose, encore et toujours. Attendre les élèves sous forme de chat, surveiller avec des grands yeux et surtout, écouter les bêtises. Aujourd'hui ? Transformation d'un couple de lapins en pantoufles, ni trop compliqué, ni trop facile - très simple pour moi certes, mais bien plus difficile pour d'autres. Un coup sur deux, le corps se retrouve en pantoufle et la tête reste animée. Du coup, parler, continuer sans cesse d'argumenter sur le pourquoi du comment de comment transformer des animaux en un objet plus .. pratique dirons-nous. Je passe entre les pupitres, faisant des commentaires parfois. Mais, quelque chose m'interpelle, quelque chose me perturbe. Une tête rousse, beaucoup trop calme. Elle ne lève pas la main, ne réagit pas plus que ça. Puis, il y a des commentaires qui fusent, les mauvaises langues qui parlent. Pauvre Luka, déjà d'être née moldu, elle doit en plus supporter les critiques par rapport à sa personnalité. Ses principes. Se poser des questions sur pourquoi une licorne est blanche, c'est intéressant, et la possibilité d'un autre monde, ou dieu seul sait quoi d'autre : pourquoi pas ? Puis une phrase qui s'incruste dans mes oreilles : elle est folle. Mon regard se jette sur l'élève qui a eu l'audace de murmurer ces simples mots. Malheureusement, dans ce monde, il y a deux catégories : les idiots, et les intelligents. La plupart des idiots, sont des sang-purs, et lui visiblement est du mauvais côté de la force. Il baisse de suite la tête sans rien rétorquer. Oh, je pourrais très bien le lancer hors de mon corps à coup de pieds aux fesses. Mais, il ne faut pas s'enflammer, pas tout de suite. De plus, tout laisserait à penser que Luka est une élève que j'apprécie particulièrement, je ne voudrais pas qu'elle subisse en plus le surnom de " chouchou du prof' " allez savoir ? Ils ont beau avoir seize ou dix-sept ans, le cerveau n'est pas forcément là. C'est triste ? Non ? Elle parait perplexe, je la surveille, assis sur mon bureau à voir les élèves s'amuser avec leurs animaux. Peut-être une mauvaise journée, une petite déprime. En même temps, qui n'en aurait pas marre ? Qui ne finirait pas par saturer ? L'adolescence est crétine - tout comme l'adulte aussi. Les questions fusent dans ma tête, d'une manière violente. Les secondes, les minutes défilent, peut-être trop lentement à mes yeux. Sans une Luka qui hurle les réponses, ce n'est pas la même chose. Je dirais que c'est beaucoup moins drôle. Comment ça un professeur doit être irréprochable ? Voulez-vous rire ? L'ancienne école, l'ancienne manière d'enseigner, c'était avant. Il suffit juste de mettre des limites. C'est d'un ennui, je tente à deux-trois reprises de faire des commentaires inutiles, pour la faire rire un peu - à la place, toute la classe s'esclaffe, mais Luka reste ... silencieuse. Oh, quelle frustration ! J'en ai une sale grimace qui vient s'incruster sur mon visage. Le cours ne vas plus durer longtemps, allez, quelques minutes. Oh oui, ce devrait être à l'élève d'hurler : VIVEMENT LA SORTIE. Là, sur ce coup, c'est moi. Je dois l'avouer, le travail de professeur n'est pas très drôle tout les jours. Tout à coup, ils se redressent et sortent de la pièce. Je reste assis sur ma table, les bras croisés sur le torse. Je penche alors ma tête sur le côté, fixant durant un long moment Luka - comme un projet d'études, seigneur dieu.
Demoiselle aux cheveux de feu, se redresse tout à coup. Elle veut disparaitre, partir tout à coup. Oh non, tu vas pas faire ça à ton professeur de métamorphose préféré dis ? Mes jambes dans le vide, toujours assis sur cette table solide et surtout bordélique. Je pose mes yeux sur elle, me met à sourire, l'air de rien. « Sale journée on dirait. » Oh quelle conclusion, quelle force de caractère Alistair ! Je pose mes pieds sur le sol, mains dans le dos. Curiosité maladive qui m'emporte, je porte mon attention sur la feuille qu'elle a entre les doigts. D'un geste furtif, je lui pique. Quelques gribouillis, des mots du cours. Et juste un seul dessin. Chose rare, d'habitude, sa feuille blanche, ne l'est pas autant. Bien au contraire, elle a toute une population, tout un monde. Des animaux, ici, là. Mais, rien. Ce n'est qu'une girafe verte, avec une bulle, mais aucune parole. Elle doit être muette. Je me met à rire avec sympathie tout en plissant mes yeux. « Une girafe muette ? Intéressant. Est-elle malade ? On dirait qu'elle est de mauvaise mine. Je suppose qu'elle a avalé un fruit bien étrange pour qu'elle soit aussi ... verte. » Ou est-ce toi la petite girafe qui ne cause pas ? Oh oui ma chère, tu aurais pu rajouter des pingouins violets, des licornes roses et dieu seul sait quoi d'autres ! Plus de couleurs, plus de folie dans ce monde trop fade. Sortons les pinceaux, colorons les murs gris de Poudlard ! Mon sourire reste collé à mon visage, le papier entre les doigts, je prends alors un air plus ... sérieux oui. Après tout, la rigolade reste là, sans pour autant être trop présente, elle n'a pas l'air en état de hurler à la bonne humeur et à la joie. « Blague à part, tu n'as pas l'air ... Comment dire ? Dans ton état normal. » En somme, demoiselle veux-tu parler à un professeur ? En toute franchise, j'espère que oui. J'espère qu'elle me dévoilera ce qui la ronge, ce qui la bouffe de l'intérieur en cette journée pluvieuse.
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